26 février 2008

Fleurs citadines

J'ai beaucoup parlé de fleurs, d'oiseaux et de papillons récemment; à croire que sous les tropiques, faune et flore sont mes seuls centres d'intérêt. Pas du tout ! Car Key West est aussi une vraie ville avec tous les charmes de la vie urbaine : son architecture, ses boutiques, ses cafés, ses restaurants...

Pour vous ménager une transition en douceur, je vous propose trois images histoire de glisser de la fleur (dont je ne connais toujours pas le nom ) dans son environnement naturel...

à la fleur dans un environnement plus urbain ...

Dans la dernière image, seules les couleurs rappellent vaguement le souvenir de la fleur !


25 février 2008

Butterflies

Ah, les papillons....
Rien de plus difficile à photographier !
Pour une photo à peu près réussie, des dizaines de photos ratées, floues, bougées...
Parce qu'un papillon, ça voltige tout le temps et quand il s'est enfin posé quelque part, il continue de battre des ailes à toute allure.
Mais quelle allure !
Et quelles couleurs !
On croirait assister à un défilé de haute couture - un peu désordonné le défilé, mais tellement séduisant !



Certes, il y en a qui se soucient du défilé comme d'une guigne et vaquent à leurs amours en toute sérénité, à peine dissimulés par le revers d'une feuille.

Il y a à Key West, comme en d'autres endroits, une gigantesque serre qui abrite un jardin tropical et ... les papillons qui vont avec. Il y en tant qu'au début, on ne sait où poser les yeux. Et puis l'on s'habitue et l'on ne s'étonne même plus de voir les gros bleus se percher n'importe où, sur votre épaule, ou la tête de votre voisin !

Mais le plus souvent, c'est quand même sur une orchidée qu'il préfère se poser... et l'on s'aperçoit alors que le beau papillon bleu que vous avez vu juste un peu au-dessus, lorsqu'il replie ses ailes est marron ocellé de beige. Un changement de parure étonnant. Camouflage sans doute plus que coquetterie.

24 février 2008

Couleurs de carnaval...

... c'est ce que je disais dans mon précédent message en parlant de fleurs.
Et en parlant d'oiseaux ?


On lui volerait bien quelques plumes à celui là non ?






















L'ennui c'est qu'il n'a pas l'air commmode !






















Vraiment pas du tout !
J'ai même cru un moment qu'il allait donner du bec et qu'à tenter une photo de plus je risquais ma vie !
Enfin presque !
Il faut bien exagérer un peu pour vous impressionner !
En tout cas, le tout petit caché derrière ses branchages, lui n'avait pas l'air trop impressionnant.
Oui, mais pour le photographier, c'est une autre histoire... d'abord il faut le repérer, au milieu d'un fouillis de branches, et comme il est très ... volatile, attendre patiemment qu'il se pose...

Avouez qu'il est vraiment joli ce petit oiseau dont je ne connais pas le nom mais dont le couturier pourrait bien être... Yves Saint Laurent !
Vous ne trouvez-pas ?

23 février 2008

Du rouge au vert tout le jaune se meurt

Ce qui ne cesse de me surprendre sous les tropiques, c'est l'exubérance de la végétation : l'oeil constamment se noie dans la verdure, bien que tous les feuillages, en réalité ne soient pas verts, loin de là .
Ils prennent même par moments, des allures de carnaval !






















Le nom des fleurs...






Qui me dira le nom de ces fleurs, toutes plus extravagantes les unes que les autres ?
Amis et amis jardiniers et botanistes, j'ai besoin de votre aide !

Une palme par-dessus le toit...

Et l'embarras du choix...
Vertes ou grises, lesquelles préférez-vous ?







22 février 2008

Tropical

L'avantage d'un climat tropical, c'est que sans être un grand jardinier, tout pousse et du coup le moindre bout de jardin ressemble à une vraie jungle.
Regardez plutôt ...




Les photos ont été prises dans le jardin de Nancy Forrester, qui se définit elle-même comme une "artiste environmental"...
Mais il n'est pas besoin d'intervenir sur la nature. La nature se débrouille très bien toute seule pour produire ses oeuvres d'art. Regardez par exemple cette capsule de fougère arborescente qui déroule doucement ses volutes...

Et ces orchidées qui fleurissent au bord du sentier comme chez nous les primevères...

Trop facile le jardin tropical !

21 février 2008

Tropic cinema

Quel plaisir d'aller au Tropic cinema !
Bien sûr, comme dans tous les cinéma américains on sacrifie au rite du pop corn, mais modérément. L'atmosphère est celle d'un vieux cinéma de quartier, un de ces cinémas faits avant tout pour le plaisir du cinéphile. Salles de taille raisonnable, sièges confortables et projection impeccable. Quant à la programmation, jugez plutôt : pour la semaine du 15 au 21, trois films sont à l'affiche.

There will be blood de Paul Thomas Anderson avec Daniel Day-Lewis.
Grandeur et décadence du libéralisme ou quand l'esprit d'entreprise vient à bout de tous les obstacles, y compris religieux et s'affranchit de tous les principes moraux ... Eloge ou condamnation ? L'objectif du réalisateur ne m'a pas paru tout à fait clair mais il est vrai que mon anglais ne m'a peut-être pas permis d'apprécier pleinement toutes les subtilités du film

Atonement de Joe Wright. Le destin de deux amants bouleversé par l'accusation d'une petite-fille trop imaginative. Le sujet est intriguant, le scénario bien conçu, mais j'ai trouvé la reconstitution historique un peu pesante. Il est vrai que je n'aime pas beaucoup les films en costumes !

Starting out in the evening que je n'ai pas encore vu.
Ce serait dommage d'épuiser les plaisir de Key West en trop peu de temps

20 février 2008

Hemingway

Après les bars d'Hemingway, sa maison...

C'est une belle et grande maison, tout à fait dans le style de la ville avec son double porche qui fait tout le tour de la maison, gage de fraîcheur sous le climat tropical.
Le bureau de l'écrivain se trouve dans un bâtiment à part, au fond du jardin , à côté de la piscine.























Je ne sais si les couleurs - vert anis et vert foncé - sont les couleurs d'origine, mais elles accentuent l'impression de fraîcheur de la maison.
Le fouillis du jardin, dont l' exhubérance est à peine maîtrisée ajoute à son charme.


On visite la maison avec plaisir et l'on imagine ce qu'a pu être la vie d'Hemingway à Key West : le bureau, les livres, la piscine, la pêche au gros, la tournée des bars....
Plutôt sympa la vie non ?

Oui mais il y a les chats ! Les horribles chats d'Hemingway, ou plutôt les horribles descendants du chat "polydactyl" offert par un capitaine de bateau à Hemingway. J'ai beau aimer les chats : soixante chats dégénérés - car sous prétexte qu'Hemingway aimait beaucoup les chats - on s'est débrouillé pour les croiser et les multiplier - même dans un grand jardin, ça fait beaucoup ! Il y a dans leur omniprésence quelque chose d'un peu morbide.

Je laisse donc les chats dans leur jardin et m'en vais faire le tour des librairies à la recherche des livres d'Hemingway que je n'ai pas encore lus ou que j'ai lu il y a si longtemps que je les ai oubliés. Dire que j'ai failli faire une thèse sur Hemingway !

http://www.hemingwayhome.com/HTML/main_menu.html
http://www.ernest.hemingway.com/page10.htm

Les bars de Key West

Hemingway. Le grand homme de Key West ! Celui dont on suit les traces de bar en bar !

A commencer par Sloppy Joe's, le plus connu !














Au coin de Greene St. et Duval, on trouve d'abord cette enseigne, qui marque l'emplacement de l'ancien Sloppy Joe, celui qui a été effectivement fréquenté par Hemingway.
Un peu plus loin sur Duval on trouve cette deuxième adresse qui porte toujours le nom originel.













Ainsi le touriste en quête d'authenticité se voit dans l'obligation de choisir entre le nom et l'emplacement.
A vrai dire, quel que soit son choix, il trouvera bière en abondance. A moins qu'il ne préfère margaritas, mojitos et autres mélanges d'alcool dont l'écrivain a fait la réputation.

Et la nuit venue, s'il parvient à pénétrer dans le bar bondé, il se retrouvera dans une ambiance sonore qui lui évitera, c'est certain, tout frais de conversation !

Quelle que soit l'heure de jour ou de la nuit, Sloppy Joe's bar ne désemplit pas. Tant qu'il y aura des buveurs de bière ...

Et des lecteurs d'Hemingway ?

Là, c'est une autre histoire !
Car L. Valladares newsstand est désormais fermé , depuis peu mais bien fermé. L'enseigne est encore sur le mur au-dessus de la porte, mais les locaux sont vides.
Pourtant, comme l'écrit le petit guide que j'ai sous les yeux : "It was none other than the 28-year-old Ernest Hemingway who first suggested to Leonte Valladares that he would buy the New York and other big city newspapers if the local news vendor woud only stock them. "
L'auteur fait de Valladares and son, "a periodical paradise for serious news hounds" and "vacationing print junkies" dont je suis.
Hélas, hélas, le paradis a disparu et les lecteurs de journaux n'ont plus qu'à aller se consoler sur le Web !

19 février 2008

Key West Lighthouse

Un vase de Murano, ? une sculpture ? une oeuvre d'art ?
Oui, d'une certaine façon, cette lentille de Fresnel est bien une oeuvre d'art.

Celle-ci...






... et celle-là

se trouvent dans le petit musée du phare de Key West.
Elles ne sont plus utilisées et ne sont là que pour susciter l'admiration des visiteurs.



En revanche, celle qui se trouve en haut du phare, et que l'on aperçoit à travers les vitres fonctionne toujours. Ce qui est, somme toute, rassurant parce qu'à regarder les cartes marines, on se dit que la navigation autour des Keys doit être un vrai casse-tête.
D'ailleurs lorsque le premier phare a été détruit par un cyclone, dans l'année qui a suivi on a compté plus de 500 naufrages !



Mais pour accéder au sommet du phare, il faut d'abord grimper les 88 marches de l'escalier en colimaçon
!
Ce que l'on fait bien volontiers puisqu'on nous promet une vue superbe sur Key West depuis la passerelle.
Elle est, en effet, spectaculaire !


18 février 2008

La mer... enfin !

J'en rêve, je la désire, toute l'année.
La voici, enfin !
Mais comment rendre et ses couleurs et son immensité ?

M'en fous. Elle est là et tout va.
Quelle bonheur d'échapper, pour quelques jours au moins, aux montagnes qui bornent mon horizon !

17 février 2008

Southernmost ...

Le plus au Sud !
L'hôtel le plus au Sud, le bar le plus au Sud, le musée le plus au Sud, le condominium le plus au Sud ...
Dire que les habitants de Key West usent et abusent de cette dénomination, c'est peu dire.
Regardez plutôt ce que cela donne en photos...


























































Sobre, naïf, kitsch, il y en a pour tous les goûts !
Dire que tout a commencé par cette grosse borne auprès de laquelle tout touriste qui se respecte doit se faire photographier.


Ce que j'aurais aimé faire ?
M'asseoir toute la journée en face de cette bouée et regarder... filmer peut-être cet incessant défilé : enfants, adultes, petits, grands, gros, maigres, en shorts, chemise à fleur, avec lunettes, casquette, chapeau ou sans ! seul, en couple, en groupe, souriant, grimaçant, mais toujours prenant la pose. Un extraordinaire échantillon de l'humanité en vacances.
Le plus étonnant ? La queue qui se forme puisque chacun, courtoisement, attend son tour afin de ne pas gâcher la photo de celui qui le précède.