29 avril 2008

北 京 中 国

Merci au premier Chinois qui, ce matin, depuis Pékin, est venu passer un petit moment sur mon blog ! Me voici toute fière...

多谢 ! 我 很 高兴 !

Mais depuis je m'interroge....
Etait-c e un Chinois ou une Chinoise ?
Etait-ce un vrai Pékinois ou un "expat" ?
Etait-ce un civil ou ... un policier, chargé de la surveillance des blogs ?

Oh, oh, la paranoïa me guette...
Alors tant pis : quelqu'un depuis Pékin est venu sur mon blog et je suis très contente.
Mais si la prochaine fois, il laissait un message, je serais encore plus contente !

28 avril 2008

Les Citronniers

Impossible de passer à côté de ce film : vous connaissez mon goût pour les citrons ! Et pour le cinéma ! alors va pour Les Citronniers d' Eran Riklis.

Le réalisateur, israélien, est visiblement un homme convaincu de l'absurdité du conflit qui oppose depuis trop longtemps Israéliens et Palestiniens.
L'intrigue n'est pas très plausible mais la démonstration efficace. Le ministre de la défense israélien emménage - c'est le postulat qu'il faut admettre - en bordure du territoire cisjordanien, juste à côté d'une très jolie plantation de citronniers qu'entretiennent Selma et son vieux serviteur.


Les services de sécurité, inquiets de la proximité de ce verger qui peut aisément dissimuler des terroristes, exigent que soient arrachés les arbres. Barbelés, mirador, soldats en arme ... le grand jeu paranoïaque et sécuritaire ! Mais rien ne parvient à calmer ces grands excités. Alors, on ne peut s'empêcher de le remarquer, qu'il aurait suffi de choisir un autre emplacement pour le domicile du Ministre ! Qu'importe, nous sommes dans un film et ce qu'il faut montrer c'est l'absurdité de la situation et la résistance de Selma, cette veuve palestienne, opiniâtre et solitaire qui n'entend pas renoncer à ce verger qu'elle tient de son père qui lui-même ...

Le film est sobre, lent, presque austère. Il fonctionne sur l'empathie que nous éprouvons pour cette femme à qui personne, en dehors de son avocat, ne vient en aide, ni les services palestiniens, ni ses propres enfants et qui pourtant ose porter son défi jusqu'à la Cour suprême israélienne. La seule personne qui peu à peu comprend le désarroi de Selma, et s'offusque des conditions qu'on lui impose, c'est sa voisine, la femme du Ministre, impuissante pourtant à faire évoluer la situation dans le bon sens.

Et l'on sort de ce film, à la fois amer et exaspéré : exaspéré par le gâchis humain de ce conflit dont la longueur ne fait qu'amplifier les rancoeurs, de part et d'autre; amer parce qu'en dépit des bonnes volontés - rares il est vrai - il ne semble pas y avoir d'issue à ce conflit; en tout cas pas d'issue immédiate.
Dans 3000 ans peut-être ...

25 avril 2008

Dimanche d'Avril à ...

Quelques indices pour vous aider à deviner


D'abord, une architecture un peu austère, comme il est de règle dans les régions de montagne, mais adoucie par la masse jaune des Keria Japonica
Ensuite ...


Couleurs à l'italienne sur des maisons anciennes !
Et pour finir ...

Une jolie barque en bois pour faire le tour du lac !

Réponse ? Annecy bien sûr ! Haute-Savoie.

24 avril 2008

Figure de proue...


Un poisson rouge
Pour attirer les autres poissons ?
Pour les prévenir du sort qui les attend ?

23 avril 2008

Chefs-d'oeuvres dessinés du XXe siècle


Les chefs-d'oeuvres ? Ce sont les dessins de la collection du Musée de Grenoble, ordinairement tenus sous clef puisqu'il s'agit de les protéger de la lumière, mais exceptionnellement exposés, pour notre plus grand plaisir, jusqu'au 25 Mai 2008.
Matisse, Picasso, Léger, Modigliani, mais aussi Cy Twombly, Sol Lewitt, Aurelie Nemours, Roman Cieslewicz...

Au fil des salles, c'est toute l'histoire de l'art du XXe siècle que l'on parcourt. On retrouve des artistes que l'on aime; on en découvre que l'on ne connaissait pas. On est séduit, étonné, subjugué par la qualité des oeuvres : 150 dessins ou collages parmi les 2300 qui constituent la collection du musée.
Un premier passage ne suffit pas à épuiser l'intérêt; on se dit qu'on reviendra. Au deuxième passage, on se dit qu'une fois encore ne sera pas de trop.
C'est à vous donner envie de prendre un crayon !

Et comme, au même moment, dans l'ancienne tour de garde sont exposées quelques oeuvres de la collection africaine, on rapproche, comme nous y invitent les cartons du vernissage, le travail des artistes européens avec celui des artistes du Mali, du Libéria ou de la Côte d'Ivoire .



Sur http://www.museedegrenoble.fr/vous trouverez adresse, horaires et toute information afférente.

10 avril 2008

Aussi rouge que possible

Le titre d'une exposition au musée des arts décoratifs de Paris. Une exposition très réjouissante, qui regroupe dans des vitrines thématiques des objets extrêmement variés ( bijoux, jouets, textiles, affiches ...) qui ont pour seul point commun leur couleur : rouge.

Couleur de feu, couleur de sang.
Couleur de l'amour, couleur du pouvoir.
Vermillon, carmin, pourpre, les nuances de rouge sont infinies.

L'oeil, surpris puis séduit, retient la leçon et dans la rue, soudain, ne voit plus que du rouge !



















Rémanence rétinienne sans doute !

09 avril 2008

Ettore Sottssass

Pourquoi aller visiter le musée de la faïence de Marseille quand on ne s'intéresse pas spécialement aux faïences et que de toute façon on est incapable de reconnaître un Sarreguemine (?) d'un Moustier (?).
Et bien, voici trois bonnes raisons :

Le musée se trouve dans une très belle bastide du XIXe siècle, le château Pastré. Soigneusement restauré, le bâtiment a beaucoup d'allure.


Il est situé tout au fond d'un parc d'autant plus agréable que, désormais public, il est joliment aménagé et offre jeux d'enfants, manèges, bosquets romantiques et jolies platebandes.

Enfin, si l'on monte jusqu'au troisième étage de ce musée on découvre une vue superbe sur la mer au loin et la canopée de pins au premier plan ainsi que deux très belles oeuvres d'Ettore Sottsass le designer italien fondateur de Memphis.




















Et tant pis pour les faïences !

07 avril 2008

Euclide... et quelques autres !

- Est-ce que, pour changer un peu, mon "lundi classique" pourrait être... mathématiques ?
- Toi, nous parler de maths ?
- Non, pas vraiment, mais un peu quand même, à ma façon.
- Si tu y tiens ...
- Et bien voilà. Cela commence, comme souvent dans ce blog, par une photo. Juste un nom de rue, ou plutôt un croisement de rues.


Lincoln road : une rue piétonne réservée aux boutiques, aux bars et restaurants branchés, bref aux touristes ... la quintessence de Miami Beach ! Dans le genre futile, frivole, difficile de faire mieux ! Mais voilà, elle porte le nom d'Abraham Lincoln, seizième président des Etats-Unis, à qui l'on doit l'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis ... oui, je sais, les rues ne sont plus nommées en fonction de leur activité mais avoue que c'est assez drôle.
Maintenant que cette rue croise l'avenue Euclide, voilà qui est proprement surréaliste !
- ... surréaliste ?
- Ben oui : "Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie". La phrase est de Lautréamont, alias Isidore Ducasse, l'auteur des Chants de Maldoror poète mélancolique et ricanant.
- Et donc pour toi, Euclide c'est le parapluie !
- Exactement.
- Euclide : le parapluie, Lincoln : la machine à coudre et la rue... la table de dissection ?
- C'est bien ça; et ce qui m'amuse c'est l'écart entre le côté "fashion" de la rue et la place d'Euclide dans l'histoire des mathématiques. A vrai dire, quand j'ai pris la photo je n'avais qu'un vague souvenir d'un théorème peut-être, d'une définition ? qui concernait les parallèles.... genre "par un point pris hors d'une droite il passe une et une seule parallèle à cette droite. " Je savais qu'Euclide était un grand mathématicien de l'antiquité, mais je le situais assez mal. En fait il a vécu entre le IVe et le IIIe siècle avant notre ère. Il a fait partie de ces savants, appelés en Egypte par Ptolémée 1 er pour travailler au Musée d' Alexandrie. Ce devait être une époque et un lieu tout à fait extraordinaires. J'imagine les discussions sans fin de ces intellectuels aussi sages que savants puisque l'on ne distinguait pas encore la science de la philosophie. Les deux disciplines étaient confondues et au jour d'aujourd'hui je ne comprends toujours pas comment on peut se piquer de rendre compte du monde par un système philosophique sans même savoir comment ce monde fonctionne. Et je ne conçois pas plus qu'un biologiste puisse passer sa vie entre éprouvettes et microscopes sans s'interroger sur le pourquoi de l'existence.
- Reviens à Euclide plutôt que de te lancer dans des diatribes inutiles. Le champs des connaissances est désormais beaucoup trop vaste pour qu'un seul individu puisse en faire le tour dans le petit laps de temps et avec le petit nombre de neurones qui lui sont alloués. Euclide donc ?
- Justement, c'est bien Euclide le problème. Car moi, je suis passée complètement à côté . Je sais que les Eléments, le texte qui lui est attribué de façon apocryphe, est un texte majeur, fondateur de la géométrie euclidienne, je sais que s'il n'est pas le premier à avoir utilisé la méthode axiomatique il est un de ceux qui l'a utilisée avec le plus de rigueur... pour son époque bien sûr !
- Axiomatique ?
- La méthode qui consiste à procéder par déduction à partir d'un axiome, c'est à dire d'une vérité non démontrée mais admise comme évidente par tous. Pas de devinette, pas d'approximation mais une série de déductions.
- Et tu en déduis quoi de ces Eléments ?
- Et bien, justement rien. Et ça m'énerve ! J'aimerais comprendre pourquoi Euclide occupe une telle place dans l'histoire des mathématiques. Tiens regarde :

C'est un détail du tableau de Raphael, l'Ecole d'Athènes (que je t'ai déjà montré je crois). Tu vois le petit frisé avec sa toge bleue au premier plan ? Et bien voilà, j'aimerais être à sa place !
- Mais non, t'aimerais pas parce que si tu avais été là, tu ne serais pas ici. Et puis, souviens toi, il n'y a pas que les maths dans la vie.
- Mmmouais... En tout cas, à propos d'Euclide, j'ai un autre tableau à te montrer ! Cette fois-ci il s'agit de Magritte.
- Le peintre surréaliste belge ?
- Oui ! Il a peint un tableau intitulé Les Promenades d'Euclide qui est assez marrant. Mais il faudra que tu te débrouilles tout seul pour le trouver sur le Net parce qu'on n'a plus le droit de publier les photos. Au passage tu trouveras aussi un certain nombre d'analyse savantes, quasi mathématiques du tableau parce que, ce qui est surprenant, c'est la façon dont Magritte utilise les lois de la géométrie (donc d' Euclide?) pour tromper l'oeil du spectateur qui finit par ne plus savoir s' il regarde le paysage peint ou le tableau représenté dans le tableau, si les formes géométriques grises au premier plan (conique ? triangulaire ? ), représentent le toit d'une tour ou une avenue vue en perspective... Bref, c'est un tableau à embrouiller tout esprit rationnel.
- En effet, mais toi-même tu ne te débrouilles pas trop mal pour embrouiller ton monde parce que ton billet est vraiment parti dans tous les sens aujourd'hui. Miami, Alexandrie, Lincoln, Lautréamont, Euclide, Raphaël, Magritte ...
- Et alors ? voyage, politique, poésie, mathématique, peinture... c'est toujours de la culture ! Et tu sais ce qui me chiffonne le plus ? C'est que je n'ai pas trouvé beaucoup de rues Euclide en France : une à Merignac, une autre à Niort.... J'aimerais bien savoir combien de rues portent des noms de mathématiciens célèbres.

http://www.math93.com/euclide.htm

http://perso.numericable.fr/cricordeau41/quatuor/Init48i.htm
http://figuresambigues.free.fr/Peinture/euclide3.html

06 avril 2008

Couleurs sorbet

Mandarine, Vanille, Menthe...


Quand les immeubles prennent la couleur des sorbets, la vie dans les villes est-elle plus douce ?
Cela m'étonnerait, mais on peut toujours rêver...
D'une vie couleur sorbet !
Une vie comme sur le papier glacé des pages des magazines ?

Mais non ! Trop de sucreries, ça finit par écoeurer et il faut bien un ciel d'orage pour faire chanter vraiment les couleurs douces.

05 avril 2008

Turquoise

Ma couleur préférée, celle de la mer sous les tropiques....


Mais sur les murs de Miami, se succédant comme des vagues, ces plissés, ces fronces...
Ce n'est plus de l'architecture, c'est de la couture !


En fait, juste un théâtre...

... et Fred Astaire qui devant l'entrée esquisse un pas de danse !

04 avril 2008

Streamline

Une remarque en passant : la décoration de l'hôtel Delano, sur la photo d'hier, a été confié à Philippe Stark. Je n'ai fait que traverser le hall, mais il ne faut pas longtemps pour conclure que ce type est un génie, sans commune mesure avec quiconque dans le domaine du design : proportions monumentales, simplicité monacale avec juste un grain de folie. Inutile que je vous propose mes photos : allez plutôt faire un tour sur le site de l'hôtel (vous aurez le choix entre la version images ou video!) Visiter les hôtels - et de préférence les plus prestigieux, les plus extravagants - fait partie des plaisirs du voyage. Une façon comme une autre de trouver matière à rêver.

Moins spectaculaire, plus baroque mais très "glamour" aussi, le Tides, par exemple a été construit par Lawrence Murray Dixon, un architecte que j'ai découvert en allant visiter l'exposition que lui a consacré le Miami Bass Museum.

Lawrence Murray Dixon est un architecte des années 30 qui a su adapter l'architecture alors à la mode dans les grandes villes, au climat tropical du Sud de la Floride mais aussi à l'ambiance, nonchalante et ludique de cette ville de bord de mer. Il a construit une quarantaine d'hôtels, dont certains, somptueusement restaurés sont devenus les palaces d'aujourd'hui; d'autres plus modestes continuent d'accueillir une clientèle de gens ordinaires; quelques-uns hélas ont été détruits avant que la Miami Design Preservation League, fondée dans les années 70 n'ait eu le temps d'intervenir.

C'est en visitant l'exposition que j'ai découvert ce que les Américains appellent "streamline" et les Français "la ligne paquebot" : bâtiments blancs de préférence, lignes épurées, horizontales le plus souvent, complétées de courbes ; coursives plutôt que balcons et, accessoirement, quelques ouvertures rondes pour signifier les hublots. Sans être spectaculaires ces bâtiments donnent une impression de fluidité, et d'aérodynamisme ce qui pour une maison, vous en conviendrez, est un comble.

Moi, j'aime bien... et il ne me déplairait pas que ma maison ressemble à un paquebot !
Si j'habitais au bord de la mer, bien sûr !

Et la nuit je rêverais que mon bateau, enfin ma maison larguerait ses amarres pour voguer doucement vers la pleine mer.... E la nave va...


http://www.delano-hotel.com/#
http://www.tidessouthbeach.com/
http://hotelvictorsouthbeach.com/hotelvictor_1024.html http://www.tidessouthbeach.com/
http://www.mdpl.org/Art%20Deco/images.html
http://www.decopix.com/New%20Site/Pages/Directory%20Pages/Streamline_dir.html

03 avril 2008

Art deco district

- Pas vraiment "art déco" ta photo d'hier !
- C'est possible...
- Et puis tu avais annoncé des photos ! Au pluriel !
- C'est vrai...
- Et bien ?

Et bien voici ... du rose, du bleu, du turquoise, du blanc... avec, en prime des palmiers ! Les immeubles me paraissent un peu trop neufs pour être vraiment "art déco", mais ça fait très, très ... "Miami", non ?


Je soupçonne d'ailleurs que la plupart des immeubles de South Beach n'ont pas été construits dans les années 20 ou 30, mais beaucoup plus récemment... En revanche ils ont tous pris quelque chose du style "monumental, orthogonale et sobre" qui caractérise l'architecture de cette époque.
Ce qui me plaît particulièrement, ce sont les décrochements dans les parties supérieures des immeubles, qui permettent terrasses et solariums. Et sur un ciel d'orage, c'est particulièrement réussi.

02 avril 2008

Retour à Miami

Oui, je sais, ça commence à faire un peu désordre ! Il y a plus d'un mois déjà que je suis rentrée de Floride et je n'ai même pas fini mes commentaires; je laisse tout en plan et m'en vais voir ailleurs... Il faudrait peut-être un peu plus de rigueur quand même dans la tenue de ce blog, un peu plus de constance et de discipline....
Bon, faut pas exagérer non plus; et celui qui prétend avoir fait le monde en 6 jours n'a certainement jamais tenu un blog !

Puisqu' aujourd'hui, exceptionnellement, j'ai un peu de temps devant moi, voici quelques photos du quartier Art déco de Miami. Le choix n'est pas facile, d'autant que ce quartier est sans doute un des plus photographiés du monde !

01 avril 2008

La Chine à Paris

Se trouver nez à nez, en plein Paris, avec un farouche guerrier chinois, monté de surcroit sur un lion a de quoi surprendre ...

C'est pourtant ce qui m'est arrivé il n'y a pas très longtemps . Le guerrier en question, à qui il ne manque que sa lance, et ses compagnons, tout aussi redoutables bien qu'en céramique, sont là pour défendre un immeuble dont la couleur rouge et les toitures relevées aux angles rappellent indubitablement la Chine !

L'immeuble en question se trouve au 48 bd de Courcelles, comme vous pouvez le vérifier en allant sur les Pages Jaunes et en cliquant sur "Vue aérienne".
En revanche, si vous demandez la vue en 3D, vous ne verrez qu'un bête immeuble gris, très parisien, mais pas chinois du tout ! Pourtant la vue est exactement la même : 2 voitures noires, 1 rouge un peu plus loin et la même camionnette devant l'immeuble. Regardez bien !


Alors ?
On nous trompe ?
On nous cache tout ?
Même pas !
Mais comment voulez-vous que, du fond de son bureau et derrière son écran d'ordinateur, l'infographiste chargé de la réalisation du 3 D puisse imaginer une telle incongruïté : un immeuble chinois en plein Paris !
Et pourtant il existe puisque je l'ai vu. Et même photographié !

Le plus amusant est que l'immeuble se trouve à quelques pas d'un des magasins de la Compagnie Française d'Orient et de Chine, au 170 bd. Haussmann. Superbe magasin où je ne manque pas de m'arrêter chaque fois que j'en ai l'occasion ...

http://www.cfoc.fr/