28 août 2009

Inglourious Basterds

Le dernier film de Tarantino est un film profondément jubilatoire, un pur plaisir de cinéphile. Parce que seul le cinéma permet de modifier la fin de l'Histoire.
Tarantino a choisi de faire un film sur la deuxième guerre mondiale, sujet qui inclut nécessairement des personnages attendus et des scènes convenues. Dans son film les nazis sont donc vraiment très nazis, les juifs, très juifs, les collabos, très collabos et les "basterds" très salopards en effet et très remontés contre les nazis.
Tout comme en vrai !

Oui, mais en même temps tout est "trop"; tout est bidon, et on s'en fiche parce c'est tout à fait comme dans les histoires que se racontent les enfants : "On dirait que... et puis ce serait ...", " On ferait comme si c'était vrai " mais on sait bien au fond que ce n'est pas vrai du tout ! Y a du sang partout, on tire dans tous les coins mais c'est pas grave puisque c'est du cinéma. Et à aucun moment on ne peut oublier que c'est du cinéma.


Et le cinéphile de retrouver, pêle-mêle, tant de références, d'allusions, de citations : La montagne sacrée de Leni Riefenstahl, Le Corbeau de Clouzot, Le Dictateur de Chaplin ou Le Dernier métro de Truffaut que la tête lui en tourne. Tarentino visiblement s'amuse et joue à fond la carte de la connivence mais son talent ne s'arrête pas là. Tout dans son film fonctionne remarquablement bien : casting parfait, scénario bien ficelé, dialogues ciselés, jeu sur les langues et les accents, surtout les accents !

Ni prise de tête, ni treizième degré dans ce film : juste le plaisir du bon cinéma !

27 août 2009

Les mois d'été ? Un désert cinématographique.
Alors, depuis quelques jours je me fais une cure. Et je viens de voir deux films très différents malgré quelques similitudes troublantes.
Avec pour commencer un film de Wang Chao, ancien assisant de Chen Kaige qui s'était fait connaître en France avec L'Orphelin d'Anyang sorti en 2001. Memory of Love, le quatrième film du réalisateur se joue dans un milieu très différent, citadin, bourgeois, riche et chic. Appartements design, soirées mondaines, grosses voitures ...
He Sizhu et son amant Chen Mo viennent d'avoir un accident de voiture. Ils sont amenés à l'hôpital où justement exerce le mari de He Sizhu. Amnésique, la jeune femme a tout oublié des trois dernières années qui viennent de s'écouler, son mariage, mais aussi son amant, professeur de danses latines (!)
La question posée est intéressante puisqu'il s'agit de savoir si le passé peut non seulement être retrouvé mais revécu différemment. Malheureusement le film est un peu trop lent, un peu trop compassé, les personnages un peu trop réservés voire mutiques, pour être tout à fait passionnant. La passion y est glacée et glaciale.




















Partir de Catherine Corsini est à l'inverse l'histoire d'une passion torride et forcément irrationnelle puisque Suzanne, mariée elle aussi à un médecin qui visiblement a "réussi" si l'on en juge par le design de la maison, s'enflamme pour Ivan, un ouvrier espagnol, divorcé, qui vit de petits boulots après avoir tâté de la prison . La passion de Suzanne est totale et absolue, "dévorante"; pour son amant elle quitte tout, mari, enfants, maison, et se retrouve à vendre ses bijoux pour un plein d'essence et à trier des melons. Divorce, chantage au fric de la part du mari qui fait jouer ses relations, c'est le côté sordide de l'histoire.

Voilà deux femme prêtes à quitter leur mari, deux maris trompés. Le Chinois, avec une certaine élégance, prend tous les risques pour tenter de retrouver celle qu'il n'a cessé d'aimer alors que le Français ne cherche qu'à récupérer ce qui - croit-il - lui appartient.

Aucun des deux films ne m'a totalement convaincue, mais leur confrontation est intéressante.

25 août 2009

Sur la route des vacances...

A un croisement de route je suis tombée sur ce panneau : à gauche Pont St Esprit, Lapalud; à droite ...


Prise à la volée, la photo n'est pas très lisible mais sur le panneau vert il est bien écrit "déchetterie" et juste en dessous " Aire des gens du voyage".
Il n'est, je crois, pas besoin de commenter !

20 août 2009

Le Japon n'existe pas

Drôle de titre ! Et drôle de livre aussi !
Un roman ? Plutôt une suite de contes, d'histoires farfelues façon Italo Calvino dans Marcovaldo.

Dans un aéroport, un vieux balayeur, à quelques mois de la retraite, aborde les voyageurs en partance, les voyageurs en attente pour leur raconter des histoires, d'ici ou de là-bas, en Inde, au Mexique, à Valparaiso ou ... au Japon, ce pays qui n'existe pas ! Tout un petit savoir accumulé au fil des saisons passées à balayer le sol de l'aéroport, à écouter, à observer.


Les histoires de Salvatore Fuensanta, le vieux balayeur, sont drôles, tendres, tristes parfois; elles sont brèves et presque toujours interrompues ... avant d'être reprises un peu plus tard. Le fil qui les relie est ténu mais leur enchaînement témoigne de l'habileté de ce jeune auteur espagnol, Alberto Torres-Bladina, qui jongle avec les clichés, comme un vieux baroudeur qui aurait beaucoup roulé sa bosse ... ou beaucoup lu ! "Oui, vous avez raison, si on voyage en Afrique il faut lire Kapuscinski; en Australie, Chatwin; en Afghanistn, Asbe Seierstad, pour citer quelques noms... et où que l'on voyage, Les Villes invisibles, d'Italo Calvino, vous ne croyez pas ? C'est le livre fondamental du voyageur. Et pas seulement celui qui parcourt les mers et les continents. Car on peut voyager de bien des man ières. D'une idée à l'autre. De livre en livre. D'un ventre de femme à un autre ... Ne riez pas. Dans chaque peau, dans chaque regard, il y a un monde inédit. "

Pour un premier roman, Le Japon n'existe pas est assez réussi et j'attends déjà avec impatience le prochain roman d'Alberto Torres-Blandina !

18 août 2009

17 août 2009

Walker Evans and co

Les photos de Walker Evans me fascinent depuis longtemps, sans-doute depuis que j'ai moi-même vécu en Alabama.
J'en ai trouvé, il y a quelque temps déjà, une version graphique dans une bande dessinée de H. Labiano et J. Dufaux.

La série, intitulée Dixie Road a pour cadre l'Amérique de la Grande Dépression et réussit assez bien à suggérer l'écart entre le "rêve américain" entretenu par la publicité, et les conditions réelles de vie des travailleurs pauvres, noirs ou blancs, comme l'indique clairement la vignette d'ouverture du volume 2 ...


... clairement inspirée d'une photo de Margaret Bourke-White.


Dans ce deuxième volume apparaissent les personnages de James Agee et Walker Evans : le premier prend frénétiquement des notes, le second se contente de poser son trépied devant la maison des Fields ...


... et de tirer le portrait de ses habitants.
Chacun, avec les moyens qui lui sont propres cherche "à décrire ce que l'on voit, c'est à dire rien ou presque rien. Ce qui n'est pas évident."

La bande dessinée est publiée chez Dargaud et les photos de Walker Evans, Dorothea Lange, Margaret Bourke-White etc. se trouvent sur le site de la Farm Security Administration , à l'origine de ce gigantesque travail documentaire sur les régions agricoles des Etats-Unis - le Sud en particulier - émanation du plan Roosevelt qui a permis à ces photographes de survivre à la crise et de se faire connaître.

14 août 2009

Agee / Walker Evans


Louons maintenant les grand hommes est un livre mythique. Je connaissais son existence, mais n'avais jusqu'à présent, pas réussi à mettre la main dessus.
Je viens de trouver la dernière édition qu'en a fait Plon dans la collection Terre Humaine : quelle déception !
Les photos de Walker Evans sont bien là. Mais dès le premier chapitre, le livre m'est tombé des mains : une logorrhée, une bouillie verbale dans laquelle on peine à distinguer les objectifs et les motivations de James Agee, pourtant envoyé en Alabama par Fortune Magazine pour écrire un article sur la condition des métayers après la crise de 36. L'article sera refusé, ce qui n'est au fond, guère surprenant.

La postface de Bruce Jackson est très éclairante et d'une certaine façon rassurante : après avoir rappelé que "l'intelligentsia de New York parlait du livre comme du Saint Graal : brillant, rédempteur, totalement inaccessible." il précise que la rumeur ne se fondait que sur des on-dit, "car pratiquement personne n'avait vu le livre". Et lorsque lui même s'en est procuré un exemplaire : "Je n'allai pas plus loin que la troisième ou quatrième insulte d'Agee au lecteur (à la troisième ou quatrième page du texte), puis le posai sur une des piles de livres à lire quand on a beaucoup de temps à perdre, ce qui signifiait habituellement que je ne les touchais plus sinon pour les offrir à quelqu'un ou les jeter."
Cadeau empoisonné s'il en est ! Il vaut mieux le jeter !
B. Jackson s'efforce néanmoins de réhabiliter le livre et d'en justifier la réédition dans la collection Terre Humaine. Il y parvient assez bien.

Reste que le livre est franchement indigeste, bien qu'il constitue, j'en conviens, un témoignage peut-être moins sur l'Alabama que sur la mentalité d'un jeune homme fraîchement sorti de Harvard. Son indignation devant la misère des fermiers dont il partage la vie pendant un mois est sincère mais obnubile son jugement et fausse son travail : au lieu d'accumuler les faits grâce à une observation méthodique et objective, Agee fulmine, se laisse emporter par ses émotions et, se lance dans un délire nerveux limite hystérique. La fougue de la jeunesse (plutôt sympathique) mais aussi la prétention d'un intellectuel qui s'imagine changer le monde par la seule force de son indignation et qui contrôle bien mal son écriture ! N'est pas Whitman qui veut !
Me voilà donc amèrement déçue par un livre que je rêvais pourtant de lire.

On me reproche parfois mon goût pour les romans mais en l'occurrence, les roman - comme celui de Jim Grimsley, Les Oiseaux de l'hiver ou celui de Lee Harper, Ne Tirez pas sur l'oiseau moqueur - sont parfois plus efficaces que les essais quand il s'agit de dire et de faire comprendre comment vivent les gens. Et tellement plus agréables à lire !

13 août 2009

Jim Grimsley / Walker Evans

J'ai repris mes lectures américaines avec un roman très angoissant de Jim Grimsley : Les Oiseaux de l'hiver. Il ne s'agit pourtant pas d'un polar mais d'un récit réaliste, en partie autobiographique.

Dans les Sud des Etats-Unis, et plus précisément en Caroline du Nord vit dans une grande précarité une famille de "petits Blancs". Désormais adulte le narrateur se souvient de toutes les maisons où il a successivement habité, en particulier de la maison près de la rivière au bord de laquelle il aimait tant se réfugier pour oublier les cris, la peur, la brutalité.
Car le père, amputé d'un bras à la suite d'un accident de travail et désormais incapable d'assurer des revenus suffisants à sa famille, se réfugie dans l'alcool et la violence. Les enfants et la mère vivent dans la terreur d'autant que le narrateur est hémophile et que le moindre coup peut avoir des conséquences catastrophiques.

Le roman se passe dans les années 60, mais c'est à travers les images de Walker Evans que j'ai imaginé la petite ville, la maison, les personnages, puisque l' éditeur a choisi une de ses photos - la plus connue ? - pour illustrer la couverture. Anachronisme ? Sans doute, mais pour ceux qui n'ont rien, quelle différence entre les années 30 ou les années 60 ?

11 août 2009

Tomasz Gudzowaty

Une dernière image d'Arles ?


Celle d'un photographe polonais, Tomasz Gudzowaty, qui s'est intéressé à des disciplines sportives envisagées sous l'angle de la tradition. Je n'aime pas spécialement le sport, ni les photos de sportifs, mais celles de Tomas Gudzowaty sont très particulières et pour la plupart, excessivement belles. Toutes en noir et blanc, très esthétiques dans leur effet, elles sont parfois ambigües; ainsi la photo de ces enfants, pendus à une barre fixe : contrairement à ce que l'on pourrait croire il ne s'agit pas d'un châtiment infligé mais d'un entraînement aux arts martiaux. Autre forme de supplice apparemmment.

Le site, que j'ai référencié plus haut, ne propose qu'une photo à la fois, mais chaque fois que vous y retournez, s'affiche une nouvelle image.

10 août 2009

Yang Yongliang

Quelques photos seulement de lui dans la série "Découverte" suffisent à convaincre du talent de ce jeune photographe né à Shanghaï en 1980.


De loin on est persuadé de se trouver en face de peintures chinoises anciennes , du genre "shan-shui" : des pics montagneux perdus dans la brume, une cascade, une rivière...
Mais lorsque l'on s'approche le paysage change radicalement : au lieu de roches sauvages, des amoncellements d'immeubles, de tours, de grues; au lieu des flots bouillonnants, des accumulations de voitures embouteillées. Les nuages eux-mêmes, "les merveilleux nuages", ne sont plus que le reflet de l'urbanisation frénétique de la Chine. La réalisation est d'une finesse, d'une subtilité extrême et le résultat totalement fascinant.


Héritier d'une longue tradition artistique chinoise, Yang Yongliang utilise la technologie la plus pointue montrer la Chine d'aujourd'hui et en souligner les contradictions. Intitulée Phantom Landscape cette série de photographies en noir est blanc, marquées des sceaux rouges traditionnels est remarquable et Yang Yongliang un artiste d'un talent certain.
Il est représenté - entre autres - par la Limn art Gallery de San Francisco.

09 août 2009

Michael Ackerman

Une autre excellente surprise d'Arles est la découverte du travail de Michael Ackerman.

http://www.visavisworkshop.com/images/ackermann.jpg

Dans le dédale du Capitole, une salle obscure où l'on pénètre en tâtonnant alors que se succèdent sur le mur des photos en noir et blanc : paysages enneigés, forêts noyées dans la brume, de vieux wagons oubliés sur des rails, un arbre mort, une silhouette, un portrait ....
Half Life est le titre de l'oeuvreIl faut s'asseoir, regarder, se laisser emporter par la succession de ces photos mystérieuses, inquiétantes peut-être... Une histoire à reconstituer, mais quelle histoire ?

L'oeuvre est intitulée Half Life.

Les images défilent, parfois brouillées ou effilochées comme de très vieilles photos...
Un très vague souvenir surgit du fond de ma mémoire, celui du film de Chris Marker, La Jetée. Mais alors que le cinéastes construisait un récit, bande son à l'appui, ici, l'histoire est à construire, le récit à inventer. A chaque spectateur de donner, s'il le désire, un sens à la succession de photos.

J'aime bien cette liberté devant l'image. J'aime bien que l'image suggère sans imposer.

Vous trouverez sur le site de l'agence Vu quelques unes des images de Michael Ackerman.

04 août 2009

Jean-Christian Bourcart


http://www.connaissancedesarts.com/fileadmin/media/images/portfolio/Arles/4bourcart.jpg

Je me plaignais hier du petit nombre de découvertes faites à Arles.
Parmi les noms que j'ai retenus , il y a néanmoins celui de Jean-Christian Bourcart, exposé deux fois il est vrai, au Capitole et à l'Atelier de mécanique J'ai surtout retenu son travail sur Camden (New Jersey), considérée comme la ville la plus violente des Etats-unis.

Les photos sont crues, brutales : maisons éventrées, junkies, prostituées... Pas besoin de commentaires, les images parlent d'elles-mêmes. Photo-journalisme plus que photos d'art ? De toute façon je n'ai jamais bien compris où était la limite.
Il faut, à n'en pas douter un certain courage pour s'aventurer dans ces quartiers en perdition où survivent plus que ne vivent les laissés pour compte de la société américaine. Néanmoins, ces photos me mettent mal à l'aise; je ne sais pas bien pourquoi. Elles prétendent témoigner, voire dénoncer un état de fait et sont, à ce titre, culpabilisantes. Mais la culpabilité éprouvée - fugacement - devant les cimaises ne saurait remédier aux dysfonctionnements de la société.
D'autre part, il y a, me semble-t-il, quelque chose d'impudique à dévoiler et exposer ainsi l'intimité des gens, même si les photos ont été prises avec leur consentement.

Impudeur ? Culpabilité ? Au moins les photos de Jean-Christian Bourcart ne laissent pas indifférent !

03 août 2009

Arles 2009

Je suis revenue un peu déçue du festival photos d'Arles, mais entre abstraction et figuratif... la déglingue des lieux d'exposition continue de me fasciner.












Côté photographies, il y avait bien sûr quelques grandes pointures : Willy Ronis, Lucien Clergue, Martin Parr, Nan Goldin... Mais ce n'est pas forcément pour eux que l'on se rend à Arles. Pour ma part j'y vais surtout pour découvrir de nouveaux noms, des photographes dont je n'ai pas encore entendu parler. Mais la moisson cette année a été plutôt maigre.

01 août 2009

Sarah's Window

Le livre était sur mes étagères depuis un certain temps. Je ne sais pourquoi j'ai tant tardé à le lire. Peut-être parce que Janice est mon amie et que j'avais peur de ne pas aimer son livre. Mais, ouf ! ce n'est pas le cas.

Sarah's window de Janice Graham est une romance sentimentale : il y a donc nécessairement un "il" plein de charme et de talent, une "elle" aussi généreuse que séduisante, et, entre les deux, bien des différences et bien des empêchements. C'est, depuis Roméo et Juliette, pour les anglophones, depuis Tristan et Yseut pour les francophones, la trame convenue de toute romance sentimentale. Les variantes sont multiples mais ce qui compte avant tout, c'est le talent de l'auteur : de toute évidence, Janice sait comment capter l'intérêt de ses lecteurs en plantant son décor, en typant ses personnages et en les faisant évoluer au fil d'une intrigue habilement menée.

Mais, une romance dans les Flint Hills du Kansas, c'est au fond terriblement "exotique", au sens propre du terme, car qui connaît ces étendues à perte de vue, ces ciels immenses, ces jeux incessants de lumière sur des prairies si vertes qu'elles en paraissent bleues à force de se perdre dans les lointains.


Si cela ne vous dit toujours rien, allez chercher sur les cartes; vous y trouverez Bazaar, ( 50 habitants), Cassoday (95 habitants ) et même le Cassoday café : Good food and gossip ! Exactement comme dans le roman !



Hélas, je viens d'apprendre que le restaurant est désormais fermé : il a été endommagé par un incendie et sa propriétaire, Dianna Carson, est morte l'an passé. Certes, le roman en prolonge le souvenir mais j'aurais bien voulu y passer pour vérifier par moi-même ce qu'en dit Janice !

Sarah's window est traduit en français sous le titre Les Saisons du désir (nettement plus racoleur !) et disponible aux éditions Pocket, mais tant qu'à faire pourquoi ne pas essayer de le lire en anglais. Il est plus facile de se mettre dans l'ambiance quand on lit en VO et les occasions de voyager par roman interposé au fin fond du Kansas et de l'Amérique ne sont pas si nombreuses.

Pour ma part je vais me plonger dans le troisième roman de Janice, The Tailor's daughter, que je viens tout juste de commencer : l'Angleterre victorienne, les tailleurs de Saville Row à Londres ... loin, bien loin du Kansas !