04 août 2009

Jean-Christian Bourcart


http://www.connaissancedesarts.com/fileadmin/media/images/portfolio/Arles/4bourcart.jpg

Je me plaignais hier du petit nombre de découvertes faites à Arles.
Parmi les noms que j'ai retenus , il y a néanmoins celui de Jean-Christian Bourcart, exposé deux fois il est vrai, au Capitole et à l'Atelier de mécanique J'ai surtout retenu son travail sur Camden (New Jersey), considérée comme la ville la plus violente des Etats-unis.

Les photos sont crues, brutales : maisons éventrées, junkies, prostituées... Pas besoin de commentaires, les images parlent d'elles-mêmes. Photo-journalisme plus que photos d'art ? De toute façon je n'ai jamais bien compris où était la limite.
Il faut, à n'en pas douter un certain courage pour s'aventurer dans ces quartiers en perdition où survivent plus que ne vivent les laissés pour compte de la société américaine. Néanmoins, ces photos me mettent mal à l'aise; je ne sais pas bien pourquoi. Elles prétendent témoigner, voire dénoncer un état de fait et sont, à ce titre, culpabilisantes. Mais la culpabilité éprouvée - fugacement - devant les cimaises ne saurait remédier aux dysfonctionnements de la société.
D'autre part, il y a, me semble-t-il, quelque chose d'impudique à dévoiler et exposer ainsi l'intimité des gens, même si les photos ont été prises avec leur consentement.

Impudeur ? Culpabilité ? Au moins les photos de Jean-Christian Bourcart ne laissent pas indifférent !

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