22 novembre 2009

Toujours dans le métro

Quelle que soit la longueur du trajet, jamais je ne me suis ennuyée dans le métro. Trop de choses à observer. Trop de comportements, d'attitudes à décoder.

Quelle que soit l'heure, quelle que soit la ligne, il y a au moins la moitié des passagers qui dorment, dans un état d'épuisement et d'abandon total. Jeunes, vieux, hommes, femmes ... il s'assoient, dodelinent, et sombrent dans un sommeil assez profond pour leur faire manquer leur station ... non, un saut de cabri, de justesse, les voilà dehors !
Parmi les passagers éveillés, la plupart ont les yeux fixés sur l'écran de leur portable (toujours rose pour les filles) avec un tas de "bidouilles" bringuebalant au bout. Ils consultent leurs messages ? visionnent un film ? vérifient les cours de la Bourse ? jouent au morpion ? Impossible de le savoir, sauf à me montrer vraiment indiscrète. Je n'en sais donc rien.
Reste une petite minorité, qui lit - des mangas ou des romans (?) soigneusement recouverts d'un protège-livre - qui se maquille ou qui attend sans rien faire, sans même regarder ses voisins, seul, le plus souvent.

Autant de photos dans ma tête, beaucoup moins dans l'appareil parce que photographier les gens, c'est toujours un peu voler leur âme.

Mais je n'ai pu résister à cette dame qui transportait je ne sais quoi, un balai peut-être ou un lampadaire ou bien encore un arbre à planter dans son jardin. En tout cas l'objet en question était soigneusement emballé dans du papier journal avec , sur le dessus, la photo d'un combat de sumos, roses et bien en chair.













Irrésistibles également les moines-mendiants avec leurs grands chapeaux et leurs sandales de coton blanc.




Quant aux écoliers regroupés à l'entrée du métro par leur maître, ils avaient tout pour se faire repérer de loin; casquettes et sacs à dos jaune canari. La plupart d'entre eux portaient un masque, mais, bizarrement, ils n' étaient pas en uniforme !




Ce qui n'est pas le cas de celui-ci, qui après avoir salué ses copains partis dans la rame précédente, s'est laissé glisser le long de la colonne, dans une attitude de détente totale.
Avec un brin de tristesse en plus ?


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