23 décembre 2009

Nikko

Je mets les bouchées doubles car j'aimerais bien terminer ce récit de voyage qui n'a que trop duré avant ... l'année prochaine. Tentée pour cela de supprimer quelques étape.
Mais comment ne pas parler des temples de Nikko ? Bijoux baroques dans leur écrin automnal.

Le portail d'abord, rouge sang, se détache sur le feuillage encore vert.












Mais avez vous remarqué, les deux éléphants hilares à chaque angle du portail ?

Premier détail incongru. Il y en aura d'autres !
Car les temples de Nikko, ultra décorés, ressemblent autant à des isbas russes qu'à des sanctuaires shintoïstes.

Tiens, revoilà nos éléphants, toujours hilares, toujours aussi dorés !



Le détail de l'ornementation est d'une richesse, d'une variété et d'une fantaisie extraordinaire.
Et je sais maintenant où les couturiers japonais prennent leur inspiration.

Les motifs floraux de Kenzo Takada ?

Les merveilleux plissés ...

d'Issey Miyake ?

Parmi tous les ornements, les ferrures, véritables bijoux, ont particulièrement retenu mon attention, en raison des motifs en reliefs qui, selon l'angle de vision et la lumière, apparaissaient tour à tour concaves ou convexes.


Nikko un lieu enchanteur, qui n'a pas grand chose à voir avec l'esthétique "zen" à laquelle on réduit trop souvent le japon. Mais un joyeux équilibre entre couleurs, matières et formes.

Un peu à l'écart, un autre temple, plus sobre, plus délicat, plus raffiné présente au sommet d'un toits, un étrange symbole ...


une sorte de spirale dont j'aimerais bien connaître le sens !

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