08 mars 2010

Pondichery ville blanche

Chandernagor, Pondichery, Mahé, Yanaon, Karikal.
Il n'y a pas si longtemps on apprenait par coeur la liste des comptoirs français de l'Inde.


Que reste-t-il de la présence française à Pondichery ?














Il reste des noms de rue, quelques inscriptions, à l'orthographe parfois douteuse (?) malgré les efforts de l'


Il reste un Lycée français, une Alliance française, l'Ecole française d'Extrême-Orient, toutes institutions installées, comme le Consulat, dans de beaux bâtiments restaurés.





















Il reste de belles villas, parfois transformées en hôtels ou en restaurants, à moins qu'elles ne fassent le bonheur d'une famille d'expatriés...


Dans l'une de ces anciennes maisons, s'est installée la librairie Kailash qui édite, en français, toutes sortes de livres sur l'Orient, en particulier quelques beaux récits de voyages.


Ah, j'oubliais ! Il reste aussi quelques églises et sur la place du Gouvernement, le Cercle de Pondichery. Il reste la statue de Jeanne d'Arc, et celle de Dupleix, reléguée pour le moment au bout de la Promenade, un peu comme si on en avait honte. Et un monument aux morts qui demeure " propriété de la République française".

Vestiges coloniaux, vestiges culturels surtout. Et de ces rues qui se coupent à angle droit, de ces villas, de ces jardins dont la végétation déborde largement sur le trottoir, de ce long boulevard le long de la mer, dans la moiteur tropicale, émane un charme flou, vaguement nostalgique.
Non, Pondichery ne m'a pas déçue.

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