24 octobre 2010

Sur la Route de Taos

Plus rustique, moins sophistiquée que Santa Fe, Taos reste néanmoins une destination "incontournable" pour qui voyage au Nouveau-Mexique. D'autant que la route qui y mène, traverse paysages grandioses et villages pittoresques. Ainsi la petite église de Las Truchas, solide comme un roc, un véritable fort où se réfugier en cas d'attaque.



















Lignes douces, couleurs tendres, l'adobe est décliné sous toutes ses formes, à Taos comme à Santa Fe. Le turquoise reste la couleur privilégiée pour faire chanter l'adobe ...


Un potée de géraniums ou une sculpture monumentale accueille le visiteur à la porte des galeries et des musées, presque aussi nombreux ici qu'à Santa Fe. La ville est faite pour les touristes et ne prétend pas à autre chose.



















Depuis le début du siècle, de nombreux artistes sont venus s'installer à Taos, séduits sans doute, comme je l'ai été, par la lumière jusqu'à fonder, en 1915, une Société d'Artistes, la Taos Society of Artists, destinée à stimuler et faire connaître le travail de ses membres fondateurs. Parmi lesquels Ernest L. Blumenschein dont la maison, transformée en musée se visite avec intérêt. Je ne suis pas certaine de me passionner pour le travail de ces artistes, trop figuratifs, trop régionalistes pour mon goût, mais ce qui excite ma curiosité c'est la communauté artistique qu'ils ont réussi à faire vivre pendant une bonne douzaine d'années; j'imagine les longues discussions pendant les soirées d'hiver, les histoires d'amour, les disputes ... La Société a été dissoute en 1927, mais le mouvement avait été crée et depuis Taos est resté un pôle d'attraction pour de nombreux artistes, y compris Nicolai Fechin, un émigré russe, Georgia O'Keeffe, et D.H. Lawrence, pour ne citer que les plus connus.Un passage à la La Fondation Harwood permet de se familiariser avec le milieu artistique de Taos, passé et présent.
PS. Le lien sur D.H. Lawrence , s'il fonctionne, vous emmène à un excellent article du NY Times sur D.H.Lawrence à Taos.

Toutefois les musées de Taos sont nettement moins nombreux que les boutiques qui proposent l'intégralité des panoplies "western". On peut s'y habiller de la tête ...aux pieds !





On peut tout aussi bien décorer sa maison : tapis navajos, coussins, tissages, vanneries, poteries ...














au risque de faire paraître bien criardes les couleur de Taos, une fois transplantées sous nos ciels gris !

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