05 octobre 2013

Ma vie avec Liberace


Plus kitsch ce n'est pas possible. Et dans le clinquant, Soderberg en a mis une couche : costumes, décors, jeu des personnages, tout est trop !  Mais un film sur un personnage aussi extravagant que Liberace se devait d'être à la hauteur du personnage. On ne boit que du champagne, on ne dort que dans la soie, on ne se baigne que dans des bulles... mais derrière tout cela il y a deux êtres humains pitoyables dans leur besoin d'affection.

Car l'argent et la gloire ne suffisent apparemment pas à combler les vides. Le propos est un peu cliché mais parfaitement illustré dans le film. La générosité de Liberace est à la mesure de ce qu'il attend de ses protégés et la passion ne peut être vécu qu'à son paroxysme. Quitte à ce que cela se termine très mal.





Aucun commentaire: