18 décembre 2013

Salgado, Depardon et quelques autres



Des expositions photos, il y en a beaucoup à Paris en ce moment, mais il y a celles que l'on peut photographier, et celles que l'on ne peut pas photographier.

Sous le titre Genesis, la Maison Européenne de la photographie présente 245 photos de Sebastaio Salgado, photos de paysages, photos d'animaux, toutes en noir et blanc,  comme autant d'hommages à la grande Nature. Mes préférées - que je n'ai pas pu photographier - sont celles qui frôlent l'abstraction, une dune de sable entre ombre et soleil, un rocher plissé, mais ce ne sont pas celles que la MEP a choisi de montrer sur son site. Dommage.

Au Grand Palais en revanche, il n'était pas interdit de photographier les photos de Depardon, des photos de voyageur, toutes en couleurs, et quelles couleurs !  La toute première, celle qui accueille le visiteur à l'entrée de l'exposition a tout d'un manifeste. Des couleurs qui claquent, un surplus de lumière et cette façon si particulière de photographier les angles.




 Ou les diagonales


Afrique, Amérique du Sud, Depardon semble avoir traîné ses bottes un peu partout. dans le monde.  Le regard toujours à l'affût du détail curieux, mais surtout avide de lumière et de couleurs. 
 

De couleurs et de lumière.  


De lumière surtout. Et c'est sans doute la raison pour laquelle ces deux images accrochées côte à côte m'ont fascinées, en souvenir sans doute  du tableau de Hopper intitulé Soleil dans une pièce vide









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