05 mars 2014

Quand la nature l'emporte sur la pierre


 Je n'ai pas l'âme historienne et sur les sites archéologiques, je m'ennuie toujours un peu. Le présent sans doute m'intéresse-t-il plus que le passé, bien que celui-ci, il est vrai, conditionne celui-là. 


 En revanche je suis toujours étonnée par la rivalité qui s'établit entre ce que les hommes ont voulu édifier et ce que la nature décide.


Ce petit palmier dans les ruines de Karnak a encore l'air bien chétif, mais cet autre, rivalise aisément avec le pharaon.


Quant à ces autres-là, entre ruines laissées en l'état et colonnade restaurée, ils témoignent de l'invariance et de la permanence de la nature face au transitoire humain. 


Au fond ce que je préfère, dans les ruines, c'est cette inlassable compétition  entre nature et culture, entre les éléments, le vent, le sable et l'eau qui s'efforcent, sans y parvenir, de réduire à néant les efforts de l'homme pour ériger des monuments à sa propre gloire. Efforts dérisoire mais dont il reste malgré tout une trace 5000 ans plus tard.



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