10 juillet 2014

L'Université Bilgi et le campus de Santralistanbul

Fondée il y a une quinzaine d'année, l'Université Bilgi a été fondée grâce à un mécène, Oguz Ozerden, qui après avoir fait fortune a décidé de consacrer son argent à l'éducation.
C'est un article d'Olivier Pascal-Mousselard dans un Télérama de 2010 qui m'a donné envie d'aller voir par moi-même, d'autant que l'article annonçait deux musées sur le campus de Santralistanbul, l'un des trois campus de l'université. 
Le tram jusqu'à Kabatas et la navette mise à disposition des étudiants (et des visiteurs) pour gagner l'extrémité de la Corne d'Or. Changement radical d'atmosphère : on se croirait sur un campus américain !


Les étudiants vont et viennent d'un bâtiment à l'autre. Parmi eux, quelques jeunes-filles voilées, pas très nombreuses. Quelques étudiants autour d'une table construisent une maquette. Sur les pelouses de gros coussins colorés invitent à la détente. Des structures bizarres disposés ici et là ont l'air de venir tout droit d'un atelier de design ou d'architecture. Je ne suis pas loin d'envier les étudiants qui ont la chance d'étudier dans de telles conditions. Le coût des études est certes prohibitif pour beaucoup,  mais la gratuité, ou la quasi gratuité des études universitaires en France n'a jusqu'à présent pas fait ses preuves.


 La bibliothèque est publique - insertion dans le quartier oblige - et l'un des deux restaurants du campus a parfaitement assimilé les codes de la déco-récu, jusque dans les toilettes ! 



A première vue, le site paraît étrange parce que certains bâtiments ont des allures franchement industrielles. Ce qui, en fait n'a rien d'étonnant puisque le campus a été établi sur le site de l'ancienne centrale électrique d'Istanbul, transformée désormais en Musée de l'énergie.


Comme pour d'obscures raisons le musée d'art contemporain annoncé était fermé, j'ai consenti à visiter ce musé de l'énergie qui s'est révélé bien plus fascinant que je ne l'imaginais !


 Surtout pour quelqu'un qui a tendance à prendre les turbines et autres machines industrielles pour des installation d'art contemporain.



Alors que nous quittions le musée un groupe de touristes ou d'ingénieurs russes est entré, emmené d'un bons pas par une guide, chaussé pour l'occasion d'une paire de sandale ... auquel mon appareil photo n'a pas résisté !



Un après-midi passé sur le campus de l'université Bilgi, donne effectivement une tout autre idée d'Istanbul que celle que l'on trouve dans les guides.


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