31 janvier 2015

L.B. Johnson Library

Non, ce n'est pas tout ce que j'ai retenu de mon passage à la Bibliothèque L.B. Johnson. 

Je me souviens de ses efforts pour faire signer les décrets sur les droits civiques et de son bras de fer avec le gouverneur de l'Alabama. 
Je me souviens de son rôle dans la guerre du Vietnam.
Je me souviens de la guerre contre la pauvreté qu'il a mené dans son propre pays. 

Mais je me souviens aussi que L.B. Johnson était né à Stonewall (Texas).


30 janvier 2015

Rehearsal at the museum



Répétition publique dans le hall du musée :  quatre jeunes gens pour un quatuor à cordes. Critiques et commentaires allaient dans les deux sens ! Le procédé n'est pas courant, mais à Austin, si !

29 janvier 2015

A Music Mecca


Réparation sur le toit d'un des magasins de musique d'Austin au nom évocateur.


28 janvier 2015

Une autre image d'Austin

A deux pas d'une rue très animée, de jour comme de nuit.


27 janvier 2015

Lucy's fried chicken


L'enseigne était aguichante, le poulet délicieux et le service impeccable avec en prime,  deux parts de Sweet Tea Pie, la deuxième pour compenser celle de la première jugée trop petite par le serveur.  
Si c'est pas du service, ça ! 


26 janvier 2015

Deux photos pour une devinette

Quel rapport y a-t-il entre cette photo ...


... et celle de dessous ? 


La couleur du ciel et celle des pancartes peut-être ? 
Non, pas du tout !  

La première photo représente le Capitol, superbe bâtiment néoclassique construit en 1888 pour abriter la législature de l'État du Texas où, mardi dernier, a été intronisé en grandes pompes le nouveau gouverneur Greg Abbott.
La deuxième photo représente un petit groupe de manifestants prêts à rejoindre la manifestation qui se tenait samedi devant le Musée d'Histoire de l'Etat. Ils n'étaient pas très nombreux pour une ville de près d'un million d'habitants. Mais ils étaient très convaincus. Sur leurs pancartes tous les slogans "pro-life" et anti-avortement comme sur celle du gros monsieur à droite : "My generation will end abortion ! "

Le lien entre les deux photos, et la réponse à ma devinette vous le trouverez dans l'article que voici. http://www.nytimes.com/2015/01/21/us/politics/new-texas-governor-greg-abbott-expected-to-continue-on-perrys-path.html 


25 janvier 2015

Lone Star State

C'est le surnom du Texa, l' État le plus grand des Etats-Unis (après l'Alaska quand même !) et le deuxième État le plus peuplé (après la Californie). Mais passer après l'Alaska ou la Californie n'entame en rien la fierté des Texans.  Le Bob Bullock Museum d'Austin raconte toute l'histoire du Lone Star State, depuis la "grande" révolution, qui a libéré ses habitants du joug du Mexique en 1836, jusqu'aux dernières inventions technologiques dues à des Texans, sans oublier bien sûr  la prolifération  des puits de pétrole depuis le début du siècle.Une histoire édifiante !


24 janvier 2015

Stetson hats

Changement radical de décor.
Après la Californie, Austin, capitale du Texas.
Et dans cette boutique de South Congress Avenue, tous les choix de chapeaux sont permis. 


23 janvier 2015

Une dernière fois la mer ...

...  avant d'aller découvrir ailleurs d'autres horizons. 
Bye Aptos ! Bye Mobterey Bay ! T'was nice meeting you.


22 janvier 2015

San Jose (CA)


San Jose est la capitale des geeks, des nerds, des "techies".
À quoi les reconnaît-on ? À une certaine façon de porte leur bonnet peut-être.
San Jose compte deux musées importants, celui de l'innovation et celui des arts. Celui de l'innovation propose toutes sortes d'activités aux enfants des "techies"; celui des arts également.

21 janvier 2015

Je fais provision de bleu pour l'hiver


Et je triche en mettant non pas une, comme je l'avais promis,  mais deux photos. Le stricte minimum pour garder le souvenir de la houle et des vagues de cet océan que l'on dit Pacifique.





20 janvier 2015

Un samedi ordinaire à Santa Cruz




Voilà qui change agréablement des doudounes et des chaussures de ski. Mais les skis sur l'épaule ou le surf sous le bras... la différence n'est peut-être pas si grande !

19 janvier 2015

Selma


L'événement raconté dans le film d'Ava Duvernay s'est passé à Selma (Alabama) en 1965, mais il est aussi connu sous le terme de "bloody sunday".

Il s'agit d'une marche ou plutôt de trois tentatives successives de rallier  - pacifiquement - Selma à Montgomery pour obtenir que le gouverneur Wallace respecte la loi fédérale  - les droits civiques datent de Juillet 1964 -  et fasse en sorte que les Noirs puissent voter sans que l'on fasse obstacle par toutes sortes d'exigences à leur inscription sur les listes électorales. Pot de fer contre pot de terre. Martin Luther King a finalement obtenu du Président Johnson qu'il fasse céder Wallace, mais le sang avait déjà coulé.

Le film est bien sûr émouvant et suscite, en ce jour de commémoration de Martin Luther King,  un certains nombres de réflexions sur les moyens utilisés par ceux qui sont opprimés pour obtenir gain de cause. La non-violence, dont les principes sont à plusieurs reprises rappelés dans le film : "Negociate. Demonstrate. Resist" est un outil puissant, mais il a aussi son prix et celui qui envoie un peuple marcher les mains vides alors que de l'autre côté du pont, ils sont armés de matraques et de fusils, ne peut le faire sans frémir. Terrible responsabilité.

L'écume de la vague

Dans la baie de Monterey.
Le vent souffle depuis la terre et renvoie en arrière l'écume de la vague qui se fracasse sur le sable. 


18 janvier 2015

Un phare de plus...

... ajouté à ma collection. Celui de Point Pinos, le plus vieux phare toujours en activité sur la côte Ouest des Etats-Unis. Sa date de construction : 1855 ! Avec une lentille de Fresnel venu de France par le Cap Horn.  Il n'est pas très haut mais l'horizon qu'il embrasse est immense. Et superbe !


17 janvier 2015

L'oiseau bleu

Pas plus farouche qu'un piaf, il picorait des miettes entre deux chaises sur la terrasse de la boulangerie de Big Sur. Il ne m'a pas laissé son nom. Dommage.


Merci à Andrée d'avoir identifié mon oiseau : un geai de Steller.

16 janvier 2015

En attendant la vague

Le Hook, au bout de la 41e rue, meilleur spot de Santa Cruz ?

15 janvier 2015

Santa Cruz


Soleil d'hiver sur le kiosque d'information de Santa Cruz,  Le long de Pacific Avenue on croise toutes sortes de personnages qui semblent tout droit sortis des années soixante. L'impression soudain de s'être trompé d'époque.

14 janvier 2015

Robert Bechtle

L'image du jour ? Ce tableau de Robert Bechtle, découvert dans le nouveau musée de Young, dessiné par les architectes suisses Herzog et de Meudon.

 Four palm trees

Robert Bechtle est un peintre californien, fasciné par les voitures et les rues de San Francisco qu'il représente avec une minutie photo-réaliste. Ces palmiers sont pour lui un sujet inhabituel.

13 janvier 2015

Retour en Amérique

Encore ! Et jamais lasse puisqu'il y a toujours quelque chose à y découvrir ou à retrouver. Mais cette fois-ci je vais essayer de me tenir à une photo par jour.

A commencer par mon petit déjeuner préféré : waffle with berries and maple syrup (whipped cream is optional !) pris dans un café de Castro, à San Francisco.

11 janvier 2015

Cold in July

Cold in July est un film dérangeant. Plaisant par certains côtés, dérangeant par d'autres.
C'est d'abord un film de vieux renards, comme Sam Shepard qui joue un dur de dur, d'autant plus inquiétant qu'il est du genre taciturne.  Comme Don Johnson,  marqué à jamais par son rôle dans Deux Flics à Miami et qui joue ici le rôle d'un détective aussi excentrique qu'exhubérant.  Et puis il y a le troisième personnage, l'Américain moyen joué par Michael C. Hall le serial killer de Dexter, qui ici tient plutôt le rôle de la conscience, une sorte de Jiminy Cricket ! Jim Mickle, le réalisateur multiplie ainsi les clins d'oeil et les références pour le plus grand amusement des spectateurs.

L'histoire pourtant a de quoi réveiller toutes les angoisses, en particulier celle de l'intrus qui pénètre de nuit dans une maison. Comme on est en Amérique, l'homme qui a défendu l'arme au poing sa propriété, devient immédiatement un héros,  à son plus grand désarroi. Mais lorsque sa famille est menacée, il est près à recommencer. L'histoire en fait se complique rapidement, peut-être un peu trop d'ailleurs car l'un des personnages se révèle être un témoin protégé du FBI.


Le scénario ne lésine pas sur les rebondissements, les effets de surprise, les chemins de traverse et ne se soucie pas toujours de vraisemblance, ce qui au fond importe peu car la parodie n'est jamais bien loin. Comme si le réalisateur voulait à la fois glorifier la virilité de ses héros et s'en moquer. Difficile dans ses circonstances de savoir quelle est la part du lard et du cochon ! Et je comprends que le film laisse le spectateur un peu perplexe.
On peut en effet voir dans ce film une apologie de l'auto-défense, un plaidoyer pour le deuxième amendement de la constitution américaine, celui qui garantit à chaque citoyen le droit de porter des armes, un film qui fera jubiler les membres de la N.R.A. Mais cela n'est pas certain, etsur ce sujet le film est particulièrement retors, car, si le bon père de famille n'avait pas eu sur le haut de son armoire le vieux pistolet de son père, il n'aurait pas sur la conscience la mort d'un homme et n'aurait pas à en affronter les terribles conséquences de son acte. Détenir une arme chez soi ou la faute originelle !









10 janvier 2015

A Most Violent Year

Après quelques films un peu pesants, A Most Violent Year de Y.C. Chandor est, malgré son titre, un film beaucoup plus réjouissant.


On est à Brooklyn, dans les années 80. Certainement pas la période la plus reluisante pour NY ! Plusieurs gangs mafieux se sont répartis les bénéfices de la distribution du pétrole et n'ont pas l'intention de laisser grignoter leur territoire par un jeune ambitieux qui de surcroît entend faire commerce "honnêtement". Une incongruité dans ce milieu !
Sur le mode "polar",  c'est-à-dire en jouant avec tous les codes du genre, le film raconte les difficultés auxquelles se heurte le jeune ambitieux, qui a par ailleurs épousé la fille d'un gangster de Brooklyn, toujours prête, elle, à faire appel à papa, et aux bonnes vieilles méthodes de papa ! La recherche de respectabilité dans un milieu qui se soucie comme d'une guigne de la loi et de l'ordre est finalement assez cocasse.

A Most Violent Year et donc un bon film parodique, parfois tendu mais souvent drôle, un film d'atmosphère dans le décor  du NY des années 80, ce qui a contraint  le réalisateur à soigner particulièrelent son cadrage pour ne pas montrer ...  l'absence des deux tours jumelles sur la skyline de Manhattan.  Le panoramique bute à gauche sur un mur : c'est exactement là où elles se trouvaient.


Timbuktu

Le film d'Abderrahmane Sissako fait partie de ces films largement encensés par la critique aussi bien que par le grand public, pour de mauvaises raisons. C'est en effet leur propos que l'on apprécie plus que leur qualité cinématographique. 
Et j'avoue, que malgré l'intérêt du sujet - l'instauration d'un pouvoir islamiste  dans une ville africaine qui ressemble à Tombouctou - je me suis passablement ennuyée à la projection de Timbuktu. Sans doute parce que le propos est trop ouvertement démonstratif. Mais j'ai trouvé aussi qu'à force de multiplier les exemples, le film perdait en cohérence et en force.

En fin de compte je me retrouve toujours piégée par des films comme Timbuktu ou Eau argentée : impossible de les critiquer sans passer pour un mal pensant ! N'en déplaise aux uns et aux autres je trouve que le film d'Abderrahmane Sissako est un film plein de bonnes intentions, mais mal fichu, et celui d'Ossamma Mohammed un témoignage affligeant mais pernicieux.

Et j'en reviens à ce qui est devenu pour moi un leitmotiv. Je n'ai rien contre le cinéma que l'on qualifie d'engagé parce qu'il prétend porter un message. A condition de ne pas évaluer le film en fonction de son seul message. En outre, pour qui vise l'efficacité, ne convient-il pas de s'interroger sur le destinataire du message ?  A quoi bon réaliser un film qui ne s'adresse qu'à un public déjà convaincu, à savoir le petit quota d'intellectuels-bien-pensants qui font le succès de ces films. Ce n'est pas eux qu'il faut convaincre, ce sont les autres ! Plaire et instruire. Je rêve de films"grand public" accessibles à tous qui, mine de rien, amènerait les spectateurs à s'interroger. Juste s'interroger.




09 janvier 2015

La Vie de Galilée

1938...1945...1954 .... Brecht a travaillé sur La Vie de Galilée pendant plus de 15 ans. C'est dire assurément qu'elle lui tenait à coeur.  Et que, dans le contexte de sa rédaction, chaque scène, chaque mot avait son importance. Comme ils l'avaient en 2000 lorsque la pièce a été mise au programme des prépas scientifiques. Comme il l'est encore aujourd'hui,  dans la mise en scène de Jean-François Sivardier, très respectueuse des principes brechtiens de distanciation. Respectueuses mais pas pour autant révérencieuse.
Chacun connaît ou croit connaître la vie de Galilée, son abjuration et la phrase qu'il aurait (ou n'aurait pas) prononcée :  "E pur si muove !". Brecht utilise donc un fragment de l'histoire culturelle européenne pour provoquer le spectateur et le faire réfléchir aux relations souvent conflictuelles qu'entretiennent la science et la religion et plus généralement la recherche de la connaissance et le pouvoir constitué.  Les pistes proposées par Brech sont nombreuses et le spectateur est amené à s'interroger sur l'éthique de la science, sur sa finalité : le savoir pour le savoir ou le savoir au service du peuple ?  Mais de la même façon il s'interroge aussi - et c'est une des plus belles scènes, celle du petit moine - sur la valeur consolatrice de la religion pour ceux qui sur cette terre n'ont rien que leur misère et l'espoir d'une vie meilleure dans l'au-delà. Faut-il leur dire qu'ils se trompent ? Et les jeter dans le désespoir ?

Aussi sérieux que soient les sujets abordé, La vie de Galilée reste du théâtre de divertissement, souvent très drôle à la limite de la pantomime comme il se doit pour le théâtre de Brecht.


Il ne reste hélas que deux représentations à la MC2. Vendredi 9 et Samedi 10.  Mais le texte de la pièce est toujours disponible en librairie ou en bibliothèque.



07 janvier 2015

Petit matin de givre

La journée s'annonçait plutôt bien, toute saupoudrée de givre et la voilà  gâchée par l'annonce de l'attentat contre Charlie Hebdo ! 


05 janvier 2015

Les Mercuriales

J'ai vraiment pris trop de retard ! Le film de Virgil Vernier,  Les Mercuriales n'est plus à l'affiche depuis un certain temps. C'est dommage car ce petit film, très imparfait a néanmoins quelque chose d'attachant, à cause de son imperfection justement. C'est un film sur l'errance, sur l'entre-deux, sur le flou des relations, l'incertitude des destins et une ligne narrative un peu lâche lui convient finalement bien. Deux jeunes filles traînent d'un lieu à une autre, d'une occupation à une autre, au gré de leurs rencontres sans que l'on sache vraiment ni d'où elles viennent, ni où elles vont.
Vacuité plus que désarroi, nonchalance plus que désespoir... une certaine image de la jeunesse ? Non tout au plus d'une certaine jeunesse. Et un film somme toute intriguant puisqu'on n'est pas sûr de cerner le propos ou les intentions du réalisateur.



04 janvier 2015

P100048


DEVINETTE : QUEL EST LE POINT COMMUN ENTRE CES TROIS PHOTOS 























La première a été prise au Vietnam en 2006. La seconde à Biviers en 2011 et la troisième à Arles en Juillet  2013

Elles ont toutes été prises avec des appareils Panasonic (Lumix).
Trois appareils différents. Le premier et le second ayant rendu l’âme au bout de quelques années.

Réponse : Elles portent toutes les trois le même numéro  P1000048 et si je les laisse dans la bibliothèque IPhoto, de mon MacBookPro,  une seule sera visible ! Les autres ne présenteront qu’un point d’exclamation noir dans un rond blanc ! Deux sur trois sont désormais inutilisables et intransférables !

Qui dois-je remercier ?
Panasonic pour ses appareils qui commencent tous leur numérotation de la même façon ?
Apple et son logiciel iPhoto avec son classement de photos qui ne tient compte que du numéro de la photo et pas de sa date ?
Sandisk, le fabriquant de cartes-mémoire ?
La vraie question est sans doute à quel moment et en quel lieu se fait la superposition ou l'élimination.

Qui me donnera la solution pour éviter que les nouvelles photos téléchargées sur Iphoto effacent les plus anciennes ?
Faut-il ne jamais réutiliser deux fois la même carte mémoire, même après l’avoir effacée ? Cela paraît absurde.
Faut-il court-circuiter IPhoto ?  Sans doute mais comment ?
Faut –il ne jamais acheter d’appareil de même marque ?
Faut-il renoncer à la photo numérique ? 
 



02 janvier 2015

2015

Une année qui serait aussi douce, aussi paisible que cette barque qui glisse lentement sur des eaux tranquilles ....
Difficile, mais on peut toujours essayer d'y croire !