15 avril 2015

Richard Diebenkorn

Au nombre des "Icônes Américaines", l'exposition qui présente à Paris quelques oeuvres de la collection du Musée d'Art Moderne de San Francisco, il y avait bien entendu Andy Warhol, Donald Judd, Sol Lewitt, Roy Lichtenstein et quelques autres, mais je n'ai retenu que Richard Diebenkorn.

Ce peintre me fascine depuis longtemps pour des raisons que j'essaye d'élucider peu à peu.
J'aime sans doute son usage de la couleur, des couleurs plus exactement, vives ou douces, c'est selon, mais toujours harmonieuses.
J'aime aussi son hésitation entre abstraction et figuration : considéré comme un "expressionniste abstrait" jusqu'au milieu des années 50, il revient à la figuration dans la même décennie, avant de rebasculer vers l'abstraction.
J'aime aussi reconnaître, selon les toiles l'influence de Matisse ou celle de Hopper. Au fond, ce qui me plaît sans doute chez Diebenkorn c'est que son parcours ne suive pas une ligne droite, mais bifurque d'un côté et de l'autre. Contrairement à certains qui une fois le bon "filon" trouvé, se contentent de l'exploiter. Richard Diebenkorn semble n'avoir jamais renoncé à chercher.

Ocean Park #54 (1972)

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