28 février 2016

Miami : d'un quartier l'autre.

Comme beaucoup de villes américaines, Miami est une ville multiple.

Downtown : ses buildings, ses bâtiments publics comme la Freedom Tower,  calquée sur la Giralda de Séville, lieu de passage obligatoire des Cubains à leur entrée dans le territoire US.


Little Haïti qui malgré ses couleurs pimpantes suinte encore la misère.



Et quasi sans transition car les deux quartiers se touchent...


Le Design district, un quartier "récupéré" où s'exhibe désormais le luxe le plus clinquant : les grandes marques de joaillerie, les grandes marques de la mode, plus que le design proprement dit.


A l'Est de la ville, tout près de la mer, et noyé dans la verdure, Coral Gabbles, le quartier des milliardaires, traversé par Old Cutler Road; de chaque côté des banyans centenaires, des propriétés que l'on devine somptueuses mais que l'on ne voit pas : le vrai luxe ne s'affiche pas.


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Miami : deuxième passage

Petit tour dans les musées de Miami. 


Le Perez Museum, idéalement situé au coeur de la ville, avec vue sur le port.   Très fréquenté ce dimanche matin.


La Fondation Cisneros, à quelques blocs et quasiment déserte.


Le  MOCA, Musée d'art contemporain, légèrement excentré, au Nord. Pas beaucoup de monde non plus. Dommage.  Car ici un Colombien, Carlos Salas;  là, un Cubain, Gustavo Perez et là-bas, plusieurs expositions, parmi lesquelles ma préférée : Firelei Baez !


27 février 2016

Les délices de Tokyo

Le titre est un peu trompeur. Parce que même si le film tourne autour d'une boutique de "dorayaki" et même si l'on suit pas à pas la vraie recette de l'anko, cette pâte de haricot rouge qui vient fourrer les petites crèpes, le propos du film n'est pas là. Les "doryaki" ne sont qu'un prétexte pour parler des gens, du cuisinier qui tient la boutique, des écolières qui constituent sa principale clientèle et de la vieille dame qui a toujours rêvé de travailler dans un magasin comme celui-là et que le cuisinier finit par embaucher jusqu'au jour où....

Je devrais m'arrêter là pour ne pas gâcher le film à ceux qui ne l'ont pas encore vu, mais autant ne rien dire du tout. Car le vrai sujet du film c'est une maladie terrible, longtemps considérée comme contagieuse, qui a conduit à faire vivre ceux qui en étaient atteint à l'écart de la société. A les couper du monde. Il s'agit de la lèpre. La vieille dame du film a en effet les mains déformées par la maladie.


Il a sans doute fallu à Naomi Kawase beaucoup de courage pour aborder un tel sujet, encore tabou : celui de l'ostracisme vis à vis de gens considérés comme impurs. Elle le fait avec beaucoup de finesse, beaucoup de tendresse; elle abuse, à mon goût, des gros plans qui finissent par fatiguer le regard, mais si l'image est insistante, le discours reste léger; la cinéaste laisse le spectateur libre de ses conclusions, libre de s'interroger sur la façon dont telle ou telle société exclut une partie de ses membres sous un prétexte ou un autre. Le film parle du Japon qui a aboli en 1996 la loi sur l'internement des lépreux votée en 1907.  Oui mais ailleurs ? Comment traitons nous nos lépreux Léproserie ? Lazaret ? Des mots d'un autre âge ou toujours d'actualité ?



La paille dans l'oeil du voisin, la poutre dans le nôtre ? Car n'y a-t-il pas dans nos sociétés occidentales bien d'autres gens que nous tenons à l'écart et traitons comme des lépreux ? Pourquoi ? A la fin du film, en faisant intervenir la propriétaire qui du jour au lendemain congédie le gérant de la boutique de "dorayaki", Naomi Kawase ne laisse -t-elle pas entendre que dans une société gouvernée par le profit, ce sont toujours les malades, les vieux, les pauvres, les démunis qui sont ostracisés ?
Les saisons passent, le temps s'en va, mais rien ne change ? 
Oui Les Délices de Tokyo est un beau film. Pas délicieux, non. Juste beau.


26 février 2016

El Clan

Le dernièr film de Pablo Trapero traite d'un problème essentiel ?  Comment recycler les anciens bourreaux qui, de force, se retrouvent au chômage - sans allocation aucune ! La question paraît cynique ? Elle ne l'est pas. C'est une réalité à laquelle l'Argentine a dû faire face.

Archimedes est le patriarche d'une famille - une femme, deux filles, trois garçons dont l'un est champion de rugby - qui, pour cause de changement politique, se trouve du jour au lendemain sans revenu. En bon père de famille, Archimède pourvoit aux besoins de son clan en faisant ce qu'il a toujours fait : enlèvements et meurtres. Cette fois-ci à des fins personnelles et non plus idéologiques. Et il implique dans son "travail" toute sa famille qui ne peut ignorer les cris de ceux qu'il détient dans sa cave ou dans un réduit aménagé, même en haussant le son de la radio, mais fait semblant de ne pas savoir et dont les membres s'accommodent de tout pourvu qu'ils puissent continuer de vivre comme ils l'ont toujours fait.

Ce que Pablo Trapero raconte dans son film c'est l'absence totale de morale de ceux qui préfèrent leur petit confort à toute autre chose, et comme les singes de la fable, se bouchent les yeux et les oreilles du moment qu'il y a du pain sur la table, une voiture dans le garage etc.. Le plus perturbant pour le spectateur c'est bien cette incapacité, ou plutôt ce refus des individus à distinguer le bien du mal, sachant de surcroit que l'histoire est basée sur des faits réels.

Une famille -  en apparence - si normale !  Quelle est la philosophe qui parlait de la banalité du mal ? Anna Arendt ?




25 février 2016

Tierra y sombra

Un deuxième film en provenance d'Amérique latine, en attendant le programme du fstival Ojoloco qui ne saurait tarder. Celui-ci est le premier film d'un jeune réalisateur colombien, César Acevedo.

La terre et l'ombre est un film pour ainsi dire à deux entrées. Certains plans, certaines séquences font penser à Salgado grand dénonciateur de l'exploitation des petits et des miséreux par les riches propriétaires terriens : l'homme de la famille est tombé malade, les poumons rongés par la poussière et les cendres; sa femme et sa mère prennent sa place pour couper la canne. Un travail qui dépasse leurs forces malgré la solidarité des ouvriers agricoles.



Mais le film va plus loin que cette première approche, en ouvrant sur le retour du grand-père qui avait fui il y a longtemps et revient au chevet de son fils. Par petites touches  et sans beaucoup de paroles, le réalisateur nous fait comprendre le clivage qui existe entre la grand-mère qui, par attachement à sa terre refuse obstinément de la quitter, quelles qu'en soient les conséquences et le grand-père qui, lui, a compris qu'il est trop tard, que les temps ont changé et qu'il n'y a plus de futur pour eux sur cette terre.
La terre et l'ombre est un film sombre, très sombre. Le réalisateur n'hésite pas à suggérer que le responsable  de la tragédie est l'exploitation de l'homme par l'homme. Mais plus subtilement il montre aussi qu'il existe des choix parce que celle qui a décidé de rester, impose d'une certaine façon son choix aux autres, à son fils qui refuse d'abandonner sa mère malgré les supplications de sa femme, à sa belle-fille qui assume sa part de travail  et des conditions de vie au-delà de ses forces, à son petit-fils dont elle compromet l'avenir.
Tragédie familiale, tragédie sociale, le film d'une façon plus générale, propose une réflexion sur les choix que l'individu a pour orienter sa vie. La Terre et l'ombre est un beau film, un de ces films qui vous laisse le coeur un peu lourd, mais plus riche aussi d'humanité.


L'oiseau de l'Almanar



Du côté  d'Hyères

24 février 2016

Les Premiers, les Derniers

D'une façon générale, j'aime beaucoup le cinéma belge qui a toujours l'art de me surprendre : quelque chose d'insolite, de décalé, vaguement surréaliste.
Et depuis longtemps je suis fan de Bouli Lanners, comme acteur et comme réalisateur. Et je n'ai pas été déçue par son nouvel opus.

Les Premiers, les Derniers est avant tout une histoire d'errance. Encore une ! Comme si Boulers ne savait raconter que ce genre d'histoire. Une histoire de gens qui cherchent leur place dans la société.

Voici donc deux "chasseurs de prime" chargés de retrouver un téléphone portable. Pour qui ? Pourquoi ? On ne le sait pas et on s'en fiche un peu car la trame policière n'est qu'un prétexte pour parler de Cochise et Gilou, des héros un peu fatigués, qui donnent l'impression d'être passés à côté de leur vie. Mais le film est aussi fait de tous ces gens croisés en chemin, une femme dont la voiture est en panne, un individu qui apparaît, disparaît sans que l'on sache bien pourquoi, son nom est Jésus. Et puis il y a le jeune couple, deux adolescents, innocents et perdus, amoureux éperdus.
Les personnages de Bouli Lanners sont tous des gens bizarres, qui vivent plus ou moins en marge de la société mais ils sont profondément humains, avec juste ce brin de folie qui les distingue des gens ordinaires.

Un réalisateur qui parvient à camper des personnages crédibles et infiniment touchants, c'est déjà pas mal, mais le charme du film tient beaucoup aussi au choix des décors et à la beauté de l'image. Les décors, ce sont les piliers d'une'autoroute désaffectée, des entrepôts oubliés, des terrains vagues pas très nets, une esthétique de la déglingue qui sans être tout à fait neuve ne manque pas de charme, celui d'un univers en déréliction. Et puis il y a les grands ciels couverts qui parfois mangent les trois-quart de l'écran, parce que le dernier quart, c'est la terre, c'est ce territoire si plat, ces champs boueux, cette route toute droite qui n'en finit pas.  Les couleurs sont tristes à mourir,  indéfinissables entre le gris et le marron, du bistre, du greige...
Avec un ciel si bas qu'un canal s'est pendu ...

Au fond, je ne sais pas vraiment pourquoi ce film m'a tant plu, pourquoi je l'ai trouvé si beau, pourquoi j'ai pensé en le voyant à la lumière de certains tableaux de Rembrandt.  Il y a sans doute dans Les Premiers, les Derniers, quelque chose  que le mots ne traduisent pas.





23 février 2016

Les Huit salopards


Dans mon rattrapage cinématographique, il y a bien sûr le film de Tarantino avec ses éclats de violence extrême sans lesquels le film ne serait pas un Tarantino. Mais la violence filmée par le réalisateur est tellement explosive, tellement outrancière qu'elle en est quasi déréalisée et que l'on ne s'en émeut pas (ou presque pas).  En tout cas pas plus que dans un spectacle de grand-guignol , puisque l'on sait dès le départ que c'est du faux :  le sang peut bien dégouliner,  ce n'est qu'un gelée rouge.

Tarentino a dès ses débuts axés son oeuvre sur l'excès, sur le refus de la demie-mesure. On ne s'étonne donc pas de ne trouver dans ce film que des "méchants",  alors qu'à l'origine les westerns distinguaient soigneusement les bons des méchants avant de jouer sur l'ambiguïté entre le bien et le mal. Un distinguo dont Tarentino ne s'embarrasse pas.

Mais sa plus grande réussite dans ce film tient peut-être au fait qu'il transpose un genre habituellement lié aux grands espaces, dans un lieu clos - à l'exception j'en conviens de quelques scènes dans la neige d'une indéniable beauté -  Mais le confinement permet au réalisateur de se situer en permanence dans l'excès, la démesure, le paroxysme. Son vrai terrain de jeu.

22 février 2016

Spotlight

Classique dansa sa facture, remarquablement bine interprété, Spotlight de Tom Mc Carthy  est l'exemple même d'un certain cinéma américain, extrêmement efficace qui met son savoir faire au service d'une bonne histoire.
Ce n'est pas du cinéma d'auteur, pas du cinéma de genre non plus, bien que le film rappelle par moments d'autres films sur des sujets proches ( Les Hommes du Président ? ) .  C'est du bon cinéma tout simplement qui part d'une histoire vraie : l'enquête menée par des journalistes du Boston Globe sur un réseau de pédophilie à l'intérieur de l'Eglise catholique.


 L'histoire remonte déjà à une quinzaine d'années ce qui explique que dans le bureau des journalistes, il n'y ait ni écran d'ordinateur, ni portable, ni tablette. Le téléphone est leur principal outil et les interview en tête à tête, les déplacements aux archives ou dans les bureaux des administrations judiciaires. Du bon travail d'investigation dans lequel chaque journaliste est à sa façon impliqué; leur méthodes sont différentes, l'un fonce, l'autre a une écoute attentive, un autre vérifie et contrevérifie ses sources, fait jouer ses relations. Tout est bon pour établir la vérité. Et l'on reste assez admiratif devant l'obstination de ces journalistes pour établir les faits, rien que les faits.


21 février 2016

Demain

Le film  de Cyril Dion et Mélanie Laurent a soulevé tant d'enthousiasme qu'il n'est pas utile d'épiloguer beaucoup pour faire l'éloge de ce film.
Il suffit de saluer le travail effectué par les réalisateurs, travail d'enquête d'une part, de présentation d'autre part pour faire de ce répertoire d'actions positives autre chose qu'un pensum.  Oui, il y a un peu partout des gens pleins d'idées, plein d'énergie, qui s'efforcent de trouver des solutions alternatives, écologiques et sociales pour palier les défauts d'un monde capitaliste qui a depuis longtemps oublié l'aspect humain de toute initiative.
Il suffit de se laisser emporter par l'optimisme de ceux qui témoignent sur l'écran.
Il suffit d'y croire. Et j'avoue que malgré mon peu d'intérêt pour les questions économiques et financières, ce jeune homme et son billet de 21 livres m'ont presque convaincue. Une monnaie en circuit fermée, strictement utilitaire et non spéculative ? Pourquoi pas, puisque ça existe déjà. En Suisse ! Et depuis 80 ans !  
 


20 février 2016

Un petit tour à Jacksonville

Le MOCA de Jacksonville a le bon goût d'être situé juste à côté de la bibliothèque. Et les deux se trouvent en plein centre de la ville. Facile pour un touriste.

La bibliothèque est immense, de grandes fresques à la gloire de la lecture ornent l'escalier monumental.  Mais dans les salles, confortables et avenantes il me semble qu'il y avait moins de lecteurs que de gens venus là s'abriter de la pluie, et trouver un peu de calme et de réconfort. Fonction sociale plus que culturelle des bibliothèques d'aujourd'hui ?




Dans la collection permanente du musée,  une série de portraits imaginaires signés Picasso : simple coups de pinceaux sur papier kraft mais quels coups de pinceaux !


Un portrait d'Alex Katz intitulé Red Coat, m'a longtemps fascinée. Je ne sais trop pourquoi...

 
Parmi les expositions temporaires du musée, une exposition pompeusement intitulée : The Other : Nurturing a New Ecology in Printmaking, qui présentait en fait des gravures réalisées par des femmes.
L'occasion pour moi de découvrir Swoon  - "pamoison" en  français - dont le pseudo paraît un peu étrange pour une femme qui affiche dans son travail autant de vigueur. Caledonia Dance Curry a commencé par coller des portraits dans les rues, un peu à la façon d'Ernest Pignon Ernest, ou de Bansky,  avant d'être exposée dans les galeries et les musées.
Elle fait partie d'un collectif d'artistes installés à Braddock,  la banlieue de Pittsburgh où se trouvent les hauts-fourneaux et les grandes usines métallurgiques de Pittsburgh aujourd'hui abandonnés. Une façon de montrer que l'art n'est pas en dehors de la société mais bien au coeur de la société.
Comme les bibiothèques !

http://transformazium.org/
http://caledoniacurry.com/


19 février 2016

Carol

Carol, un film féministe ? Parce qu'il s'agit de montrer comment deux femmes s'affranchissent des conventions sociales pour donner libre cours à leur amour ? Oui sans doute. Mais j'ai toujours un peu de mal avec les films situés à une époque précise où la reconstitution historique (les décors, les costumes et même les attitudes) l'emporte finalement sur l'essentiel. Faut-il pour montrer une femme libérée lui mettre systématiquement une cigarette entre les doigts ? Je ne le crois pas

Rooney Mara est parfaite dans son rôle de jeune ingénue, mais Cate Blanchett, pour une fois, en fait un peu trop dans son rôle de grande bourgeoise, bouleversée par une petite vendeuse de grand magasin.  Fallait-il pour raconter cette histoire insister à ce point sur la différence de milieu ? Je ne le crois pas.

Le vrai sujet du film, en tout cas celui qui m'a intéressé, est celui de l'éclatement du couple et de l'obligation qui est faite à Carol de choisir entre sa passion et ses enfants, que cette passion soit homosexuelle ou hétérosexuelle ! Et ce choix est lui toujours d'actualité.



18 février 2016

Une dernière fois la plage




Inlassables promenades sur la plage

Quel que soit le temps..


Même et surtout lorsque la brume abolit les frontières entre la mer et le ciel entre le sable et l'eau


Le paysage devient alors totalement fantômatique


Les promeneurs cependant y sont aussi nombreux que d'habitude.

17 février 2016

Ave Cesar

Un film des frères Cohen ... depuis Fargo je persiste à aller voir tous leurs films -  sans toujours être convaincue - j'ai donc été voir celui-là.
Que dire d'Ave Cesar si ce n'est que c'est un hommage parodique et ambigü au cinéma d'Hollywood, qui passe en revue tous les genres qui ont fait la gloire des grands studios : peplum, comédie musicale, ballet nautique, western .... sans oublier les difficultés des producteurs partagés entre les recherches de financement, l'ego des acteurs, le harcèlement des médias etc.



On a l'impression d'assister à un cours sur l'histoire du cinéma, parfaitement illustré car il faut bien reconnaître que les Cohen connaissent le cinéma sur le bout des doigts et que la réalisation de chaque épisode "générique" est brillante. Mais - car il y a forcément un mais - il est difficile d'éviter l'effet "films  à sketchs"  avec cette succession de vignettes reliées par un fil ténu et Ave Cesar m'a paru jouer un peu trop de la connivence entre initiés. Le film est supposé être comique - et il l'est parfois - mais j'ai entendu bien peu de gens rire dans la salle.
Le casting est certes prestigieux, mais à force de pousser leurs acteurs à jouer les "stars" aussi capricieuses que niaiseuses - désolée, il n'y a pas de féminin à "benêt" - les Cohen ne leur évitent pas toujours de tomber dans le cabotinage.

Cafés et restaurants de St Augustine

Cités dans le désordre, quelques endroits où nous avons eu plaisir à nous arrêter. 

Kyle's seafood shack,  pour son côté "brut de décoffrage" 


Caps on the water, pour son immense terrasse avec vue sur la rivière  et le délicieux "blackened trigger " que nous y a avons dégusté.


 The Floridian, pour sa déco


Le Sunset grill pour les couleurs de sa façade


Et l'inoubiable dessert "chocolate & peanutbutter"


 Le Dos pour son côté "branché"


Georgie's café parce que c'est un "diner" tout droit sorti des années 50


Le Blue Hen café pour son ambiance très Lincolnville


Le Maple Street Biscuit company, pour le dessert que l'on m'a apporté sans que j'ai rien demandé : "house's treat" !


Et le dernier pour son enseigne

16 février 2016

Un certain sens du confort


 
A l'extérieur, forcément, on privilégie l'Adirondak, d'autant que dans sa version plastique il existe dans des tas de couleurs et n'a pas besoin d'être repeint chaque année. Il gagne en fantaisie ce qu'il perd en authenticité. 




Car le vrai Adirondak est en bois,  son assise doit être légèrement arrondie pour ne pas couper les genoux, et ses accoudoirs doivent être assez large pour y déposer un verre.


  
Mais sous les porches des maisons, on préfère, de loin, le vrai fauteuil sudiste, le rockingchair ! 

Dans sa version cossue, en rotin, avec coussin...


Ou dans sa version classique, en bois. Un guéridon pour d'y déposer un verre de thé, "sweet" ou "unsweet' selon les goûts.


Un livre à proximité de la main, qu'on ne lira sans doute pas parce qu'on se laissera absorber par le spectacle de la rue


Le rocking-chair, le symbole de l'art de vivre sudiste ?

Florida style ?




Très "années cinquante" en tout cas !