11 mars 2016

Trois romans de Craig Johnson

 tous publiés en français chez Gallmeister, en anglais chez Penguin

Little Bird, 2009
Titre original : The Cold dish, 2004

Little Bird est le premier roman de la série ; autant commencer par lui puisque c’est le roman qui permet de se familiariser avec le décor, les personnages, le ton, la façon de faire de Craig Johnson.
Le roman commence par la découverte d’un cadavre, le jeune Cody Pritchard accusés d’avoir violé, avec trois autres garçons une jeune indienne. Un procès a eu lieu, mais n’a servi qu’à raviver les contentieux entre les populations cheyenne et blanche d’autant que les quatre jeunes gens n’ont été condamnés qu’à une peine « avec sursis ». Dans ces conditions l’hypothèse d’une vengeance paraît vraisemblable.


Le Camp des morts, 2010 
Titre original :  Death without company, 2006

Le Wyoming, l’hiver, la neige. Une vieille dame qui meurt dans une maison de retraite. Rien que de très banal en apparence.  Mais l’enquête, menée par le shérif Longmire et ses assistants met en branle une multitude de personnages, et surtout des histoires vieilles de 50 ans.
Le plus sympathique dans ce roman : les personnages particulièrement bien typés, que ce soit Lucian, le vieux shérif unijambiste, Henry surnommé l’Ours, un chef Cheyenne, le jeune Saizarbitoria qui parle basque couramment,  le contremaître du chantier, etc, etc.  Des « Native-Americans », Cheyenne essentiellement ou Crow,  des Américains d’origine basque qui ont gardé leur langue, et même … des Américians ordinaires !
L’intrigue, qui repose en partie sur des histoires d’amour, et de haine datant de plus de 50 ans et des meurtres récents est particulièrement complexe et suffisamment intrigante pour accrocher le lecteur jusqu’au bout.

L’Indien blanc, 2011
Titre original : Kindness goes unpunished, 2007
Pour une fois, Longmire se déplace en dehors de son territoire habituel ; il accompagne Henry Standing Bear (qui doit recevoir un prix de poésie) à Philadelphie (PA) où sa propre fille est installée. Et bien qu’il ne soit pas dans sa juridiction, il lui faut intervenir. 





Aucun commentaire: