05 juillet 2017

Joseph Inguimberty


Pas de passage à Marseille sans découverte. Il faut dire que l'offre des musées est large et variée.
Ainsi le musée Regards de Provence propose en ce moment deux expositions, l'une intitulée Escales méditerranéennes est une variation thématique sur les ports de Méditerranée, de Collioures jusqu'à Menton.
L'autre est consacrée à Joseph Inguimberty, un peintre que l'on découvre dès le hall d'entrée par une grand panneau qui figure des dockers en train de décharger des sacs de plâtre. Le tableau date de 1923, et surprend par son réalisme. Mais Joseph Inguimberty suit apparemment son propre chemin, insoucieux des courants qui, à la même époque, mettent le monde de l'art sens dessus-dessous.


Deux ans plus tard le voilà professeur à Tonkin d'où il ne reviendra que contraint et forcé par les événéments en 1946. Du Tonkin il ramène de superbes tableaux dont les jeux d'ombre et de lumière peuvent rendre jaloux n'importe quel photographe pour qui saisir le chatoiement des couleurs et  es percées de lumière à travers les frondaisons d'un sous-bois est un graal inaccessible.  Supériorité du pinceau sur l'appareil numérique ? Incontestablement.





Il y a dans les tableaux de Joseph Inguimberty, une douceur qui tient autant aux lignes qu'aux couleur et qui en fait tout le charme.


Qu'il s'agisse de paysages asiatiques, comme la baie d'Halong ...

... ou méditerranéens, comme la calanque de Sormiou. 


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