22 novembre 2017

Le chameau de Tottori


Ah, les dunes de Tottori.... en ai-je assez rêvé  ! Le sable, la mer, des dunes sauvages... 
J'ai en assez rêvé en tout cas pour inclure Tottori dans mon itinéraire japonais. 
Avec, malgré tout, derrière la tête un petit doute, comme un soupçon ... et si .... 


 Et bien oui, hélas !
Par quelle fatalité faut-il que ces espaces magnifiques que sont les dunes soient transformés en fête à neuneu, en terrains de jeu pour sportifs du dimanche, voire en Disneylands plutôt que d'être abandonnés aux rêveurs et aux contemplatifs.

Quant au pauvre chameau attaché à l'échelle qui permet au touriste de se hisser sur son dos pour se faire prendre en photo (après avoir payé son écot), il a beau se draper dans sa dignité, il n'en a pas moins l'air ... déplacé, avec sa couverture rose à petits pois !


Pour qui se souvient des concours de sable du Figaro, organisés sur les plages en été, la visite du Musée du sable n'est pas sans intérêt. Le thème de l'année était ... l'histoire des Etats-Unis, depuis les premiers colons jusqu'aux derniers hamburgers-frites en passant par la Déclaration d'Indépendance ou la ruée vers l'or... Chaque "chapitre" de cette histoire est l'oeuvre d'un sculpteur différent dont le travail sera forcément éphémère puisque détruit à la fin de l'exposition pour faire place à de nouvelles sculptures qui elles-mêmes ne dureront guère.  Le concept  de "produits récurrents" appliqué à l'art ? En tout cas, l'artiste qui aspire à l'éternité doit savoir qu'à Tottori l'éternité ne dure que 6 mois.


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