02 décembre 2017

Kokedera, le jardin des mousses


Revenir à Kyoto, obtenir pour la deuxième fois (grâce à une amie) une réservation pour le Saiho-ji et  revoir son sublime jardin des mousses ! Une chance incomparable.



Toujours très compliquée la réservation ! Et passablement compliqué le trajet pour parvenir jusqu'au temple. mais pas question d'être en retard ! Car la réservation est faite pour une heure déterminée, et ce quel que soit le temps !

Il pleuvait donc ce jour-là. A verse ! Tokyo était en attente de typhon et il pleuvait depuis 2 jours. A verse !


Mais qu'importe puisque le jardin, sous la pluie est peut-être encore plus beau, les mousses encore plus vertes, les roches encore plus noires et le lac encore plus ... romantique ?

Les arbres ne cessaient de dégouliner sur les parapluies.... ah les parapluies ! pas facile de prendre une photo, en tenant son parapluie d'une main et l'appareil de l'autre !
Mais tant pis si les photos sont floues, voilées ou même franchement ratées. Car au bout d'un moment la seule chose qui importe c'est ce que les yeux peuvent voir et l'esprit mémoriser.

Nous avions posé nos chaussures pour entrer dans le temple, pris place derrière une table, recopié - sans rien y comprendre ) notre double page de kanjis, pendant que dans la salle à côté les prêtres énonçaient des prières rythmées par le gong, nous avions rédigé un voeu et placé notre "mantra" sur la pile destinée à être brûlée... alors seulement nous avons été autorisés à pénétrer dans le jardin. Une fois nos chaussures remises à nos pieds.


Grimace hypocrite que ce rituel ? Pas vraiment parce que c'est une façon de suspendre le temps, de ménager un sas entre l'agitation urbaine et la contemplation du jardin, sans autre objectif que de savourer par tous les sens, ce moment exceptionnel Et oui ! Avec les pieds mouillés !



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