19 février 2018

Fernando Botero (bis)

La tauromachie est un des nombreux points commun entre Botero et Picaasso et le rapprochement entre le tableau de Picasso qui date de 1933 : Corrida : la mort du Torero et celui de Botero, la Cornada qui date de 1988 est tout à fait pertinent.


Mais tout aussi intéressant est l'accrochage, à proximité, de deux autres toiles de Botero : la première,  représente l'Enlèvement d'Europe (1995), la seconde est intitulée Numéro de cirque (2017.

 

Passer d'une toile à l'autre c'est comme jouer au jeu des 7 erreurs. Toujours stimulant pour les neurones. C'est aussi s'interroger sur les liens entre corrida, cirque et mythologie. C'est s'amuser enfin des capacités de recyclage de Botero.


Et c'est bien sûr se demander, comme le font les Guerilla Girls, pourquoi faut-il toujours que les femmes soient nues pour entrer au musée ?


L'affiche jaune est actuellement exposée à Marseille, au musée Regards de Provence, dans le cadre de l'exposition Sa Muse (jusqu'au 26/08)

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