24 avril 2018

Jenni Fagan, Les Buveurs de lumière


L'avantage de la littérature (de la bonne littérature) c'est de nous transporter dans des univers hors de notre portée et pourtant émotionnellement si proches de nous parfois. C'était le cas du roman jamaïcain que je commentais hier. C'est le cas du roman écossais que je commente aujourd'hui.


Ce pourrait presque être un roman de science-fiction puisqu'il se passe pendant l'hiver 2020. Mais c'est plutôt un roman sur le changement climatique puisque les températures ne cessent de descendre jusqu'à atteindre les - 50° (Celsius) !
Il fait donc froid, dans le camping-car dont vient d'hériter Dylan après la mort de sa mère et de sa grand-mère. Il est seul et triste mais fait rapidement la rencontre des autres habitants de ce parc de caravanes, en particulier de sa voisine Stella, une gamine plutôt délurée, et de sa mère, une femme qui sait tout réparer.

Le lieu, les personnages, les préoccupations de chacun tout dans ce roman est insolite, bizarre mais pas dénué d'humanité. Le temps qu'il fait est bien sûr au coeur du roman et Jenni Fagan décrit comme personnes les aurores boréales. Au point de vous donner envie de tout lâcher pour aller voir si là-bas, tout au Nord de l'Ecosse, c'est aussi beau qu'elle le prétend.

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