18 juin 2018

Ito Ogawa, Le Restaurant de l'amour retrouvé

Je m'aventure depuis quelques mois vers la littérature japonaise contemporaine. Le territoire me paraît pour le moment curieux, bizarre. Ce qui est n'est au fond pas étonnant étant donné l'écart culturel.
Il faut de surcroît tenir compte du hasard qui me fait choisir mes lectures et plus encore de la sélection opérée par les éditeurs français, qui rétrécit forcément le champ des possibles pour le lecteur qui ne maîtrise par la langue et n'a accès à cette littérature que par le biais des traductions.  Une remarque qui vaut pour toutes les littératures étrangères bien entendu !

Toujours est-il que Le Restaurant de l'amour retrouvé m'a laissée passablement perplexe. Je me suis vite lassée des préparations culinaires de Rinco, lassée de l'abondance des détails qui ralentissent le récit, et de la survalorisation de la nourriture supposée soigner tous les maux, surtout le mal d'amour !
La relation entre la mère et la fille, entre fiel et miel, ne m'a pas beaucoup plus convaincue, trop cousue de fil blanc. Et j'ai trouvé étrange l'insertion de passages relativement cru (le dépeçage du cochon entre autres!) comme autant de notes discordantes dans un récit qui se veut a priori poétique

Mais, peut-être, mes réticences ne tiennent-elles qu'à mes habitudes culturelles ? 

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