15 décembre 2011

Ainsi-soit-il

Le musée des Beaux-Arts de Lyon présente en ce moment et jusqu'au 2 Janvier, une exposition particulièrement stimulante.

Carte blanche a été donnée à Antoine de Galbert, collectionneur d'art contemporain et fondateur de la galerie parisienne, La Maison rouge.




Antoine de Galbert a choisi d'associer certaines oeuvres de sa collection avec des oeuvres classiques prélevées dans la collection du musée. Tout l'intérêt de l'exposition tient à cette relation entre les oeuvres, qui fonctionne relativement bien parce qu'elle contraint le spectateur à s'interroger sur le sens des oeuvres plus qu'il ne ferait sans ce stimulus.




Comme toute exposition celle-ci traduit le regard de son commissaire, un regard en l'occurrence assez sombre, voire tragique : chair, sang, folie, religion, magie, violence, mort...

L'exposition malgré son intérêt, n'offre aucun apaisement. Mais l'art ne se doit-il pas d'inquiéter ?



En commençant par le haut : Jean-Marc Bustamante, Lumière, 2001; Fleury François Richard, Intérieur du château Bayard, 1809; François Morellet, 10 tubes de néon au hasard n°4 (d'après 15088), 2008.

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