27 mai 2020

AJ Dungo, In Waves



Presque envie de ne rien dire, tant ce livre s'impose de lui-même, à condition bien sûr que l'on accepte d'élargir son horizon et de découvrir un mode d'écriture qui passe par les images plus que par les mots. 
Difficile en tout cas de ne pas se laisser prendre par la finesse du dessin, par la douceur des couleurs, par la sobriété de la mise en page.
Difficile de ne pas se laisser émouvoir par l'histoire de cette jeune fille rattrapée par la maladie et dont son ami porte à jamais le deuil. 
Difficile  enfin de ne pas partager cette passion pour la mer et le surf qui permet de glisser sur la vague en oubliant tout sauf ses sensations immédiates pour ne plus faire qu'un avec les éléments.

24 mai 2020

Tel un bijou précieux ...

... le scarabée au coeur de la rose.



23 mai 2020

Jeanine Cummings, American Dirt


American Dirt est un de ces romans qu'on aimerait pouvoir lire d'une traite, sans s'arrêter, tant il est passionnant. Terrrfiant le plus souvent, mais émouvant aussi, et d'une efficacité remarquable quand il s'agit d'accrocher le lecteur.

On peut sans doute considérer qu'il s'agit d'un "road novel" puisque Lydia et son fils Luca entreprennent un long voyage depuis Acapulco jusqu'à la Tucson (Arizona). Mais point de départ et point d'arrivée importent moins que les conditions du voyage. Car si Lydia, jeune libraire mexicaine, cherche à gagner les EtatsUnis, c'est parce que toute sa famille - 16 personnes réunies pour une fête d'annirversaire - vient d'être tuée par les sicaires du cartel qui a pris le pouvoir à Acapulco. Elle et Luca, réfugiés dans la douche ont échappé au massacre, mais Lydia, qui connaît l'identité du commanditaire, sait qu'elle doit fuir immédiatement, avant même de savoir où et comment.

Le début du roman est haletant, la suite l'est tout autant puisque Lydia et son fils vont suivre le chemin des migrants, emprunter avec eux La Bestia, les trains qui remontent vers le Nord jusqu'à la frontière. La fuite de la mère et de l'enfant est une suite de violences, de brutalités, de terreurs et d'angoisse, mais aussi d'entraide et de solidarité.


Certes le récit semble parfois faire l'inventaire de toutes les situations auxquelles les migrants sont confrontées, mais ce qui est mis en valeur par l'auteur, c'est toujours le vécu, le ressenti des personnages. Il y a les faits, mais il y a surtout les émotions et l'écriture de Jeanine Cummings surprend par sa précision et sa fluidité. Habile, très habile. J'ai rarement lu roman aussi accrocheur et j'avoue avoir été vérifié dans les derniers pages si Lydia et Lucas s'en sortaient tant la tension était parfois forte.

Très contente de ma lecture, j'ai été cherché quelques informations sur l'auteur et j'ai découvert que le livre faisait l'objet d'une méchante polémique. On reproche à l'auteur  - blanche avec une lointaine ascendance portoricaine - de s'être emparée d'un sujet qui ne lui appartient pas puisqu'elle n'est ni mexicaine, ni même latina. Une accusation que j'ai peine à comprendre parce qu'elle revient à limiter les possibilités pour un écrivain, un réalisateur, un artiste en général de parler d'autre chose que de sa propre culture. Quoi qu'il en dise - Madame Bovary c'est moi! - Flaubert n'a pas le droit d'évoquer les émois d'une petite dinde provinciale  ? Zola, fils d'ingénieur méridional, ne peut parler au nom d'Etienne Lantier et dénoncer avec lui, les conditions de travail des mineur de Montsou ? Le procès est absurde. Je reconnais qu'il y a certainement eu des abus, en particulier au cinéma, quand Indiens et Noirs étaient joués par des blancs et il y a sans doute dans le livre de Jeanine Cummins quelques stéréotypes abusifs, mais entre les reportages, documentaires et autres récits de première main sur les cartels mexicains et les migrants, et la mise en scène par la fiction des mêmes faits, l'écart ne m'a pas paru si grand. Et il me semble que son roman a plus de chances d'être lu qu'un très informé, mais très fastidieux article du Monde ou du New York Times.

En tout cas je suis déjà curieuse de savoir comment les lecteur réagiront lorsque ce roman sera traduit et publié en français. Car ce n'est, hélas, pas encore le cas.

https://www.nytimes.com/2020/01/25/arts/american-dirt-jeanine-cummins.html
https://www.nytimes.com/2020/03/06/books/american-dirt-oprah-book-club-apple-tv.html

20 mai 2020

La Horde sauvage


L'affaire n'est pas simple, loin de là. Et si l'on ne veut pas se perdre dans le fil du récit, on a intérêt à repérer rapidement les personnages-clefs et leurs bandes respectives parce qu'entre les hors-la-loi et les chasseurs de prime, la différence n'est pas bien grande. Du côté des hors-la-loi, Pike Bishop qui s'apprête à dévaliser les bureaux de la compagnie de chemin de fer ; du côté des chasseurs de prime, Duke Thornton engagé par la dite compagnie pour monter un traquenard et éliminer les truands. Première fusillade, premiers morts, premières violences. La poursuite s'engage alors, brutale évidemment jusqu'à ce que les uns et les autres se retrouvent au Mexique coincés entre les révolutionnaires et l'armée officielle. Le moment de passer à l'artillerie lourde.


Sorti en 1969, le film avait permis à Sam Peckinpah d'asseoir sa réputation de cinéaste de la violence.
Souvenir confirmé, mais il me semble parfois que la violence, au cinéma, est en quelque sorte, déréalisée par son caractère outrancier. Elle devient alors purement spectaculaire et l'attention se reporte sur les effets de mise en scène, les mouvements de caméra, les cadrages, les enchaînements de travellings. Sur l'image donc, plus que sur sa signification. Et le rythme est tel qu'il reste trop peu de temps pour s'interroger sur les motivations de ces hommes qui en un clin d'oeil changent de camp et se retrouvent du côté des poursuivants plutôt que des poursuivis ou le contraire.

19 mai 2020

Téa Obreht, Inland


 Voilà un roman qui malgré mes efforts, ne m'a pas passionnée. Pourtant il avait a priori tout pour me plaire puisqu'il s'agissait de raconter, un peu comme un western, la vie rude des pionniers partis s'installer à l'Ouest du Mississippi.

Oui mais voilà, le projet de Téa Obreht impose deux récits parallèles, celui de Nora seule avec ses 3 enfants dans son ranch où elle doit faire face à la sècheresse, à l'absence de son mari, et aux délires de son plus jeune fils et celui de Lurie, qui fuit la justice et se retrouve employé comme chamelier? Oui chamelier !

Va pour l'alternance des deux lignes narratives qui semble être de règle désormais dans la littérature américaine, mais la multiplication des personnages, et les échappées oniriques ont fini par me perdre. Je reconnais volontiers la virtuosité de l'écrivain,  qui maîtrise aussi bien la profusion que la minutie, mais trop c'est parfois trop. Less is more. More is too much. Et l'on peut préférer l'architecture de Mies van der Rohe à celle de Frank Gehry. Affaire de goût. Ou de moment...

Ce que je retiendrai néanmoins de ce roman c'est qu'il y a bien eu au  XIXe siècle, un peu avant la guerre de Sécession, une tentative de l'armée américaine pour remplacer les chevaux et les mules par des chameaux pour transporter les charges,  et que quelque chose comme un "Camel Corps" a - brièvement il est vrai - bien existé. Une de ces entreprises hasardeuses et malheureuses qui font le bonheur des romanciers.



18 mai 2020

Madeleines


"Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d’une coquille de Saint-Jacques." 


16 mai 2020

Au bout du chemin



Lolium pérenne ?


Plantain bâtard ? 


Deutzia perle rose !



14 mai 2020

6 jours d'écart ...

... entre les 2 photos, pour le pyracantha comme pour le cornouiller



Observer la nature, c'est bien. 
Mais j'ai hâte de retrouver la ville ! Et les cinémas ...




12 mai 2020

Ronce "caesius"



Sa fleur était jolie, et se distinguait bien au milieu des herbes du chemin. Mais sous ses airs candides, elle pique comme toutes celles de son espèce. Et mieux vaut ne pas compter sur ses fruits, minuscules et bien trop près du sol pour qu'on ait envie de les cueillir.

11 mai 2020

Acacia



Ah, les fleurs d'acacia ! Elles sont belles à regarder, elles sentent trop bon. 
Et, en beignets, elles sont délicieuses à déguster ! 


Il est vrai que faire macérer les fleurs dans du rhum pendant une heure ou deux  
ajoute un peu de goût.

10 mai 2020

Confinement jour 56



A force de voir le virus représenté partout, on finit par le trouver jusque dans le coeur d'une rose !
Mais à J-1, on se dit que les roses se fanent, les pétales tombent, et le virus lui aussi finira par disparaître. Demain j'entrouvrirai ma porte ...

09 mai 2020

Tant qu'il y aura des hommes

Pas plus qu'on ne se baigne deux fois dans le même fleuve (merci Héraclite) on ne revoit jamais deux fois  - ou plus - le même film. Parce qu'entre temps, l'époque a changé et nous aussi.

Sans doute parce que tout le succès du film s'est concentré sur une image clef : un homme, une femme, emportés par la vague de la passion(sic ! ) ... j'avais de mes précédents visionnages, gardé le souvenir d'une histoire d'amour passionnée, mais adultérine, "an affair", qui plus est dans une caserne ! Un sujet particulièrement scandaleux pour l'Amérique puritaine des années 50. Le film de Fred Zinneman date de 1953, le roman de James Jones de 1952.

L'histoire en revanche est précisément située en 41 puisque le film se termine sur l'attaque de Pearl Harbor.  Et ce qui m'a frappé lorsque j'ai revu le film pour la nième fois c'est la mise en cause de l'armée en même temps que son idéalisation. Le jeune Prewitt qui refuse de boxer pour contribuer à la gloire du régiment subit brimades et humiliations, de la part de ses collègues gonflés à la testostérone. Violence, alcoolisme, machisme : un vrai festival ! Le discours cependant est assez ambigu et certainement pas antimilitariste, car au milieu de ces hommes qui comptent plus sur leurs muscles que sur leur cerveau, émergent trois personnages un peu moins bornés pour qui l'armée reste un idéal héroïque. De là à imaginer que la défaite de Pearl Harbor est le résultat des dérives, des négligences et du délabrement moral de l'armée, il n'y a qu'un pas. Cela m'a paru en tout cas une interprétation possible du film. 

08 mai 2020

Silène vulgaris


Je continue mon exploration des petites plantes le long du chemin. Ce qui implique  a posteriori une exploration du Net pour trouver réponse à mes questions.

Voici donc , émergeant d'un fouillis d'herbes et de feuilles, la ravissante silène vulgaris.


07 mai 2020

Distanciation sociale ?

Pas chez les escargots !



Jesmyn Ward, Les Moissons funèbres


Le livre de Fabienne Kanor, Louisiane, dont je parlais il y a deux jours, était un roman, qui, pour évoquer la condition des Noirs aux Etats-Unis  (et en France ! ) s'appuyait sur la réalité; mais cela restait un roman.
Le livre de Jesmyn Ward, Les Moissons funèbres, n'est pas un roman, c'est un récit autobiographique et à ce titre bien plus terrifiant et désespérant que la fiction. Car Jesmyn Ward,  née dans le Sud du Mississippi parle non seulement de ce qu'elle sait, mais de ce qu'elle a vécu.


Son histoire c'est celle de toutes les familles noires pauvres du Sud des Etats-Unis. La misère, les pères souvent défaillants, les mères qui se sacrifient pour essayer malgré tout de faire vivre leur famille. La tentation de l'alcool et de la drogue pour les adolescents dont les rêves sont brisés les uns après les autres par la difficulté d'accéder à l'éducation, de trouver autre chose qu'un petit boulot temporaire, par l'incapacité à trouver en soi la confiance pour surmonter les obstacles alors que la société autour de vous ne cherche qu'à vous rabaisser, à vous insinuer que vous ne valez rien.
Jesmyn Ward écrit avec la rage au ventre, avec le désespoir, avec le chagrin insurmontable de toutes les morts qui sont survenues parmi ses proches, à commencer par celle de son jeune frère Josh. Trop de jeunes gens morts en trop peu de temps, trop de morts qui n'auraient pas dû survenir si leurs conditions de vie avaient été autres. Si au préjugé de classe ne s'était pas ajouté celui de la race.

Ecrire ce livre a certainement été difficile à écrire, d'autant que l'écrivaine a entrelacé deux lignes chronologiques, l'une où elle raconte sa propre histoire et celle de sa famille en suivant l'ordre chronologique des événements, l'autre où elle raconte les cinq morts tragiques, violentes, survenues dans son entourage en commençant par la plus récente pour terminer sur celle qui l'a le plus ébranlée, celle de son frère. Un procédé qui paraît artificiel au début, mais crée en réalité une tension qui culmine dans les dernières pages, quelque chose comme la chronique d'une mort annoncée. Autrement dit Jesmyn Ward fait autant oeuvre d'écrivain lorsqu'elle témoigne des conditions de vie (et de mort) des Noirs dans le Sud du Mississippi, que lorsqu'elle 'invente' ses romans. *

* Bois Sauvage (2012) et Le Chant des revenants, (2019) chroniqué ici.




06 mai 2020

Fabienne Kanor, Louisiane

Louisiane ... il suffit d'un titre, d'un nom pour que déjà l'imagination s'emballe. Et si l'éditeur, de surcroît, ajoute une image de bayou sur fond de ciel rougeoyant, il devient difficile de résister.


Le titre avait déjà réussi à Maurice Denuzière qui emporté par son élan avait publié une longue suite romanesque de 6 volumes racontant la saga d'une famille de planteurs depuis avant la guerre de Sécession jusqu'à la seconde guerre mondiale.

Mais le livre de Fabienne Kanor n'a rien à voir avec crinolines et falbalas. L'histoire qu'elle raconte est une histoire d'aujourd'hui, une quête d'identité pour un français d'origine camérounaise qui sur un coup de tête part en Louisiane, sur les traces d'un oncle disparu, qu'il n'a jamais connu. Un prétexte évident qui lui permet de rencontrer un certain nombre de personnages - Noirs évidemment - entre la Nouvelle-Orléans et Bâton rouge :  Denim sa logeuse, Zaac qui lui fait rencontrer Jerry, qui à son tour... Chacun a son histoire, chacun se bat comme il peut avec les restes de son passé et un présent souvent en miettes.
Ce que Fabienne Kanor essaye de montrer, c'est comment chacun des personnages se situe par rapport à ses origines : français-africain ou africain-américain. Rien n'est simple puisque dans les deux cas c'est tout un passé de souffrance qui est évoqué et surtout une difficulté à trouver sa place dans la société.

L'intention du livre est parfois un peu trop évidente, un peu trop militante, et la trame romanesque un peu lâche, mais on se laisse le plus souvent emporter par la puissance de la langue, et l'humanité des personnages.

05 mai 2020

Dioscorea communis


Quelques pas sur le chemin et c'est assez pour découvrir un monde jusque là inconnu, ou du moins méconnu, celui des "herbes sauvages". 
Comme celle-ci, plutôt jolie avec ses feuilles en forme de coeur et ses petites fleurs graciles ...


que mon portable identifie comme Dioscorea communis ou plante aux femmes ....
Vérification sur le net : c'est bien cela, mais si, parmi tous les surnoms qu'elle a reçus (haut liseron, racine-vierge, raisin du Diable, sceau de Notre-Dame ou vigne noire) celui d' Herbe aux femmes battues - oui battues ! - domine, c'est parce la plante était utilisée en médecine populaire pour soigner contusions et meurtrissures !

03 mai 2020

Confinement jour 49

7 semaines d'assignation à résidence.

Le temps de voir pousser les fleurs dans son jardin.

Le temps de faire des gâteaux et des cookies. Comme d'hab !



Des meringues, mes cookies "signature"

Gâteau à l'ananas, un classique


Une N...ième variante des chocolate chip cookies sans chocolate chips


Un gâteau au citron, nouvelle recette à refaire (si je retrouve la recette... )


Un cake aux pommes, photogénique mais pas si goûteux que cela ! 


Cookies aux flocons d'avoine, offerts par ma voisine


Gâteau d'anniversaire - et oui ! pendant le confinement on continue de vieillir ...

02 mai 2020

Jack Black, Personne ne gagne


Ce n'est pas un roman, mais ça ressemble diablement à un roman. A un de ces romans d'aventures qui suspendait le souffle, parce qu'on prenait fait et cause pour le voleur plus que pour les gendarmes qui le poursuivaient.
Ce n'est pas un roman et parfois cela ressemble à un manuel du parfait petit cambrioleur tant les descriptions sont précises et pourraient servir de mode d'emploi : comment entrer de nuit dans une maison, (sans réveiller les habitants), comment ouvrir un coffre-fort, comment s'enfuir avec son butin et le dissimuler, comment ....
Rien de très moral certes, mais les mémoires de ce Jack Black sont absolument époustouflantes parce que tout est vrai, tout est vécu, et rédigé d'une plume remarquablement alerte.


Jack Black, devenu alors qu'il écrit, archiviste au San Francisco Call, a, depuis ses 14 ans, été livré à lui-même  et a longtemps suivit la route des "hobos",  ces vagabonds des rails qui sillonnaient les Etats-Unis à la fin du XIXe siècle. Mais lui ne cherchait pas du travail, il cherchait un "coup" à faire. Timide apprenti, formé par des maîtres en cambriolages rencontrés au hasard de ses pérégrinations, il devient peu à peu expert en son domaine et le lecteur apprend avec lui toutes les étapes nécessaires à la réalisation d'un gros coup : les jours, parfois les semaines de surveillance nécessaires, les outils, la gestuelle, avec une attention particulière aux détails, ceux qui peuvent vous trahir et faire remonter la piste jusqu'à vous. Car, dans sa longue carrière de voleur, Jack Black ne réussit pas tous ses coups et n'échappe pas toujours à la police et à la justice. Ce qui permet accessoirement au lecteur de se faire une idée claire du fonctionnement de la justice et de la condition carcérale aux Etats-Unis et au Canada. C'est ainsi que les mémoires de "ce voleur honnête" prennent valeur historique autant que sociologique, sans tomber pour autant dans un discours moralisateur.

Personne ne gagne a été publié aux Etats-Unis en 1926. Traduit et publié en français sous divers titres en 1932 (l'année de la mort de Jack Black), puis en 2008. On doit sa plus récente version aux Editions Monsieur Toussaint Louverture. Cerise sur le gâteau, le livre est aussi beau à voir, qu'agréable à tenir en main.Un livre qui "déconfine" et fait, tant il dépayse, oublier pour un temps le siècle où nous vivons et les honnêtes gens !

01 mai 2020

1er Mai


 Drôle de 1er Mai. Drôle d'image.


Quant à savoir ce que la photo représente ....
Moi je sais, mais à chacun d'exercer (ou pas) ses neurones et d'imaginer, de rêver (ou de cauchemarder), de ressentir toutes sortes d'émotions (ou aucune), bref de donner un sens à l'image.