31 juillet 2021

Un musée rien que pour moi.

Un passage au musée, ça ne fait jamais de mal : masque, passe sanitaire, gardiens eux aussi-masqués et  ... quasiment personne ! Un musée entier pour moi toute seule!

Et même si j'ai arpenté bien des fois le musée de Grenoble, il n'est plus tout à fait le même. L'accrochage a changé, ici et là. Il y a les tableaux que je retrouve avec plaisir (mes chouchous), ceux que je découvre parce qu'ils n'avaient pas été exposés depuis longtemps (le Monory), ceux que je n'avais jamais vus ou jamais remarqués et qui soudain me sautent aux yeux


Hans Hofman, Intérieur, 1949

Carlos Cruz-Dias, Physichromie 764, 1974

 Il y a ceux que je cherche en vain (le Soutine ?) parce qu'il a été déplacé, prêté, ou momentanément retiré ... Il y a de nouveaux cartels, plutôt bien faits. 

Et puis il y a cet espace, les volumes, les ouvertures vers la lumière. Autant de signes d'une architecture réussie dans laquelle on se sent bien. 

Un passage au musée : remède contre la mélancolie ?

28 juillet 2021

Chimamanda Ngozi Adichie, Americanah

 Est-elle américaine ou est-elle nigeriane ? Et pourquoi faudrait-il être nécessairement d'ici ou de là? Ne peut-on être un peu des deux à la fois ? En tout cas ce n'est qu'en quittant Lagos pour Philadelphie qu'Imelfu a compris qu'elle était avant tout Noire, car peu importe son pays d'origine, de l'autre côté de l'Atlantique ce qui compte c'est la couleur de sa peau. 

C'est ainsi que le roman qui commence comme un roman d'amour - et qui le reste jusqu'au bout - inclut peu à peu les questions de race et les différences de comportements et de traitements entre les Noirs non américains, les Afro-américains (issus de l'esclavage) et les Africains. Sans oublier les Hispaniques et bien sûr les Blancs. Americanah frôle parfois le roman à thèse, mais en utilisant toutes les ficelles de la fiction romanesque, l'auteur maintient constant l'intérêt du lecteur autour du personnage d'Imelfu, une jeune femme qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui est fermement décidée à être elle-même. Au naturel, comme ses cheveux !


On suit avec intérêt et même émotion les péripéties qui la mènent aux Etats-Unis avant un retour au Nigeria, comme on suit celles de son amoureux, Obinze, qui fait, lui, l'expérience de l'Angleterre où les conditions de vie d'un clandestin sont tout aussi difficiles. Mais la plume de Chimananda Ngozi Adichie n'épargne pas beaucoup plus le système politique nigérian, la course à la richesse, l'affairisme et la vanité des puissants. Chacun donc, quelle que soit sa couleur de peau ou sa nationalité finit par en prendre pour son grade sous le regard acéré de l'auteur.

27 juillet 2021

Sous le ciel d'Alice

J'attends souvent d'un film qu'il me fasse voyager et la possibiité de découvrir Beyrouth et le Liban, ne serait-ce qu'en images, était une raison suffisante pour aller voir Sous le ciel d'Alice et je n'ai pas été déçue. 

Certes de Beyrouth je n'ai vu que quelques rares chromos puisque le film se passe essentiellement dans l'appartement d'Alice et de Joseph, un astrophysicien qui rêve d'envoyer le premier Libanais dans l'espace. Alice est une jeune fille qui a quitté sans regret ses montagnes hélvètes et tombe à la fois amoureuse de Joseph et du Liban. Alors même que le pays glisse peu à peu vers la guerre civile. 

Je n'ai certes pas beaucoup vu Beyrouth, mais la réalisatrice parvient à rendre quelque chose de l'atmosphère de la ville et du pays, une certaine forme d'hospitalité, de générosité, de gaîté qui se manifeste à tout moment et en particulier lorsque les membres de la tribu viennent les uns après les autres se réfugier chez Alice qui se contente d'ajouter quelques matelas sans même s'étonner. 

Vivre sous les bombardements, dans la peur permanente de l'obus qui frappera au mauvais endroit n'a rien de drôle. Mais la réalisatrice a choisi un parti pris de mise en scène, qui sans couper l'émotion, déréalise le vécu des personnages. Animation, décor rudimentaire façon carton-pâte, couleurs pastels, autant de trouvailles qui permettent de rester sur la ligne de la comédie et de préserver la légèreté du ton. C'est finalement assez détonnant et plutôt réussi. Parce qu'on peut parler de choses sérieuses sans être nécessairement dans la gravité ou le sentencieux. 

26 juillet 2021

Jocelyne Saucier, Les Héritiers de la mine

Il faut d'abord situer le lieu : l'Abitibi, une région minière au Nord Ouest du Québec. Forêts, rivières et lacs, et puis les forages, les mines.

Les personnages ensuite, une seule famille, mais avec 21 enfants Oui : 21, on est au Québec après tout. Et le récit des événements est fait, chapitre après chapitre, par un membre différent de la famille Cardinal, dont le père est à l'origine de la première découverte d'un filon minier. J'avoue, on s'y perd un peu dans le récit puisqu'il change à chaque fois de point de vue. Mais Jocelyne Saucier mêle agréablement histoire sociale et histoire familiale avec au centre un lourd secret, celui d'un accident qui a coûté la mort d'Angèle, une des jumelles. Chacun s'est jusqu'à présent accommodé des non-dits mais il est temps que la vérité éclate et que chacun accepte sa responsabilité. 



25 juillet 2021

Février

 Si j'en crois Wikipedia, la production cinématographique bulgare est de 2 ou 3 films par an ! En allant voir Février, le film de Kamen Kalev, je partais pour la Bulgarie, mais sans savoir ce que j'allais y trouver : des paysages immenses et vides, steppes ou prairies, des forêts, une île couverte d'oiseau ... l'évocation d'un monde rural difficile à dater. Et un même personnage à trois stades différents de sa vie. 

Février est une sorte de triptyque autour du personnage de Petar que l'on voit d'abord enfant, auprès de son grand-père, un vieillard quasi mutique, dont il partage le logis (sommaire) et les occupations. On le revoit jeune adulte, au moment de son mariage puis pendant son service militaire qu'il effectue dans la marine bulgare. On le retrouve enfin, aussi vieux que l'était son grand-père, aussi solitaire, aussi peu communicatif.

Le film est long et surtout très lent; il ne se passe pas grand chose et certaines séquences (le mariage) paraissent de pur remplissage au point que l'on se demande si l'on est dans un documentaire ethnique ou dans un film de fiction. Les deux sans doute car la clef du film tient en une seule scène, celle où le capitaine propose au jeune Petar une carrière toute tracée et avantageuse dans l'armée. Projet auquel Petar n'apporte aucune considération puisqu'il n'entend pas suivre d'autre chemin que celui tracé par son père et son grand-père avant lui. Déterminisme dont il n'est pas capable de se détacher ou choix raisonné ? Petar est un taiseux, le film aussi, c'est donc au spectateur de s'interroger et de trouver -  éventuellement  - une réponse.


24 juillet 2021

Annette


 Comédie musicale ? Pas vraiment parce que si, effectivement, on y chante, on n'y danse pas. Pas vraiment une comédie non plus puisque la tragédie s'en mêle. Alors quoi ? Un film où l'on finit par s'ennuyer parce qu'on n'en comprend pas les enjeux ?

A moins que ... à moins qu'il ne s'agisse d'une tentative de démolition du "showbizz"  - dont le film vit pourtant - en utilisant tous les "artifices hollywoodiens", en montrant les coulisses, l'envers du décor au demeurant assez laid ? Un comédien de stand-up aussi mauvais que prétentieux, un public qui rit de n'importe quoi avant de se retourner contre le même comédien, une cantatrice qui meurt en chantant à pleine voix avant de venir saluer, des médias qui se mêlent de tout, et pour faire bonne mesure le film ramasse au passage l'affaire Weinstein, l'exploitation des enfants, marionnettes innocentes dans les mains des adultes .... à ce stade là on n'en peut déjà plus.

Bien sûr il y a quelques belles fulgurances dont on se dit qu'elles sont signées Carax, mais je suis sortie du cinéma perplexe et finalement déçue.

23 juillet 2021

Regards de Provence

Petite pause au musée Regards de Provence qui expose en ce moment une sélection d'oeuvres contemporaines prise dans sa collection. Pas de parcours historique, thématique ou didactique; juste des oeuvres d'artistes connus ou moins connus parmi lesquelles l'oeil fait son choix.

Un Combas ...

  ... et beaucoup d'inconnus !

 

Piotr Klemensiewicz

 

 ?

Cécile Delolmo Bernard

Alfons Alt

22 juillet 2021

Surréalisme et peinture américaine


 Se retrouver dans la cour de la Vieille Charité, alors que des musiciens de jazz essayent d'accorder leurs instruments avant le concert est en soi un plaisir, parce que les lieux sont d'une grande beauté et d'une grande sérénité malgré l'impression d'enfermement ...


 Et comme l'exposition proposée - Le Surréalisme dans l'art américain - est d'un grand intérêt, le plaisir est double. 

Il est toujours difficile de déterminer les influences d'un artiste ou d'un groupe d'artistes sur un autre, on ne peut faire, en ce domaine, que des suppositions. Alors, comme souvent,  je me suis contentée de chercher ce qui dans l'expo accroche mon oeil ...

comme ce tableau de Robert Motherwell

ou celui de Mark Rothko pour le moins inhabituel par rapport au reste de son oeuvre. 

 

 Motherwell, Rothko, deux peintres qui me fascinent depuis longtemps. Mais je ne savais rien de Lee Bontecou. Lee, une femme ... serait-ce la raison ? Il faudra bien un jour se poser la question de la notoriété des artistes en fonction de leur sexe.

Jawlensky. La Promesse du visage

Quand on a vécu pendant des mois derrière des masques, rien de plus tentant qu'une exposition intitulée La Promesse du visage et consacrée aux portraits très colorés d'Alexej von Jawlensky. 

Visage rond,  menton pointu, lèvres charnues, belle moustache, verte, deux rides sur le front et ce regard perçant, sévère, attentif, celui de son reflet dans la glace puisqu'il s'agit de son autoportrait.

 
Très vite les lignes se simplifient, le trait s'allège et la couleur envahit tout sans grand souci de réalisme. Car c'est moins la ressemblance que le peintre poursuit dans ces portraits, que la vérité, une certaine vérité du personnage représenté.
 
 
  
 
Peu à peu, on voit s'installer  dans les tableaux une certaine radicalisation, les formes sont outrageusement simplifiées, les couleurs de plus en plus accentuées, presque violentes.

 
Le face à face du spectateur et des visages peints par Jawlensky s'est révélé au fil de l'exposition, vivifiant, et même ...consolateur.    






21 juillet 2021

Zhao Wouki

Aix en Provence, Hôtel de Caumont, un de mes endroits préférés (et pas seulement à cause de la librairie, Book in Bar, juste en face ! ) 


Le centre d'art Caumont propose cet été (et jusqu'au 10 octobre !)  une sélection de 80 tableaux de Zhao Wouki choisis pour illustrer le travail du peintre sur la couleur et la lumière.

 La lumière comme une évidence.

 

 Et la couleur. Les couleurs plutôt car Zhao Wouki ne semple pas avoir de préférence.

Moi si !


20 juillet 2021

Iain Levison, Un Voisin trop discret

 

Les livres de Iain Levison, je les ai (presque) tous lus, et je ne m'en lasse pas. Un petit boulot et Tribulations d'un précaire pour commencer, Une canaille et demie, Trois hommes, deux chiens et une langouste, Arrête-moi là, Pour services rendus ... J'ai manqué, je ne sais pourquoi, Ils savent tout de vous et me revoilà avec Un voisin trop discret entre les mains. Et c'est toujours le même régal ! Un petit roman qui se lit comme on déguste une bière, sans trop réfléchir. Les personnages sont sympa, croqués en quelques lignes de dialogue, un homme de 60 ans, chauffeur chez Uber, un tireur d'élite en mission en Afghanistan et son "viseur", leurs femmes... les personnages une fois posés, Iain Levison s'amuse à faire tourner la roue du destin : les vies se croisent et s'entrecroisent, les malentendus  et les quiproquo se multiplient, les non-dits s'ajoutent aux conversations mal interprétées, aux suppositions.... L'auteur tire les ficelles d'un polar décalé qui mine de rien en dit beaucoup sur la société américaine d'aujourd'hui et son absence de moralité. 

L'intrigue, les personnages... soit ! mais il y a, surtout et avant tout, le ton mi-figue mi-raisin, cet humour détaché qui lisse l'écriture et fait jubiler le lecteur. La patte de l'écrivain.

19 juillet 2021

Jonathan Coe, Billy Wilder et moi

 


 Avoir été et n'être plus. Ne pas être encore mais devenir peut-être. Voilà ce qui fait l'intrigue du dernier roman de Jonathan Coe. Car il ne s'agit pas d'une biographie, même romancée, de Billy Wilder. Pas plus qu'il ne s'agit des souvenirs nostalgiques d'une adolescente grecque désormais mère de famille. Bien qu'il y ait un peu des deux, puisqu'il s'agit de la rencontre hautement improbable (mais on est dans le domaine de la fiction où tout est toujours possible) de Calista (le moi du titre) et du cinéaste hollywoodien qui travaille à son avant-dernier film : Fedora.

Le récit est enlevé, souvent drôle, à la fois totalement fictif et parfaitement documenté dès qu'il s'agit de Billy Wilder. Avec un effet de mise en abyme assez réussi. 

Quand il se lance, avec difficulté, dans son nouveau projet, Wilder a déjà tourné une bonne vingtaine de films dont Sunset Boulevard qui comme Fedora raconte la vie d'une star déchue, une star que le monde est en train d'oublier. Or, depuis 1950, date de sortie de Sunset Boulevard, le cinéma tel que Wilder l'a connu, est sur le déclin; de nouveaux cinéastes ont pris la relève qui font paraître bien désuets ses précédents films. En 78, date de la sortie de Fedora, Calista, elle, n'en est qu'au début de sa vie, mais le récit qu'elle en fait est beaucoup plus tardif et d'une certaine façon elle est elle aussi sur la pente descendante, celle où l'on voit ses enfants devenus adultes quitter la maison. 

Quant à Jonathan Coe, qui lui ne semble pas être encore arrivé au bout du chemin et n'a rien d'une star sur le déclin,  il parvient à croiser ces différentes destinées avec toute la malice, l'humour et la fantaisie des films qui ont fait la gloire d'Hollywood et de Billy Wilder en particulier. Son roman en tout cas est un délice de cinéphile et je me plais à imaginer le film qui pourrait en être tiré. En attendant je file à la médiathèque emprunter quelques films de Billy Wilder. Le choix est grand !


18 juillet 2021

Indes galantes

Indes galantes est un documentaire de Philippe Béziat sur le montage d'un opéra qui montre comment les efforts réunis d'un metteur en scène, d'une chorégraphe et d'un chef d'orchestre ont fait d'un opéra baroque du XVIIIe siècle,  une oeuvre parfaitement contemporaine. 

Les danseurs choisis par Clément Cogitore et Bintou Dembele n'ont pas besoin de grimages pour suggérer leurs origines lointaines. Ils viennent effectivement d'un peu partout et leur peau est "naturellement" colorée. Ce sont surtout des danseurs exceptionnels rodées à toutes les danses hip-hop. Ils sont pleins de fougue et d'énergie; ils se donnent à fond et le film rend parfaitement cette vitalité mise au service de l'oeuvre. Une oeuvre réservée hélas aux spectateurs privilégiés de l'opéra Bastille ! Néanmoins, les quelques extraits extraits que montre le film de Philippe Béziat, laissent deviner ce qu'ont pu être les représentations vues dans leur intégralité. 

Le film, lui, donne à voir la préparation du spectacle, le travail du metteur en scène, de la chorégraphe, du chef d'orchestre, des maquettistes, des costumières et bien entendu des danseurs ! Soit un an de travail dont on ne voit, malgré les 2h du film, que l'écume. Car des difficultés de tous ordres, il y en a certainement eu, mais le réalisateur ne les montre pas; il montre en revanche l'enthousiasme de ces artistes, conscients de faire bouger les codes de l'opéra et de faire oeuvre révolutionnaire, un enthousiasme qui semble balayer toutes les difficultés. 

Et si ce passionnant documentaire a un sens, c'est bien de montrer qu'il n'y a pas d' incompatibilité entre des univers aussi différents que celui de l'opéra, summum de la culture bourgeoise, et celui du hip hop et de toutes ces danses nées dans la rue. Le film montre aussi ou du moins suggère que l'art n'a que faire des fractures sociales.  Voilà pourquoi Indes galantes est un film profondément réjouissant. Esthétiquement, et politiquement. 



17 juillet 2021

Le Musée des costumes de théâtre et d'opéra


 
Moulins, au bord de l'Allier. Une petite ville dont je n'attendais pas grand chose....
 

Mais il a suffi, pour changer la donne, d'une caserne, désaffectée, vouée à la destruction qui depuis 2006 connaît une nouvelle destinée. Le CNCS, Centre National du Costume de scène, occupe désormais le bâtiment ainsi qu'un bâtiment annexe spécifiquement construit pour l'occasion.

 
Il n'est pas question bien sûr d'accéder aux quelques 10 000 costumes en réserve. Mais l'exposition permanente consacrée à Rudolph Noureev et l'exposition temporaire consacrée à Yannis Kokkos, costumier, scénographe et metteur en scène de génie, suffisent à occuper quelques heures.J'avoue avoir été fascinée par la beauté des costumes, l'harmonie des couleurs, la richesse des étoffes, mais aussi par le talent de dessinateur de Kokkos qui en quelque traits met en place un univers théâtral.

 https://www.cncs.fr/sc%C3%A8nes-de-yannis-kokkos

Eblouie par tant de beauté, il ne me reste plus qu'à glisser vers le restaurant - décoré par Christian Lacroix, parrain du lieu, pour y déguster un café avant de reprendre la route...  Fin du voyage.


 

16 juillet 2021

La Gacilly


La Gacilly ... Village pittoresque, village fleuri... quasiment trop ! Parce que, si ce n'était pour les photos accrochées aux murs, on se croirait dans un décor de cinéma. De "trop" on passe à "kitsch" ....


Mais il suffit de s'éloigner à peine le long d'un petit chemin de verdure bordé de pierres levées pour que le charme opère.

 
Et l'on retrouve ce qui fait tout l'intérêt du festival photo de la Gacilly : l'accord de la photo avec la nature.  Une nature fragile, une nature à protéger, ce qui constitue l'orientation première de ce festival qui ne s'intéresse pas à la photo pour elle-même, mais pour sa fonction. Qu'a-t-elle à dire qui permette de comprendre les menaces qui pèsent sur la nature et indirectement sur l'humanité. 
 
 
 
"Aglaé Bory fait partie de cette nouvelle génération de photographe qui place l’humain au cœur de son travail photographique" dixit la plaquette de présentation. Et j'ai aimé en effet la longue série qui alterne portraits et paysages. Sans doute pour sa relative simplicité, son évidence. 

Un travail bien différent de celui d'Erik Johansson qui manipule avec brio les outils informatiques pour créer des images ... surprenantes.

https://www.festivalphoto-lagacilly.com/photographes/erik-johansson

https://www.erikjo.com/


Manipulations encore de la part de Nick Brandt, mais cette fois-ci pour composer,  à partir de décors construits de A jusqu'à Z,  des images totalement artificielles qui laissent finalement perplexe. Il s'agit certes d'alerter les visiteurs sur la destruction d'un monde naturel où les animaux n'ont plus de place alors que les humains sont rejetés dans le marges. Un message aussi ambigu (car les moyens déployés sont énormes) que désespérant.

https://www.festivalphoto-lagacilly.com/photographes/nick-brandt  

https://www.nickbrandt.com/


 

15 juillet 2021

Je me demande qui

 de Qimper ou de Josselin a les plus belles jardinières !


Pour ma part, du moment qu'elles sont bleues, je n'ai pas de préférence !

Josselin

 et son impressionnant château ! 

Une petite ville de carte postale...

... aussi ripolinée qu'un décor de cinéma ! 


... mais qui du coup semble un peu confite dans son passé !

Une aubaine pour les touristes ? En tout cas l'occasion d'une halte rafraîchissante sur la route du retour.