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Tous les ingrédients d'un grand film hollywoodien sont là, mais dès les premières pages, le charme du roman opère. Vicki Baum n'a rien inventé : elle s'est contentée de broder à partir d'une histoire vraie, et si un jour vous allez à Bali, vous constaterez, qu'au delà du mercantilisme ambiant subsiste quelque chose de l'atmosphère du roman . Il suffit pour cela de s'éloigner ne serait-ce qu'un peu des lieux les plus touristiques, de se lever au chant du coq, d'aller marcher dans les rizières ... qui sait, vous croiserez peut-être en chemin Raka, le beau danseur ou son amie Lambon, portant sur sa tête une pyramide d'offrandes. Vous saluerez le vieux Pak, courbé sur ses outils ou Merou, "ce jeune garçon insoucieux et léger" en train de scultper le portique d'un temple...
Mais non, je ne vous raconterai pas la suite et encore moins la fin : elle est trop triste et je ne voudrais pas gâcher votre plaisir!
Vicki Baum, SANG ET VOLUPTÉ À BALI, 10/18 (première édition 1937)
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