28 février 2010

Tourisme au Kerala

Farniente au bord du lac Vembanad.


















Mais à la végétation luxuriante ...


et aux jacinthes qui dérivent lentement sur le miroir de l'eau ...


















j'ai préféré ...
le va-et-vient des pêcheurs sur le lac ...


et surtout ce beau visage, au regard si troublant.

27 février 2010

Tourisme au Kerala

A Cochin et dans tout le Kerala, les traces de la colonisation portugaise.


Eglises et images saintes ... mais les colliers de fleurs sont très couleur locale !



















Quoi qu'il en soit, à Marthe et Marie (?), j'ai préféré ...
... la dame en sari au fond de la sacristie.

26 février 2010

Tourisme au Kerala


Les "filets chinois de Cochin"





















Très photogéniques les filets, mais je leur ai préféré le ferry ... (dont la flottaison ne paraît gère assurée que par la rouille !)


et surtout les passagers du ferry.


24 février 2010

Saris de soie





En famille ...


... et toutes de soie vêtues.


Dans le temple de Madurai, ce jour-là, ce n'était que chatoiement de couleurs !

Un couple de jeunes mariés, croulant sous les cocardes , les guirlandes et le jasmin posait gentiment pour les photographes. La mariée était ravissante...



















Et son amie tout aussi gracieuse.



23 février 2010

Si fières ...

... dans leurs beaux atours !

22 février 2010

Femmes indiennes

A peine sortie de l'enfance

ou déjà ... matures ?
















Jaune, orange, couleurs de feu...

... Regards de braise.

21 février 2010

Que des saris !

J'avais juré, je m'étais promis avant de partir de ne photographier que des saris !

Alors j'ai photographié des saris.

Beaucoup de saris !

Des saris de toutes les couleurs ....













Des jaunes, des orangés, des roses saumonés, des roses indiens, des roses tout court, des verts ...
















Des saris unis, à motifs; en coton, en polyester, ou en soie, avec ou sans bordure dorée ...
Des bleus, des verts, des turquoises ...









Parfois, dans ma hâte de photographier un jeu de couleur, j'ai manqué mon cadrage et raccourci inopinément les têtes.



















Pardon Mesdames, mais vous êtes passées si vite !
"La rue assourdissante autour de moi hurlait,
Longue, mince, [...]
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet;"

Baudelaire, A une passante

20 février 2010

Très photogénique ...

... l'Inde du Sud ...


... et surtout très colorée !






19 février 2010

Clichés indiens


Crasse. Misère. Religion. Epices. Inégalités.
L'Inde est sale. Ses habitants sont pour la plupart aussi miséreux que religieux. La cuisine indienne est (trop) épicée. Et les inégalités sociales sont très importantes.

Tout ça je le savais avant de partir, mais j'espérais que le voyage démentirait, en partie au moins, ce que je savais et que je pourrais me débarrasser des clichés qui encombraient mon esprit. Car à quoi bon voyager si ce n'est pour se rendre compte par soi-même et découvrir par soi-même la "vérité" sur un pays. Vérité toute relative, car je n'ai fait que passer dans deux Etats de l'Inde du Sud, le Kerala et le Tamil Nadu et je n'y suis restée que quinze jours.
Expérience très limitée j'en conviens, qui n'a fait que confirmer mes a priori. Hélas !

Ainsi j'en suis à me demander s'il existe entre chacun de ces clichés, un quelconque rapport de cause à effet.

La misère et la crasse vont généralement de pair, c'est un fait. Se soucier de l'environnement, de la sauvegarde de la planète est sans doute affaire d'éducation, mais cela reste pour le moment le luxe des pays à l'économie florissante.
La religion, et ses promesses d'un au-delà meilleur permet peut-être d'accepter sa misère. Mais la religion ne fait rien pour atténuer les inégalités sociales et d'une certaine façon les justifie puisque chacun est responsable de son "karma" : les conditions de vie dépendent moins de l'action politique que de la conduite de chacun dans sa vie antérieure. Le miséreux est donc responsable de sa misère. Se révolter contre cet état de fait mettrait en péril l'harmonie, l'équilibre du monde. C'est du moins ce que j'ai cru comprendre.
Et les épices ? Sur ce point là, je sèche. Sauf à imaginer que la bouche en feu diminue la sensation de faim ... ou que le parfum des épices excite l'appétit ...

Que dire de plus si ce n'est que l'Inde est terriblement photogénique et que ses habitants sont particulièrement aimables. Au sens propre du terme.


18 février 2010

Rasipuram Krishnaswami Narayan

The world of Nagaraj n'est apparemment pas encore traduit en français. Dommage ! Car c'est un roman nettement plus léger que les deux précédents.

Ce que raconte Narayan dans ce roman c'est la vie, et surtout le flux de pensée d'un homme ordinaire, Nagaraj. Enfin, pas tout à fait ordinaire puisque les biens qu'il a hérités de son père lui permettent de vivre une vie d'oisiveté, consacrée à des rituels religieux et à ses tentatives pour parvenir à rédiger la biographie d'un sage sanskrit, Narada, alors même qu'il ignore tout du sanscrit. Nagaraj est un personnage à la Tati, perdu dans ses pensées et toujours à côté de ses pompes. Famille, voisins, amis forment autour de lui une petite communauté dont les moeurs sont décrites avec malice et tendresse par l'écrivain.

Je n'ai lu pour le moment qu'un seul livre de Narayan, mais je n'entends pas en rester là car j'ai retrouvé dans ce roman un ton qui rappelle un peu celui d'Albert Cossery. L'un et l'autre portent sur leur pays un regard à la fois sévère et amusé.

17 février 2010

Le Tigre blanc

Voici un autre roman indien terriblement pessimiste. Aussi passionnant, et certainement aussi instructif que le précédent.

Le Tigre blanc est un récit à la première personne sous forme de lettres à M. Hu Jintao dont la visite officielle en Inde a été annoncée. Balram Halwai entend lui expliquer ce qu'est dans son pays le véritable esprit d'entreprise dont il est un représentant notoire. Parti de rien - c'est à dire de la misère - Balram, le fils d'un conducteur de rickshaw, à force de volonté, d'habileté et surtout d'obstination est devenu chauffeur pour une riche famille de propriétaires. Comme la voiture qu'il conduit, il appartient à ses maîtres qui ne font guère de différence entre le véhicule et son chauffeur. Que celui-ci éprouve des sentiments ne les effleure même pas ! Mais Balram est trop intelligent pour ne pas saisir sa chance quand elle survient, fût-ce au prix d'un meurtre !

Immoral dans sa conclusion, le roman laisse entendre que le meurtre d'un seul homme - pas le plus mauvais bougre au demeurant - n'est pas pire que l'indifférence des riches, des gens éduqués, des castes supérieurs, pour ceux qui se débattent dans la misère et qui s'en accommoderaient peut-être si on les traitait, au moins, en êtres humains.

Le Tigre blanc est le premier roman, caustique parfois jusqu'au cynisme, d'Arravind Adiga, un jeune romancier originaire de Madras. L'humour (noir) du récit n'est là que pour masquer l'indignation de l'auteur qui n'entend pas apitoyer son lecteur sur le sort de ses personnages. Pas de commisération, de la colère plutôt.

11 février 2010

Un monde en équilibre ?

L'équilibre du monde de Rohinton Mistry n'est pas un roman drôle. Vraiment pas ! C'est un roman totalement noir, totalement désespéré et par conséquent totalement désespérant. Mais c'est un excellent roman, un de ceux que l'on n'oublie pas. Un roman indispensable pour le voyageur qui se rend pour la première fois en Inde.
C'est une grande saga qui fait se rencontrer quatre personnages : une jeune veuve qui se bat pour rester indépendante; un étudiant, fils de commerçants, venu des montagnes du Nord dont il garde la nostalgie, comme d'un symbole d'inaccessible pureté; un oncle et son neveu, que leur métier - ils sont tailleurs - ne suffit pas à protéger de la précarité et de la misère.


L'histoire se passe dans les années 70, alors que l'état d'urgence a été déclarée par Indira Gandhi, bien que celle-ci ne soit jamais nommée dans le roman, pas plus que ne sont indiqués les noms de lieux. Qu'importe, le lecteur n'a pas de mal à reconnaître la politique d'embellissement au nom de laquelle sont rasés les bidonvilles sans que l'on s'inquiète le moins du monde de reloger leurs habitants, pourtant en grande détresse. Au même moment est lancée la grande campagne pour la réduction des naissances qui aboutit à des millions de stérilisations forcées.
Pris dans la tourmente, les quatre personnages endurent, résistent, luttent pour leur survie avec l'espoir de s'en sortir un jour, d'améliorer leur situation infiniment précaire, infiniment misérable, surtout pour les deux tailleurs, puisqu'ils appartiennent à la caste des intouchables. En vain ! car ils iront en réalité de mal en pis.
Inutile de le cacher : rien ne s'arrange jamais dans ce roman dont les personnages sont trop humains pour être seulement fictifs. Comme dans les romans de Zola le réalisme l'emporte sur le romanesque. Mais le romanesque permet à l'auteur de dénoncer les aspects les plus sordides de la société indienne et en particulier le système des castes dont dépend, aux yeux de certains l'équilibre du monde. Protester, se révolter reviendrait à détruire cet équilibre. Ce que se gardent de faire même les plus opprimés, les "dalits" (les dalits ont remplacé les intouchables dans la dénomination officielle, bien que depuis la constitution de 1947, tous les Indiens soient égaux en droits !).

On peut bien sûr lire de savants essais sur l'histoire récente de l'Inde, sur les évolutions de l'économie et de la société indienne ; mais rien ne remplace un roman lorsqu'il s'agit de comprendre comment se vivent de l'intérieur ces évolutions, comment sont ressentis ces changements.
Pas drôle le roman. Mais la vie est-elle si drôle ?

09 février 2010

Bloquée

Me voici bloquée.
Ni dans un aéroport, ni dans une gare; ni dans un avion, ni dans un train mais bloquée quand même parce que mon ordinateur refuse de charger mes photos.
Et en attendant, je fais quoi ?

Désolée, mais pour les photos du dernier voyage, il faudra attendre !