26 février 2009

Tony Hillerman

Quand la vie me paraît un peu amère, j'aime bien me tourner vers les romans policiers, des romans noirs et passablement désespérés. J'aime bien retrouver des auteurs dont l'univers m'est depuis longtemps familier si bien que j'ai l'impression d'évoluer en territoire connu auprès de personnages dont je connais déjà les fêlures.

Lire un roman de Tony Hillerman, c'est se retrouver immédiatement dans cette région des Etats-Unis que l'on appelle Four corners parce qu'elle est située à la jonction de quatre états : Nouveau Mexique, Colorado, Utah et Arizona; c'est se déplacer dans des paysages arides, faits de grands plateaux, de falaises, d'arroyos. Dans ces territoires indiens, meurtres et délits relèvent de la police tribale et pour Joe Leaphorn comme pour son assistant Jim Chee leur connaissance des cultures hopi ou navajo est un atout indispensable pour résoudre les très complexes affaires qui leur sont soumises.
Intrigues policières bien menées, personnages bien typés, paysages grandioses, Tony Hillerman est depuis longtemps passé maître dans le dosage du polar ethnique et jamais je n'ai été déçue.
Il est mort hélas l'an passé; il avait eu le temps de mettre Joe Leaphorn à la retraite sans pour autant le retirer des enquêtes, de marier Jim et Bernie et de les installer dans la vieille caravane de Jim...

Que deviendront ces personnages maintenant que leur auteur les a lâchés ?
Que deviendrai-je sans un nouveau Hillerman à lire un jour de cafard ?
Et bien je relirai les anciens ! Il doit bien y en avoir une douzaine sur mes étagères !
Par lequel commencer ? Difficile à dire puisqu'ils sont tous bons.
La voie de l'ennemi, Le Vent qui gémit, Le Peuple de l'ombre, Le Voleur de temps, Porteurs-de-peau, Coyotte attend, Femme qui écoute ....

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