Oui bien sûr ! Mais pas forcément pour mieux comprendre l'intrigue, parce qu'au fond ce n'est pas le plus important. Le plus important, comme souvent dans un voyage et plus encore dans un road movie, ce n'est pas la destination, ce n'est pas l'arrivée, c'est la route elle-même. Le voyage.
Paris, Texas, c'est d'abord un homme qui marche dans le désert. Pourquoi avait-il disparu, qu'a-t-il fait pendant les quatre années qui viennent de s'écouler, on ne le saura jamais vraiment. Ce que l'on sait c'est que cet homme qui marche, et qui sans cesse reprend la route, est un homme détruit, qui peu à peu va apprendre à vivre et à se reconstruire. Parce que sur sa route il n'est plus seul. Son frère l'accompagne et son fils. Des liens se tissent et peu à peu l'homme reprend pied dans sa vie. Au lieu de fuir, il peut désormais faire face.
Voilà, c'est tout. Il reste dans le scénario beaucoup de non-dits, beaucoup de flou, mais l'art s'accommode volontiers du flou.
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