" Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas .... "
Et je me souviens d'avoir lu, il y longtemps déjà, un livre de Skarmeta qui raconte l'histoire de Mario Jimenez qui devint facteur un peu par hasard mais beaucoup par admiration pour le grand poète chilien. Ce livre est un régal ; tout y est : l'amour, la mer, la poésie, la politique; tout y est si léger d'abord, si grave ensuite, quand le ciel se couvre, quand meurt la démocratie. C'était à Santiago du Chili en 1973. Un roman que l'on n'oublie pas.
On en a fait un film : Il Postino. Je ne l'ai pas vu et n'irai pas le voir : le livre me suffit.
Antonio Skarmeta, UNE ARDENTE PATIENCE, Seuil (Point Virgule), 1987
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