A l'occasion des rencontres photographiques, petit week-end dans le Sud, histoire de dé
couvrir quelques unes des 50 expositions de photos proposées en des lieux multiples d'Arles.
J'y allais surtout - tropisme chinois oblige - pour les photographes de Dashanzi qui exposent, comme il se doit, dans une friche industrielle, les anciens ateliers de la SNCF.
Mais aussi intéressantes, impressionnantes, fascinantes que soient les photos de Huang Rui, des Gao Brothers ou de Rongrong et Inri, il restait encore 49 autres expositions à voir, dont la plupart étaient aussi intéressantes, impressionnantes, fascinantes que celles des artistes pékinois.
Et puis, il faut bien le dire, les lieux d'expositions, à eux seuls valent la visite : friches industrielles mais aussi cinéma ou église désaffectés. Des espaces souvent labyrinthiques, murs plus ou moins décrépits, peintures à demi effacées, structures métalliques, charpentes apparentes... Aller d'exposition en exposition c'est suivre un étrange jeu de piste qui permet d'explorer la ville dans ses recoins les plus inhabituels, de découvrir des lieux où le touriste de passage n'aurait pas l'idée de pénétrer.
Dimanche dernier, c'était la fin des rencontres proprement dites, mais les expositions sont visibles jusqu'à la fin août. Je n'y retournerai peut-être pas cet été, mais l'an prochain, c'est certain !
http://www.rencontres-arles.com
http://www.magnumphotos.com
A mon grand regret, je n'ai pas trouvé de site pour ma photo préférée, qui n'est d'ailleurs pas une photo mais une vidéo en plan fixe sur très grand écran représentant le lac Algonquin sur fond de brume; on se perd dans le bleu, le gris, le vert quand surgit du coin supérieur droit un point noir qui se déplace lentement vers la gauche et que l'on identifie peu à peu comme un canoe glissant sur l'eau.
14 juillet 2007
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