Mouais... tout ça, l'histoire, l'architecture, le temps qui passe... c'est pas mal, il est vrai, mais sincèrement rien ne vaut le, ou plutôt les jardins du monastère.
Le long des murailles, fleurs, fruits et légumes se poussent du coude et dans le jardin de curé - un vrai, avec ses plates bandes disposées en croix - herbes aromatiques, médicinales et simples foisonnent dans un délicieux et odorant fouillis : angélique, sauges, mélisse, fenouil, menthe poivrée ...
Un peu plus loin, une plante-bande qui n'a d'autres fins que décoratives, ne joue pas pour autant les prétentieuses. Aucun paysagiste de renom n'y a mis sa griffe, mais le charme est indéniable.
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Plaisir des yeux, plaisir des sens. Les parfums que l'on cherche à identifier, le goût acide des groseille, celui, plus doux des mûres et des framboises, celui des groseilles à maqueraux ... Plaisirs régressifs...
J'aurais dû prendre plus de photos de ce jardin, aussi enchanteur que celui de mon grand-père pour l'enfant que j'étais.
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