" [...]
          Nous n'avons plus de bouche pour parler
          nous portons les malheurs du monde
          et les oiseaux ont fui notre odeur de cadavre
          Le jour n'a plus sa transparence et ressemble à la nuit
          Tous les fruits ont coulé nous les avons montrés du doigt
Qui ose rire dans le noir
          [...]
           O mon Pays si triste est la saison
           qu'il est venu le temps de se parler par signes "
Extrait de Mon pays que voici, un long poème d'Anthony Phelps, poète haïtien, en exil au Canada.
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