20 janvier 2010

Haïti

" [...]
Nous n'avons plus de bouche pour parler
nous portons les malheurs du monde
et les oiseaux ont fui notre odeur de cadavre
Le jour n'a plus sa transparence et ressemble à la nuit
Tous les fruits ont coulé nous les avons montrés du doigt
Qui ose rire dans le noir

[...]

O mon Pays si triste est la saison
qu'il est venu le temps de se parler par signes "

Extrait de Mon pays que voici, un long poème d'Anthony Phelps, poète haïtien, en exil au Canada.

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