Dans ses yeux n'est que le deuxième film de Juan José Campanella, mais il a déjà obtenu un Oscar et un Goya ! A chaque fois dans la catégorie "meilleur film étranger".
Meilleur je ne sais pas, mais excellent certainement. Sans effets spéciaux, sans montage spectaculaire, sans extravagances visuelles ou sonores. Juste une bonne histoire, bien racontée; une intrigue à plusieurs fils qui s'entrecroisent sans s'emmêler pour autant.
C'est l'histoire, bien banale d'un retraité qui se retourne sur son passé et décide d'en faire un roman.
C'est l'histoire d'un employé du tribunal pénal qui revient sur une affaire jamais résolue, parce que close arbitrairement avant que des conclusions aient pu être tirées.
C'est l'histoire d'un homme qui a toute sa vie aimé une femme sans jamais oser le lui avouer alors qu'elle n'attendait peut-être que cela.
C'est l'histoire d'un ami, qui, du fond de son ivrognerie, retrouve assez de lucidité pour choisir de mourir à la place de son ami.
C'est l'histoire d'un homme qui aimait sa femme au point de traquer pendant des années son assassin.
C'est l'histoire d'un pays où la justice est dans les mains des puissants plus que dans celles des juges, un pays où, à peine libérés de prison, les assassins rejoignent les milices gouvernementales, un pays où l' on peut être contre la peine de mort parce que c'est une peine plus légère que la prison à vie.
C'est une histoire qui en contient plusieurs, et dont la fin ouverte permet à chaque spectateur de terminer le film à sa guise.
C'est une histoire enfin où les regards en disent beaucoup plus que les mots
"Los recuerdos son caminos oscuros y sinuosos. Et la verdad que se oculta detras de ellos es mucho menos sencilla que lo que Esposito ha imaginado. Sin embargo sabe que tendrà que persistir hasta el final : para entender lo que ocurrio, para comprenderse a si mismo, y para enfrentar de una vez per todas a esa mujer que ama. "
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