Simple coïncidence : le film de Cyril Mennegun, Louise Wimmer se passait en grande partie dans une voiture, refuge ultime d'une femme en état de grande précarité; le film de Pablo Giorgelli, Les Acacias se passe presque exclusivement dans la cabine d'un camion.
Un camionneur chargé d'un trasnport de bois entre le Paraguay et Buenos Aires a accepté de prendre pour passagère une femme, sans savoir qu'elle voyagerait avec un bébé, une petite fille aux yeux comme des boutons de botinne. Le camionneur est du genre bougon, la passagère du genre taiseux, le bébé du genre ... bébé ! Elle dort, elle pleure, elle mange, elle sourit et le camionneur apparemment craque devant cette petite chose. Craque aussi pour la mère, bien entendu ! Mais imperceptiblement, subtilement, malgré lui et comme à reculons. Et il n'en faut pas beaucoup plus pour faire un film tout à fait attachant, bien qu'il ne se passe vraiment pas grand chose dans cette cabine de camion, en tout cas rien de spectaculaire ! Juste l'ébauche d'une relation possible - mais encore hypothétique - entre deux, non trois êtres humains. Car l'élément déclencheur, dans cette histoire d'amour, c'est bien cette drôle de petite fille aux yeux en bouton.
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