13 juin 2012
12 juin 2012
11 juin 2012
Brassai
Brassaï, photogaphe humaniste, comme Doisneau, Cartier-Bresson, Ronis et quelques autres ...
De Brassai on connaît surtout le couple d'amoureux enlacés dans un bistrot parisien, si absorbés par la contemplation l'un de l'autre qu'ils en oublient leurs verres de vin.
Mais les amoureux ne font pas partie de l'exposition présentée au Théâtre de la Photographie et de l'Image Charles Nègre situé dans un immeuble très années 30 (?) du Boulevard Dubouchage de Nice.
Tant pis parce qu'il reste au moins deux raisons d'aller voir cette exposition :
- Les photos de paysages urbains et nocturnes de Brassaï (belles de nuit comprises !) sont superbes. S'y ajoutent des photos de graffitis collectionnées par Brassaï qui arpentait sans fin les rues de Paris, à la recherche de ces cicatrices murales.
- Le lieu où est présentée l'exposition a lui aussi son intérêt, puisqu'il s'agit de l'ancien Cercle de l'Artistique fondée en 1895 par des amateurs d'art et de culture de Nice.
Un lieu, l'histoire d'un lieu et les photos de Brassaï. Voilà qui mérite définitivement une visite, non ?
De Brassai on connaît surtout le couple d'amoureux enlacés dans un bistrot parisien, si absorbés par la contemplation l'un de l'autre qu'ils en oublient leurs verres de vin.
Mais les amoureux ne font pas partie de l'exposition présentée au Théâtre de la Photographie et de l'Image Charles Nègre situé dans un immeuble très années 30 (?) du Boulevard Dubouchage de Nice.
Tant pis parce qu'il reste au moins deux raisons d'aller voir cette exposition :
- Les photos de paysages urbains et nocturnes de Brassaï (belles de nuit comprises !) sont superbes. S'y ajoutent des photos de graffitis collectionnées par Brassaï qui arpentait sans fin les rues de Paris, à la recherche de ces cicatrices murales.
- Le lieu où est présentée l'exposition a lui aussi son intérêt, puisqu'il s'agit de l'ancien Cercle de l'Artistique fondée en 1895 par des amateurs d'art et de culture de Nice.
Un lieu, l'histoire d'un lieu et les photos de Brassaï. Voilà qui mérite définitivement une visite, non ?
10 juin 2012
Le MAMAC
Je vais au Mamac, tu vas au Mamac... pas terrible vraiment, cette façon de désigner le Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain de Nice. D'autant que l'essentiel de la collection permanente : César, Arman, Klein, Ben ..., très centrée autour de l'école de Nice, propose moins un parcours de découvertes qu' un parcours historique. Pour les découvertes, il y a, il est vrai, les expositions temporaires.
J'ai malgré tout retrouvé avec plaisir l'inquiétante inventivité de Rebecca Horn (à droite)
... découvert le Samouraï overdrive Robert Longo
et me suis laissée séduire par une robe de princesse à longue, très longue traîne, composée de ...
L'art de la récup, l'art d'aujourd'hui ?
09 juin 2012
Die Brücke
L'exposition se termine bientôt (le 17 Juin). Dommage, car elle est tout à fait passionnante et permet de découvrir des peintres moins connus que Kirchner et Nolde : Karl Schmidt-Rottluff, Max Pechstein, Erich Herkel et quelques autres. Elle mêle indifféremment dessins, gravures, peinture, dans un parcours chronologique relativement bref puisque le mouvement, initié en 1905 s'est arrêté peu avant la guerre de 14.
Sur son site, le musée de Grenoble présente et commente 8 oeuvres considérées comme "emblématiques". Je me contenterai de deux oeuvres qui me sont restées dans l'oeil : le "nu couché avec chat" de Pechstein ...
Sur son site, le musée de Grenoble présente et commente 8 oeuvres considérées comme "emblématiques". Je me contenterai de deux oeuvres qui me sont restées dans l'oeil : le "nu couché avec chat" de Pechstein ...
et une gravure sur bois, dont je n'ai pas noté l'auteur. Il faudra donc que j'y retourne !
08 juin 2012
Encore des plumes ...
03 juin 2012
Carros, Anne Madden, Bernard Reyboz ...
On n'arrive pas tout à fait au CIAC de Carros par hasard, mais si vous passez sur la Côte d'Azur cet été, et si vous êtes curieux d'art contemporain, le détour par Carroz s'impose.
Vous découvrirez d'abord un petit village perché et fortifié, comme il y en a beaucoup d'autres dans la région, avec au sommet un"château", transformé depuis peu par l'intelligente initiative de sa commune de référence en Centre International d'Art Contemporain. Le titre est ronflant par rapport à la modestie du village, mais l'exposition en cours le justifie parfaitement.
Première découverte : une petite salle vôutée dont toutes les parois ont été peintes d'un bleu très vif avec un motif doré d'une grande délicatesse, par Anne Madden, une artiste irlandaise, fascinée par les couleurs et en particulier ... les bleus.
La deuxième découverte est celle de Bernard Reyboz, un artiste totalement inclassable - ce qui est le cas de la plupart des artistes contemporains - et totalement fascinant. Son oeuvre est à la fois drôle, ludique, "organique" et profondément philosophique. Mais quelques exemples parleront mieux que je ne peux le faire.
Les oeuvres les plus spectaculaires sont peut-être celles de la salle du dernier étage, des formes étranges, qui ondulent, se gonflent, respirent, se déploient, comme le ferait un être vivant.
Les vidéos mises en ligne sur le site de Bernard Reyboz sont beaucoup plus"parlantes" que mes photos ! Allez donc faire un tour sur Internet avant de programmer votre visite du CIAC de Carros :
vous avez de la chance, l'exposition est prolongée jusqu'au 2 Septembre !
Vous découvrirez d'abord un petit village perché et fortifié, comme il y en a beaucoup d'autres dans la région, avec au sommet un"château", transformé depuis peu par l'intelligente initiative de sa commune de référence en Centre International d'Art Contemporain. Le titre est ronflant par rapport à la modestie du village, mais l'exposition en cours le justifie parfaitement.
Première découverte : une petite salle vôutée dont toutes les parois ont été peintes d'un bleu très vif avec un motif doré d'une grande délicatesse, par Anne Madden, une artiste irlandaise, fascinée par les couleurs et en particulier ... les bleus.
La deuxième découverte est celle de Bernard Reyboz, un artiste totalement inclassable - ce qui est le cas de la plupart des artistes contemporains - et totalement fascinant. Son oeuvre est à la fois drôle, ludique, "organique" et profondément philosophique. Mais quelques exemples parleront mieux que je ne peux le faire.
Les oeuvres les plus spectaculaires sont peut-être celles de la salle du dernier étage, des formes étranges, qui ondulent, se gonflent, respirent, se déploient, comme le ferait un être vivant.
Les vidéos mises en ligne sur le site de Bernard Reyboz sont beaucoup plus"parlantes" que mes photos ! Allez donc faire un tour sur Internet avant de programmer votre visite du CIAC de Carros :
vous avez de la chance, l'exposition est prolongée jusqu'au 2 Septembre !
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