25 juillet 2006
Désir d'Orient
Fini le temps des confitures!
Il est temps de préparer mes bagages pour un nouveau voyage.
Où ça?
Du côté de l'Asie, bien entendu!
L'Asie dont je ne me lasse pas. Comment s'en lasser : elle est diverse, multiple, innombrable...
D'abord il y a l'Asie imaginaire, celle dont on rêve, celle que l'on imagine....
Et puis celle que l'on découvre, en vrai. Toujours différente, surprenante, intriguante.
Et c'est pourquoi j'aime tant le livre de Roland et Sabrina Michaud : L'Orient dans un miroir.
Il y a bien longtemps que les Michaud arpentent les routes du monde.
J'ai retrouvé récemment, un peu par hasard, un article qu'ils avaient publié en 1972 dans National Geographic; article dans lequel ils racontaient leur découverte du "corridor de Wakhan", une contrée sauvage et peu hospitalière du Nord de l'Afghanistan (cf. message du 23 Mai : After you Marco Polo)
Mais depuis, que de chemins parcourus ! que de pays traversés ! avec, toujours, une préférence pour l'Asie au sens le plus large. Et surtout que de photos, de belles, de très, très belles photos.
Dans L'Orient dans un miroir, Roland et Sabrina Michaud juxtaposent photos d'aujourd'hui et images d'autrefois. Pour les photos, ils ont puisé dans leur propre collection; pour les miniatures orientales, dans les bibliothèques d'ici et d'ailleurs. Le résultat ? un émerveillement à chaque page!
Mais inutile d'en dire plus : il faut aller voir. Il faut tenir le livre entre ses mains et s'arrêter à chaque page. Le regard charmé, comblé, l'esprit s'envole vers d'autres horizons.
Je vous retrouverai quand vous aurez fini de rêver ..... dans quatre ou cinq semaines ?
20 juillet 2006
La Consolation des voyages
Juillet, le temps des confitures...
Moins de temps pour la lecture.
Mais quand même!
Le titre du livre de Jean-Luc Coatelem est trop accrocheur pour passer à côté. Car les voyages, qu'ils soiet réels ou imaginaires, vécus ou littéraires, consolent de bien des choses.
Dans ce livre en grande partie autobiographique, Jean-Luc Coatelem, grand voyageur, journaliste et romancier, s'interroge sur "ce goût, ce besoin de partir" qui le tenaille depuis l'enfance et retrouve pêle-même les souvenirs d'une enfance passée à explorer les terres polynésienne ou malgaches, au hasard des mutations de son militaire de père, s'invente un aïeul aventurier "moitié pirate, moitié corsaire", met en valeur son hérédité bretonne : le Finistère, ce bout du monde, son berceau d'origine.
Jean-Luc Coatelem a beaucoup voyagé, mais il a aussi beaucoup lu; et les meilleurs auteurs! "Ségalen, Rimbaud, Gauguin, Loti, Cendrars et sa malle de livres, Larbaud. dans ses trains fantômes, Baudelaire et ses cinquantes domiciles..." et puis Bouvier, Chatwin... C'est bien dans leurs livres, en définitive qu'il a puisé ce goût inextinguible du voyage.
"Fuir à travers forêts, soleils, rives et savanes, ne plus se soucier de rien. Partir nous console, nous donne un autre jour, une autre chance, accorde un autre fois, nous rend à nous-mêmes, inentamés. Partir, c'est le demain éternel."
La consolation des voyages n'est pas de ces livres que l'on enmène avec soi lorsque l'on part en voyage, mais plutôt de ceux que l'on savoure tranquillement revenu au port. Car comme le disait Baudelaire dans l'un de ses poèmes en prose :
"Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie. L'ampleur du ciel, l'architecture mobile des nuages, les colorations changeantges de la mer, le scintillement des phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. Les formes élancées des navires, au grément compliqué, auxquels la houle imprime des oscillations harmonieuses, servent à entretenir dans l'âme le goût du ryhtme et de la beauté. Et puis, surtout, il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique, pour celui qui n'a plus ni curiosité ni ambition, à contempler, couché dans lesbelvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager ou de s'enrichir."
Moins de temps pour la lecture.
Mais quand même!
Le titre du livre de Jean-Luc Coatelem est trop accrocheur pour passer à côté. Car les voyages, qu'ils soiet réels ou imaginaires, vécus ou littéraires, consolent de bien des choses.
Dans ce livre en grande partie autobiographique, Jean-Luc Coatelem, grand voyageur, journaliste et romancier, s'interroge sur "ce goût, ce besoin de partir" qui le tenaille depuis l'enfance et retrouve pêle-même les souvenirs d'une enfance passée à explorer les terres polynésienne ou malgaches, au hasard des mutations de son militaire de père, s'invente un aïeul aventurier "moitié pirate, moitié corsaire", met en valeur son hérédité bretonne : le Finistère, ce bout du monde, son berceau d'origine.
Jean-Luc Coatelem a beaucoup voyagé, mais il a aussi beaucoup lu; et les meilleurs auteurs! "Ségalen, Rimbaud, Gauguin, Loti, Cendrars et sa malle de livres, Larbaud. dans ses trains fantômes, Baudelaire et ses cinquantes domiciles..." et puis Bouvier, Chatwin... C'est bien dans leurs livres, en définitive qu'il a puisé ce goût inextinguible du voyage.
"Fuir à travers forêts, soleils, rives et savanes, ne plus se soucier de rien. Partir nous console, nous donne un autre jour, une autre chance, accorde un autre fois, nous rend à nous-mêmes, inentamés. Partir, c'est le demain éternel."
La consolation des voyages n'est pas de ces livres que l'on enmène avec soi lorsque l'on part en voyage, mais plutôt de ceux que l'on savoure tranquillement revenu au port. Car comme le disait Baudelaire dans l'un de ses poèmes en prose :
"Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie. L'ampleur du ciel, l'architecture mobile des nuages, les colorations changeantges de la mer, le scintillement des phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. Les formes élancées des navires, au grément compliqué, auxquels la houle imprime des oscillations harmonieuses, servent à entretenir dans l'âme le goût du ryhtme et de la beauté. Et puis, surtout, il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique, pour celui qui n'a plus ni curiosité ni ambition, à contempler, couché dans lesbelvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager ou de s'enrichir."
02 juillet 2006
01 juillet 2006
Le gâteau au chocolat de Françoise
Des recettes de gâteau au chocolat ? il en existe à peu près autant que d'individus mais ma préférée, c'est celle de Françoise! Si facile à faire qu'on recommencerait volontiers dès le lendemain mais ce gâteau est bien trop moelleux, bien trop gôuteux pour ne pas laisser de traces sur les hanches! Regardez la liste des ingrédients, et vous verrez pourquoi...
Le gâteau au chocolat de Françoise
D'abord les ingrédients :
- 200g de chocolat patissier
- 200g de beurre
- 200g de sucre (sucre glace exclusivement!)
- 5 oeufs (mais si, par erreur, vous en échappez un sixième, ce n'est pas grave, n'est-ce pas, Manon? )
- 1 cuillère à soupe de farine
+ ... une barquette de framboises
Et voici la recette :
Préchauffer son four à 180° (th.6), beurrer et fariner un moule à manqué, c'est de la routine!
Faire fondre le chocolat et le beurre coupé en morceaux, au micro-onde pour aller plus vite, c'est à la portée d'un enfant!
Ajouter les oeufs l'un après l'autre en mélangeant soigneusement au fouet à main ne présente pas de difficulté particulière!
Ajouter la farine et le sucre sans cesser de tourner fatigue un peu le poignet mais pas la tête!
Quand le mélange est bien onctueux, il ne reste qu'à le verser dans le moule (beurré et fariné) et à glisser le moule dans le four (qui a finit de chauffer) et à l'y laisser pendant.... 28mn! ni plus ni moins!
(En réalité tout dépend du four et du goût de chacun : quelques minutes de plus, le gâteau est plus sec, quelques minutes de moins il est plus ... coulant. )
Mais le petit plus qui change tout est de ne verser que la moitié de la pâte dans le moule et de disposer dessus quelques framboises fraiches avant de verser la deuxième moitié.
Trop bon!
PS : la photo viendra bientôt, promis!
Le gâteau au chocolat de Françoise
D'abord les ingrédients :
- 200g de chocolat patissier
- 200g de beurre
- 200g de sucre (sucre glace exclusivement!)
- 5 oeufs (mais si, par erreur, vous en échappez un sixième, ce n'est pas grave, n'est-ce pas, Manon? )
- 1 cuillère à soupe de farine
+ ... une barquette de framboises
Et voici la recette :
Préchauffer son four à 180° (th.6), beurrer et fariner un moule à manqué, c'est de la routine!
Faire fondre le chocolat et le beurre coupé en morceaux, au micro-onde pour aller plus vite, c'est à la portée d'un enfant!
Ajouter les oeufs l'un après l'autre en mélangeant soigneusement au fouet à main ne présente pas de difficulté particulière!
Ajouter la farine et le sucre sans cesser de tourner fatigue un peu le poignet mais pas la tête!
Quand le mélange est bien onctueux, il ne reste qu'à le verser dans le moule (beurré et fariné) et à glisser le moule dans le four (qui a finit de chauffer) et à l'y laisser pendant.... 28mn! ni plus ni moins!
(En réalité tout dépend du four et du goût de chacun : quelques minutes de plus, le gâteau est plus sec, quelques minutes de moins il est plus ... coulant. )
Mais le petit plus qui change tout est de ne verser que la moitié de la pâte dans le moule et de disposer dessus quelques framboises fraiches avant de verser la deuxième moitié.
Trop bon!
PS : la photo viendra bientôt, promis!
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