On se trompe du tout au tout.
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Une jeune fille qui s'enfuit dans la nuit, à travers bois. Des gens à sa recherche. Dès les premières images, le réalisateur place le spectateur du côté de la jeune fille apeurée, alors même qu'il ne sait pas encore de quoi il s'agit.
La même jeune fille en pleurs au téléphone, perdue, désemparée. On vient la chercher. Elle est désormais à l'abri chez sa soeur et son beau-frère, un jeune couple de yuppies, aisés et parfaitement conventionnels.
Le film, dès lors, se déroule entre flash blacks de plus en plus dramatiques et retours à la réalité plate et vide. Dans l'esprit troublé de Martha, et à jamais marqué par les deux ans qu'elle vient de passer dans une secte, les deux mondes s'entremêlent, se confondent.
Ce récit d'une expérience sectaire, est en fin de compte une véritable plongée en enfer, d'où il paraît extrêmement difficile de revenir. Le film permet aux spectateurs de s'identifier au personnage principal (la jeune fille aux quatre prénoms), de partager les affres de cette longue remontée vers la normalité, un peu trop caricaturée et désincarnée pour permettre à Martha Marcy May Marlène de retrouver sa véritable identité.
1 commentaire:
Belle analyse du film.
Je tiens toutefois à préciser que la "jeune fille aux 4 prénoms" se nomme Elizabeth Olsen, et qu'après des études poussées d'art dramatique, sans avoir suivi les "pas" de ses sœurs, elle est partie pour une ascension fulgurante.
Peut-être aurais-tu pu noter sa performance..
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