Or ce que nous disons, ou ne disons pas a parfois des conséquences désastreuses, provoque des gestes irréversibles dont la responsabilité au final nous incombe.
Les précédents films d'Asghar Farhadi nous enchantaient parce qu'ils nous paraissaient essentiellement iraniens, exotiques donc. Une autre culture, une autre façon de penser ... mais non ! L'humanité est partout la même. Et ici comme là-bas les êtres s'aiment et se déchirent, se trompent et recommencent. Farhadi est iranien peut-être, mais son cinéma est universel.
Farahdi est incontestablement un moraliste et la réflexion qu'il nous propose suffit à justifier le succès du film, mais c'est aussi un scénariste habile, soucieux de ménager surprises et rebondissements (parfois même un peu trop !) pour susciter l'intérêt du spectateur.
Reste la direction d'acteurs qui a permis à Bérénice Béjo d'être
primée à Cannes, mais a surtout permis des scènes d'une grande justesse
et d'une grande émotion avec les acteurs les plus jeunes : Pauline
Burlet et Elyes Aguis dont c'est le premier rôle au cinéma.
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