Jour de printemps pluvieux, un de plus !
Mais sous la pluie le jardin était superbe car les iris ne craignent pas la pluie,
pas plus que les ancolies, et encore moins les graminées qui poussent au bord de l'eau.
Amoureusement paré et préparé, le jardin était un enchantement. D'autant que ses maîtres n'avaient fait que jouer avec la nature, gardant, préservant, multipliant, mettant en valeur ce que la Nature avait distribué au hasard sur ce pan de montagne.
En témoigne cet accueillant fauteuil taillé à même la roche !
La nature, donc.
Agrémentée néanmoins des sculptures de Tineke, comme autant de surprises que l'on découvre en se promenant le long des chemins. Formes abstraites ou figuratives.
Ici une jeune femme poussant sa bicyclette pour rappeler la lointaine Hollande, pays d'origine de Tineke. Là un cheval et son cavalier, un Arlequin, une gamine et sa poule ... A la recherche des sculptures le regard monte, descend, fouilles les recoins, découvre à chaque instant une nouvelle perspective ...
... un détail insolite, comme cet escargots qui s'aventure sur le pied d 'une statue.
Petite précision : dans le jardin ne sont exposées que des copies en béton.
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