21 juillet 2013

Harmonie

Couleurs intenses, 
Harmonie éphémère 
Jardinier ...  en recherche ! 
 

20 juillet 2013

14 juillet 2013

14 juillet



A Chartres, une statue a été érigée pour le bicentenaire de la révolution française.

Un peu lourd à mon goût le monument !
Mais il porte sur son socle, l'article premier de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.
L'article en entier !
Car je ne sais pourquoi on a tendance à oublier la deuxième partie de la phrase.

"les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune".  

"Ah bon ? Ce n'est pas l'argent qui fonde les distinctions sociales ? J'aurais pourtant cru..."



11 juillet 2013

Chartres et Fontainebleau


Pas mal, la cathédrale de Chartres. 
Belles envolées de pierre blanche sur une enfilade de voûtes qui s'entrecroisent. Je me souviens des tableaux de Saenredam, et de ces églises vides...


Et, sur un lutin, le détail incongru (?) de cet animal ailé. 
Pas assez d'éducation religieuse pour en comprendre la symbolique éventuelle. 


A l'extérieur, avant que les touristes n'envahissent le parvis, les jardiniers ... jardinent ! 


Très romantique le parc du château de Fontainebleau : un cygne glisse  sur l'eau calme et lisse...


Les buis taillés en topiaire sont alignés sur la pelouse comme les pions d'un jeu d'échec géant.
Sous les tilleuls, les bancs invitent les promeneurs à faire une pause ...

 

Mais s'il y a bien des prénoms et des coeurs gravés au dos des bancs,  je n'ai pas vu d'amoureux, dans le parc de Fontainebleau, juste des jardiniers.
 

Jardiniers à Chartres, jardiniers à Fontainebleau, en juin, la France est un grand jardin ?


10 juillet 2013

Le Joli Mai

Le Joli Mai est bien sûr un film pour nostalgiques : ceux qui ont connu le Paris de cette époque reconnaissent avec émotion les façades noircies d'avant le grand blanchiment.  Merci Malraux !
Quant aux policiers en galoches, qui croirait qu'armés de leur seule pélerine, ils étaient plus redoutables et ont sans doute causé plus de dégâts que les CRS d'aujourd'hui derrière leurs boucliers.

Mais le Joli Mai  n'est pas seulement un film nostalgique. C'est avant tout un film édifiant : que d'illusions aujourd'hui battues en brèche.
La technique, le progrès devaient améliorer nos conditions de vie et l'automatisation permettre de ne plus travailler que 20 heures par semaine ! C'est en tout cas ce qu'affirment avec conviction (et, m'a-t-il semblé, un peu de morgue) trois jeunes ingénieurs-conseils pendant que d'un haussement d'épaule une jeune dinde récuse l'intérêt du  droit de vote pour les femmes : "pour quoi faire ? ".

Il y a dans ce film mille raisons de s'indigner, de s'offusquer, de s'étonner surtout. Les "événements" d'Algérie, ? pas de quoi s'en émouvoir ! Les morts de Charonne ? on les enterre dans le silence, un silence impressionnant d'ailleurs. Mais ce qui surprend finalement, c'est justement ce silence, cette absence de commentaires sur la vie politique, comme si les gens avaient peur de parler.
Il est vrai que notre époque croule sous les commentaires, twittés avant même d'être réfléchis, sous  les vidéos captées à partir d'un téléphone portable et diffusées sans le moindre recul. L'écart entre les comportements, à cinquante ans d'écart est certes révélateurs des blocages d'une société, celle de 1962; mais il est aussi révélateur des dysfonctionnements de notre propre société.

Construit sur des interviews, le film se présente comme une série de portraits, comme autant d'échantillons d'une société pris en un lieu et à un moment donné. Il y a le commerçant du sentier, la mère de famille et ses 9 enfants, le jeune couple amoureux à la veille d'un départ vers l'Algérie, le syndicaliste, les trois filles de famille bougeoise, le jeune maghrébin... C'est souvent drôle, parfois émouvant.


Et puis il y a la griffe Marker - ou celle de son chef-opérateur - avec des images suprenantes de beauté , un sens du cadrage, un dosage des gris qui rapellent que Chris Marker est avant tout un artiste. 



09 juillet 2013

People moutain, people sea


Le film est effroyable ou plutôt le film est excellent mais le monde bien réel dont il parle est effroyable.
Il s'agit de la Chine, de la Chine d'aujourd'hui. Mais pas de celle qui réussit, qui gagne, qui rattrape peu à peu le niveau de vie des pays occidentaux. Non, il s'agit de la Chine qui se retrouve au fin fond de la misère quel que soit le régime en place.

Le film commence par un meurtre, brutal, violent et totalement inattendu. Le meurtrier s'enfuit, la caméra se fige, mais hors champs on entend la victime gargouiller, se traîner ... Elle n'est donc pas morte,  blessée peut-être ... à peine avez-vous timidement formulé cet espoir que le meurtrier réapparaît pour achever sa victime.
Cette première scène d'une violence totale est fondatrice car tout le film ensuite répond au même postulat : il n'y a pas d'explication à la violence. Ou plutôt le réalisateur ne se soucie pas de l'expliquer ; il la met en scène et laisse le spectateur formuler des hypothèses. L'échec de l'enquête policière conduit le frère de la victime à partir à la recherche du meurtrier. Désir de justice ? Désir de vengeance ? Désir vénal (une récompense a été promise à celui qui découvrirait le meurtrier et l'on sait le personnage couvert de dettes!) ?

Où que ses pas le dirigent, dans les bas-fonds des villes ou dans l'enfer des mines illégales, le personnage est confronté à la misère et à ses corollaires, la vénalité, la brutalité, l'injustice. Difficile de faire de la Chine un portrait plus noir. Zola a trouvé son héritier !

Le montage très elliptique laisse beaucoup de place aux suppositions, aux hypothèses pour tenter de rétablir une continuité narrative parfois malmenée. Les événements, les comportements sont livrés "bruts de décoffrage", sans explication. Comme si la vie des personnages ne relevaient que de la seule contingence.  Ce qui ouvre la porte à toutes les spéculations et à toutes les discussions entre spectateurs qui, il faut bien l'avouer, sortent un peu secoués de ce film.

Cinéaste de l'absurde, le réalisateur Cai Shangjun n'en est qu'à son deuxième film. J'attends déjà avec impatience le troisième.

08 juillet 2013

Fascination des paysages


 

A l'embouchure des fleuves, la mer remonte parfois très haut à l'intérieur des terres,  laissant à marée basse d'étranges paysages traversés de sillons plus ou moins creusés dans la vase.  La lumière joue dans les flaques, les traces humides laissées par la mer lorsqu'elle se retire.
 

Paysages lunaires, fantasmagoriques, propices à toutes les rêveries qu'un flotteur à peine rattache à la réalité.




07 juillet 2013

Plages à marée basse



 Des plages couleurs d'argent, pour moi seule, ou presque !





06 juillet 2013

Mer tropicale ?





Non, juste un bout de l'océan Atlantique

05 juillet 2013

Couleurs bretonnes (suite)


Le ciel, la mer, les rochers, les galets entre lesquels se glissent les graminées

Paysage typiquement breton



 Oui , mais ailleurs le même dégradé de couleurs prend des allures de peinture abstraite



Jusqu'à faire penser à un Rothko peut-être.

04 juillet 2013

Couleurs bretonnes


Quelque chose dans les couleurs...

Non pas le jaune des cirés, ni les rayures rouges ou bleues des marinières. 

Non, quelque chose de plus subtil ...

 des verts, des bleus 

auxquelles s'ajoutent les marrons, les gris, les ocres et les beiges, couleurs de terre
 
Des couleurs que l'on retrouve partout, 
à l'extrémité du sillon de Talbert qui s'avance sur 3 km dans la mer 


 ou à la pointe de Plougrescant 
qui pour un peu et avec beaucoup d'imagination,  ressemblerait presque à Monument Valley
 



03 juillet 2013

La Cité des télécom de Pleumeur-Bodou


Quand, au sortir de la forêt on aperçoit soudain cette grosse boule blanche, l'atmosphère devient magique. Ce n'est pourtant pas de magie qu'il s'agit mais bien de sciences et de techniques puisque cette grosse structure gonflable qu'on appelle le radôme a servi à abriter l'antenne qui, au soir du 10 juillet 1962 a permis pour la première fois de capter par l'intermédiaire du satellite Telstar les images de télévision diffusée depuis l'Amérique.

Vaincue par le progrès, l'antenne a cessé toute activité à partir de 1985. De pionnière la voilà passée au rang de monument historique !
Quelques années plus tard on lui adjoint un bâtiment qui abrite désormais le musée des télécommunications, où l' on passerait volontiers une journée entière à essayer tous les mécanismes, tous les dispositifs préparés à l'intention des esprits curieux; curieux de de comprendre entre autres, comment les sons les images peuvent se propager à travers l'espace.

1962, en pleine guerre froide, la France et l'Amérique coopéraient, les premiers satellites permettaient d'échanger des savoirs. Ils servent désormais à voler des informations. "Times they are a changin"....



02 juillet 2013

Jardins de Bretagne

En Bretagne, il y a bien sûr  des jardins remarquables, comme le jardin exotique de Roscoff.


Mais il y a tout au long des chemins et des rues des jardins particuliers qui enchantent le regard, d'autant qu'ils sont souvent conçus autant pour le plaisir de leurs habitants que pour celui des passants puisque les jardiniers bretons n'hésitent pas à fleurir les talus et les bords de route à l'extérieurs de leur propriété.


La terre et le climat expliquent peut-être cette générosité.


Mais je me souviens de mon ami Roland, qui, loin de sa terre natale, avait recrée un jardin breton qu'il offrait au regard des passants.


Ouvrir son jardin, ouvrir sa porte, partager, c'est tout comme. 



01 juillet 2013

Le Jardin exotique de Roscoff

 A priori, on ne s'attendrait pas à trouver un jardin exotique sur les côtes de Bretagne.

Le contraste entre les plantes du premier plan, les palmiers et tout au fond la mer et les rochers est à première vue étrange mais au fond pas tant que cela.

Sur cette terre de marins revenus du bout du monde avec quelques graines au fond de leur poches, tout semble prendre racine. Quelques collectionneurs passionnés et voilà le Jardin exotique de Roscoff constitué.












Comment faire pour se souvenir de tous les noms de ces plantes étranges, fascinantes et parfois presque inquiétantes.

A droite une "protea" ainsi nommée parce qu'elle compte pas loin d'une centaine d'espèces et multiplie ainsi ses apparences.

Les echium sont presque aussi variés et atteignent parfois des hauteurs stupéfiantes pour un jardin exposé au vent de la mer.




Je n'ai hélas pas retenu tous les noms  ! Comme celui de cette étonnante touffe de fleurs blanches au coeur rosé, sur tiges violettes et comme veloutées ?
 

Le sedum est plus classique, lui, mais  sous la pluie, son coeur semble rempli de cristal.