21 décembre 2013

Philippe Parreno





C'est brutal, bruyant, fascinant. Des images projetées sur un grand écran, éclats lumineux, cliquetis, engrenages, spectateurs à contre-jour : immobiles, pendant que passent les images, ils reprennent ensuite leur mouvement interrompu. Ils font partie du tableau.

C'était dans l'entrée du Palais de Tokyo.

Au sous-sol, Philippe Parreno avait installé un autre dispositif sonore et visuel. Une immense salle plongée dans l'obscurité, des colonnes de béton, un bruitage, des blocs lumineux suspendus au plafond; rester attentif; essayer de découvrir un rythme, une logique, un sens; se laisser porter; fermer les yeux, fuir; se lasser.

Artiste multi-média, multi-sensoriel, multi-supports Phiippe Parreno est tout simplement un artiste inclassable. Il faut lui consacrer du temps et ce qui est bien c'est qu'au Palais de Tokyo, on peut entrer, sortir, rester, s'attarder, partir, revenir... de façon à s'imprégner de son travail avant d'en penser quoi que ce soit. Enfin .... ça, c'est possible ....  pour les Parisiens. Parce que pour tous les autres qui ne font que passer, c'est un peu plus difficile

Aucun commentaire: