D'après une histoire vraie est un ballet pour 8 danseurs et 2 batteurs. Huit hommes qui se prennent par la main, par la taille ou par les épaules, qui s'appuient les uns sur les autres se lâchent, se retrouvent à deux, à quatre, à six, explorent toutes les combinaisons possibles, toutes les figures, en ligne, en cercle. C'est une diagonale qui traverse la scène, une ronde qui se forme, se resserre puis se rompt. Les pas sont simples (en apparence), les figures aussi, parfois répétitives, scandées par les deux batteries. On pense rapidement à des danses traditionnelles, à Zorba le grec, à un pow wow indien, un rituel masaï .... En fait, le chorégraphe s'est inspiré d'une danse traditionnelle turque mais les figures de ces danses d'hommes sont universelles.
Effets de lumière réduits au minimum, juste pour marquer les ombres sur la scène; toute l'attention du spectateur va vers le rythme, l'énergie déployée par les danseurs. Mais l'impression qui domine finalement est celle d'une harmonieuse simplicité.
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