Ce peintre me fascine depuis longtemps pour des raisons que j'essaye d'élucider peu à peu.
J'aime sans doute son usage de la couleur, des couleurs plus exactement, vives ou douces, c'est selon, mais toujours harmonieuses.
J'aime aussi son hésitation entre abstraction et figuration : considéré comme un "expressionniste abstrait" jusqu'au milieu des années 50, il revient à la figuration dans la même décennie, avant de rebasculer vers l'abstraction.
J'aime aussi reconnaître, selon les toiles l'influence de Matisse ou celle de Hopper. Au fond, ce qui me plaît sans doute chez Diebenkorn c'est que son parcours ne suive pas une ligne droite, mais bifurque d'un côté et de l'autre. Contrairement à certains qui une fois le bon "filon" trouvé, se contentent de l'exploiter. Richard Diebenkorn semble n'avoir jamais renoncé à chercher.
Ocean Park #54 (1972)
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