En Mars, lorsque le film a été présenté en avant-premièere au festival Ojoloco, il portait tout simplement le nom du personnage principal : Val.
Il est désormais intitulé Une Seconde mère, beaucoup plus explicite - trop à mon goût - que son titre d'origine, : Que horas ela volta (A quelle heure elle rentre ?)
Mais peu importe le titre du moment que le film est excellent. Et il l'est !
http://routedeslivres.blogspot.fr/2015/03/ojoloco-cinema-bresilien.html
27 juin 2015
21 juin 2015
20 juin 2015
Charleston (Caroline du Sud)
Tant que des parents offriront des armes à leurs enfants pour leur anniversaire ....
18 juin 2015
Harry Gruyaert
Voici un photographe que j'ai découvert il y a quelque temps déjà; c'était pratiquement au début de ce blog !
http://routedeslivres.blogspot.fr/2008/01/harry-gruyeart.html
L'exposition rétrospective de la Maison Européenne de la Photographie était l'occasion de revoir l'ensemble de son travail. Et j'y ai trouvé ce que j'attendais. Cette façon si particulière d'utiliser la couleur et de magnifier des lieux qui sans cela seraient des lieux sans âme.
Je ne sais pas comment travaille le photographe, comment il parvient à saturer ce rouge intense, mais c'est bien la couleur qui structure l'image dans une composition qui suggère, sans aucunement les parodier, certaines influences picturales.
Parfois ce n'est pas la couleur qui importe, plutôt la lumière, le cadrage avec des piliers qui s'élèvent sans qu'on en voit l'extrémité suggérant ainsi un espace vertical plus grand que la photo, et puis le vide, une certaine profondeur... je ne sais pourquoi, mais ce tableau parfaitement laïc évoque pour moi les tableaux de Pieter Jansz Saenredam, le peintre des églises vides.
http://routedeslivres.blogspot.fr/2008/01/harry-gruyeart.html
L'exposition rétrospective de la Maison Européenne de la Photographie était l'occasion de revoir l'ensemble de son travail. Et j'y ai trouvé ce que j'attendais. Cette façon si particulière d'utiliser la couleur et de magnifier des lieux qui sans cela seraient des lieux sans âme.
Je ne sais pas comment travaille le photographe, comment il parvient à saturer ce rouge intense, mais c'est bien la couleur qui structure l'image dans une composition qui suggère, sans aucunement les parodier, certaines influences picturales.
Parfois ce n'est pas la couleur qui importe, plutôt la lumière, le cadrage avec des piliers qui s'élèvent sans qu'on en voit l'extrémité suggérant ainsi un espace vertical plus grand que la photo, et puis le vide, une certaine profondeur... je ne sais pourquoi, mais ce tableau parfaitement laïc évoque pour moi les tableaux de Pieter Jansz Saenredam, le peintre des églises vides.
L'importance de la couleur dans les photos d'Harry Gruyaert. C'est ce à quoi je m'attendais, c'est ce que je voulais vérifier.
Les photos qui m'ont le plus fascinée toutefois, sont celles où le jeu des couleurs est beaucoup plus discrets, plus subtil, où l'illusion picturale est plus grande encore; avec des paysages qui ont l'air presque trop composés pour être juste réalistes.
Quant à ce ciel à la fois lourd et mouvementé d'Ostende, cette longue perspective qui donne son sens à l'image, cet homme engoncé dans son par-dessus.... c'est le genre de photo qui donne envie de partir toutes affaires cessantes, du côté d' Ostende et Knokke-Le-Zoute ...
Ah, j'ai oublié de dire que les photos d'Harry Gruyaert sont aussi exposées dans plusieurs stations du métro parisien. L'art à la portée de tout le monde... enfin presque : l'art à la portée de tous les Parisiens !
17 juin 2015
Patrick Faigenbaum
La Fondation Cartier-Bresson fait partie de ces lieux parisiens que je fréquente systématiquement. Le bâtiment années 20 est beau, la foule ne s'y presse pas ce qui permet à chacun de prendre son temps son temps, les expositions sont de taille modérées et toujours intéressantes.
En ce moment sont exposées les photos de Patrick Faigenbaum prises à Calcutta. En photographiant des gens dans leur environnement habituel Patrick Faigenbaum fait non seulement leur portrait, mais aussi le portrait d'une ville et sans doute d'un pays.
"La base de mon travail est la maison-atelier et le quartier où vit une artiste nommée Shreyasi Chatterjee. Il s’agit d’éviter l’image de l’Inde éternelle ou pittoresque, sans pour autant favoriser une idée tout aussi caricaturale de la modernisation. "
Reste qu'en dépit de la déclaration d'intention du photographe, je n'ai retrouvé dans ses photos que la misère amplifiée? édulcorée ? par l'exubérance des couleurs. Clichés éternels de l'Inde auxquels il semble bien difficile d'échapper.
C'est sans doute la raison pour laquelle l'exposition intercale des photos en noir et banc qui toutefois ne m'ont guère convaincue.
En ce moment sont exposées les photos de Patrick Faigenbaum prises à Calcutta. En photographiant des gens dans leur environnement habituel Patrick Faigenbaum fait non seulement leur portrait, mais aussi le portrait d'une ville et sans doute d'un pays.
"La base de mon travail est la maison-atelier et le quartier où vit une artiste nommée Shreyasi Chatterjee. Il s’agit d’éviter l’image de l’Inde éternelle ou pittoresque, sans pour autant favoriser une idée tout aussi caricaturale de la modernisation. "
Reste qu'en dépit de la déclaration d'intention du photographe, je n'ai retrouvé dans ses photos que la misère amplifiée? édulcorée ? par l'exubérance des couleurs. Clichés éternels de l'Inde auxquels il semble bien difficile d'échapper.
C'est sans doute la raison pour laquelle l'exposition intercale des photos en noir et banc qui toutefois ne m'ont guère convaincue.
16 juin 2015
Fiber Futures 6 : Kyôko Kumai, Hiroko Watanabe, et ?
J'ai retrouvé le nom du premier artiste : Kyôko Kumai, du second aussi : Hiroko Watanabe
mais impossible de retrouver le titre des oeuvres et pour la dernière photo, c'est encore pire, je n'ai ni le titre ni l'auteur ! J'ai honte ? Non, j'enrage. Il aurait été si facile de relever les noms sur place plutôt que d'essayer de les retrouver sur Internet !
Il y avait encore bien d'autres artistes représentés dans cette exposition sur les explorateurs de la création textile au Japon. Mais certaines oeuvres, comme le paravent deKiöko Ibe étaient plus que d'autres difficiles à photographier - surtout avec un téléphone ! mon seul outil ce jour-là ! - Dommage !
15 juin 2015
Fiber Futures 2 : Naoko Serino
Fiber Futures 1 : Takaaki Tanaka
L'oeuvre en contre-jour dans le hall d'entrée, est très structurée quand on la regarde de loin; vue de près, c'est un extraordinaire enchevêtrement de fibres. Son titre ?
Nids-Fleurs, 2011 (détails)
Maison de la Culture du Japon
C'est un lieu que j'aime fréquenter lors de mes trop brefs séjours parisiens.
L'exposition actuellement proposée, Fiber Futures - Les explorateurs de la création textile au Japon m'a particulièrement enchantée par la beauté et l'originalité des oeuvres présentées.
Pour commencer quelques vues générales de l'exposition ....
L'exposition actuellement proposée, Fiber Futures - Les explorateurs de la création textile au Japon m'a particulièrement enchantée par la beauté et l'originalité des oeuvres présentées.
Pour commencer quelques vues générales de l'exposition ....
Contre-jour dans le hall d'entrée
Suspension devant les baies vitrées qui donnent sur la Seine
Formes minérales ou végétales au sol et sur les murs..
Beaucoup de blanc, de gris, mais pas seulement !
La prochaine fois on regardera les oeuvres de plus près... avec, si possible les noms des artistes.
14 juin 2015
Bistro parisien
Bistro ou bistrot ?
Parisien ou néo-parisien ?
Je pencherais plutôt pour la deuxième catégorie, mais qu'importe la dénomination du lieu, la baguette beurrée trempée dans le café du petit déjeuner est une spécificité parisienne dont aucun provincial ne saurait se priver ! Le premier plaisir du jour !
13 juin 2015
Sur les grillles de l'hôpital Cochin...
et de la maternité Port-Royal, le long du boulevard du même nom et de la rue du Faubourg Saint Jacques, sont accrochées de grandes photos en noir et blanc.
Les abords des hôpitaux sont rarement réjouissants pour l'oeil mais les portraits de ces hommes et de ces femmes ordinaires, patients, aidant ou soignants sont un vrai réconfort.
Ils ont été réalisés par Gilles Desportes, "chirurgien né", comme le dit joliment le panneau explicatif, "avec un bistouri dans une main et une boîte à images dans l'autre".
12 juin 2015
Autour des hôpitaux ...
.... on voit toutes sortes de choses, toutes sortes de gens. Des gens qui rient, des gens qui pleurent, des femmes avec un ventre rond comme une bulle, des couples qui s'étreignent...
Autour des hôpitaux, il y a en général un ou deux cafés, un marchand de journaux, une boulangerie. Et puis, inévitablement, des agences de pompes funèbres alignées sur le même trottoir.
Celle que j'ai repérée a pour enseigne "L'Autre rive", joli euphémisme souligné par la superbe maquette de voilier dans sa vitrine, comme une invitation vers l'au-delà des mers et du temps.
Autour du voilier, des urnes funéraires déclinent elles aussi le thème du voyage et de l'exotisme : potiche chinoise ou marocaine, dans des tons de bleu et de vert, coffret couleur céladon ... La plus jolie ? ma préférée ? une urne rectangulaire en céramique turquoise, figurant sur ses quatre côtés, la carte du monde.
Quand le moment sera venu de partir, autant le faire avec élégance !
11 juin 2015
Women race
Bien sûr, "ils" n'ont pu s'empêcher de mettre du rose partout ! Vous pensez bien, une course réservée aux femmes !
Elles sont passées ce matin devant le café où je trempais mes tartines dans ma tasse : 10 km ou 15 km au choix à parcourir dans les rues de Paris, avec sur le dos, un joli Tshirt orange (mandarine plutôt) offert par Nike.
L'année prochaine je m'inscris ?
Elles sont passées ce matin devant le café où je trempais mes tartines dans ma tasse : 10 km ou 15 km au choix à parcourir dans les rues de Paris, avec sur le dos, un joli Tshirt orange (mandarine plutôt) offert par Nike.
L'année prochaine je m'inscris ?
04 juin 2015
Pour voir la vie en rose ?
Il y a les roses roses, anglaises de préférence.
Et puis les pivoines !
Un peu décoiffées, bien sûr, mais c'est là tout leur charme !
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