L'exposition la plus colorée, la plus drôle, la plus dynamique, la plus réjouissante du moment vient d'ouvrir à la Fondation Cartier. Un pied de nez à la morosité et à l'apathie !
Dès les premiers pas dans l'exposition, on est surpris par l'énergie et la bonne humeur qui émane de cet art congolais dont l'exposition retrace l'histoire depuis les années 20 jusqu'à maintenant.
... par l'énergie, bonne humeur, et aussi la drôlerie et l'autodérision, comme dans ces portraits de "sapeurs" qui permettent à J P Mika de se moquer gentiment du goût des Africains pour les fringues et l'élégance. Parfois les sujets sont plus sérieux mais jamais pesants, jamais tristes.
Au rez-de chaussée sont présentées les oeuvres les plus récentes, inspirées de l'art populaire, de la publicité et de la bande dessinée.
Quelques noms d'artistes à retenir : Cheri Samba, Cheri Cherin, Moke, Papa Mfumo'eto, Monsengo Shula
Au sous-sol on découvre les stupéfiantes maquettes de Bodys Isek Kingelez : villes imaginaires, villes fantômes, villes rêvées loin, très loin du chaos urbain de Kinshasa.
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