25 juillet 2015

Love and Mercy

Des films sur des musiciens, il en est pas mal sorti ces dernières années : Walk the lineJersey Boys, Whiplash, Sugar Man, Twenty Feet from Stardom, Eden ... et quelques autres.

Love and Mercy, qui porte en sous titre la véritable histoire de Brian Wilson des Beach Boys, est intéressant à plus d'un titre. Parce qu'il s'agit bien sûr d'évoquer une période et un lieu : La Californie des années 60, piscines bleu turquoise, belles voitures, jolies filles, Adonis en chemises à rayures ... un véritable mythe. Et pour certains, un brin de nostalgie. Mais le film raconte aussi l'envers du mythe, la schizophrénie de Brian Wilson, le compositeur du groupe, un musicien inventif,  qui tombe peu à peu sous l'emprise d'un charlatan.  Sous prétexte de le soigner celui-ci l'isole du monde et l'assomme de médicaments.
La relation d'un artiste avec son entourage est loin d'être évidente et le film  de Damien Chazelle, Whiplash montrait bien cette ambiguïté de la relation entre le maître et le disciple, mais dans Love & Mercy la relation est tout simplement sordide parce que purement vénale.


Je n'attendais pas grand chose du film, si ce n'est une bande son légère et facile. J'ai, en fin de compte apprécié la gravité du film et surtout la capacité du metteur en scène, Bill Pohlad à glisser d'une ambiance à l'autre, de la légèreté à la gravité.

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