06 février 2017

La La Land

C'était certainement audacieux de la part de Damien Chazelle de vouloir renouer avec la comédie musicale. Mais son film du souffre d'un excès de références et du coup, de la comparaison avec les classiques du genre à commencer par Chantons sous la pluie ou même Les Parapluies de Cherbourg qu'il aime citer dans ses interviews.
Emma Stone et Ryan Gosling ne s'en sortent pas trop mal il est vrai (malgré, à mon goût,  l'excès d'expressivité de la première et le manque d'expressivité du second), mais les chorégraphies sont tellement calquées sur celles de Fred Astaire que la comparaison  - inévitable - joue en leur défaveur. 
L'idée d'ouvrir le film sur une autoroute embouteillée de Los Angeles était excellente, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer qu'un cinéaste de Bollywood aurait fait de la séquence.


Bien que déçue par ce qui fait l'essentiel d'une comédie musicale, la musique et la danse, je reconnais les efforts du cinéaste pour montrer la difficulté de faire un choix entre ses rêves et la réalité et l'impossibilité de concilier l'un et l'autre. D'où la tonalité douce amère du film. Son principal atout à mes yeux. 


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