Ce n'est pas un très grand film, et la mise en scène comme la direction d'acteurs gardent encore un petit côté amateur, bien que Le Moine et le fusil soit le deuxième film de Pawo Choyning Dorji, mais c'est un de ces films du bout du monde que j'aime bien, parce qu'ils nous parlent de sociétés dont nous ignorons tout ou presque. Ainsi le Bouthan, dont le monarque a décidé qu'il était temps de renoncer au trône et de faire découvrir à son peuple ce qu'est la démocratie. Ce qui, dans un pays où l'on considère que le Produit national du bonheur est beaucoup plus important que le Produit intérieur brut, n'est pas chose aisée et demande beaucoup d'explications et de répétitions.
Le Moine et le fusil est monté comme un thriller, avec des traficants et des marchands d'armes, mais c'est un film gentil et souvent drôle, qui, par les temps qui courent, nous réconcilierait presque avec la politique.
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