22 novembre 2024

All we imagine as light

 Non, il ne se passe pas grand chose dans ce film indien, tourné dans une lumière bleutée et le plus souvent nocturne. Mais on suit le quotidien de deux femmes infirmières dans un hôpital de Mumbai : Prahba, la quarantaine et Anu, sa jeune colocataire. Mariage imposé pour la première, mais son mari est parti travailler en Allemagne et ne donne plus de nouvelles. Anu plus jeune aime en cachette un homme d'une religion différente. Franchit un interdit dangereux. Un troisième personnage vient compléter ces deux premiers portraits : Parvaty, une femme d'un certain âge et peu éduquée va être expulsée de son logement et doit repartir dans sa campagne d'origine. 

La tonalité un peu sombre du film de Payal Kapadia s'accorde bien avec avec ce qu'elle montre de la condition des femmes en Inde. Soumises certainement, par les normes sociales, par leur culture, par la tradition, mais d'une génération l'autre, les femmes s'affirment, fortes de leurs espoirs. De leur solidarité aussi. Alors, au bout de leur chemin, il y a malgré tout un peu de lumière...

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